"L'Auvergnat "de Georges Brassens revisité par Gnawa Diffusion

Publié le 5 Septembre 2014

Gnawa Diffusion est une structure musicale de world music et de fusion originale créée à Grenoble le 27 juin 1992 autour d'Amazigh Kateb, qui n'est autre que le fils de l'écrivain algérien Kateb Yacine. Avec ses meilleurs amis, il produit une musique maghrébine traditionnelle métissée avec les tendances musicales les plus originales, les plus osées

Les textes puissants sont soit écrits en arabe dialectal, en français et en anglais aux rythmes très métissés (chaâbi, gnawa, rock, reggae...) 
 
Cette tribu gnawa explore la richesse musicale sans aucune barrières sociales et se met à raconter les expériences bonnes et mauvaise de l'intégration socio-culturelle dans un patchwork musical aux tendances très actuelles et qui ose mettre les auditeurs de bonne humeur...Qui mieux que la musique de Georges peut nous envoyer dans cette transe de verve parolière ! J'ai beaucoup apprécié, cette version de l'Auvergnat !

 

Elle est à toi cette chanson
Toi l'auvergnat qui sans façons
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid

Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M'avaient fermé la porte au nez

Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière d'un feu de joie

Toi l'auvergnat quand tu mourras
Quand le croque-mort t'emporteras
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel

Elle est à toi cette chanson
Toi l'hôtesse qui sans façons
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim

Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S'amusaient à me voir jeuner

Ce n'était rien qu'un peu de pain
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière d'un grand festin

Toi l'hôtesse quand tu mourras
Quand le croque-mort t'emporteras
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel

Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui sans façons
D'un air malheureux m'as souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris

Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir amener

Ce n'était rien qu'un peu de miel
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière d'un grand soleil

Toi l'étranger quand tu mourras
Quand le croque-mort t'emporteras
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel

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C
Une reprise bien sympa, merci du partage.<br /> @mitié
Répondre
L
bonne nuit Cauvin