Après le zajal, Beyrouth entend inscrire la dabkah sur la liste du Patrimoine de l’Unesco

Publié le 3 Avril 2015

Zad Moultaka / Zajal - opéra arabe (extraits) d’après la retranscription d’une joute entre Khalil el-Khoury el-Féghali et Assaad el-Khoury el-Féghali (dit le Chahrour)

Il existe encore au Liban, une forme ancienne de musique arabo-andalouse, le zajal, qui est un poème populaire chanté en arabe dialectal accompagné au riqq. Al-Zajal est déclamée ou chantée lors de célébrations sociales et familiales et au quotidien. Lors des joutes poétiques, les troupes de poètes récitent des couplets, souvent sous la forme de défis au rythme du tambourin et de la derbouka. "Les joutes poétiques servent de soupape de sécurité et aident à résoudre les conflits et à renforcer la cohésion sociale", estime l'Unesco. Cette tradition est unique parmi les pays du Proche-Orient, elle est partagée par la ville et la campagne, et se transmet de génération en génération. Khalil Gibran avait qualifié le zajal de « bouquet d’arôme »,

 

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #musiques libanaises, #2015, #poésie, #Musiques arabes

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