La sirène à double queue allaitant sa progéniture dans l'Église de San Vicente (Serrapio)
Publié le 19 Mai 2015
Ces avatars d'une figure mythique apparaissent fréquemment sur les façades et chapiteaux des églises romanes incarnant la féminité, avec ses grâces mais aussi, aux yeux de l'autorité ecclésiale avec ses dangers et ses tentations. Elles apparaissent souvent comme des symboles de concupiscence et des incantations de la luxure.
Il s'agit d'un très bel exemple de l'expression de l'art roman asturien qui nous plonge à l'ombre du Moyen-âge. un symbolisme à mi-chemin entre l'humain et le divin et pourquoi pas y voir l'expression artistique qui pourrait être à l'origine du culte marial.
L'Espagne médiévale prouve un distance avec le culte catholique et l'expression poétique et artistique. Nous voilà plongé dans l'art romanique, propre aux wisigoths. Griffons, bestiaires, mythologie comme le Nuberu, sont encore présent dans l'Imaginaire du peuple asturien.