Les Indes galantes. Les Sauvages - Jean-Philippe Rameau.
Publié le 11 Mai 2016
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Le gouverneur espagnol Coronado remet la jeune Dulcehe (auparavant enlevée par un chef indien) à son frère, le cacique Corrohore.
Dans un lieu en Amérique des colonies françaises et espagnoles, les guerriers américains vaincus, conduits par Adario, se préparent à célébrer la paix avec les conquérants européens.
Deux officiers, le français Damon et l'espagnol Don Alvar, disputent la main de l'indigène Zima, qui n'aime ni l'un ni l'autre, mais elle choisit la main d'Adario. Après que les conquérants se soient mutuellement calmés la colère de l'autre à la rebuffade, la fête attendue de la paix est célébrée.
Cette œuvre majeure du répertoire lyrique français a été oubliée pendant plus d’un siècle et demi. C’est en 1925 que la 3e entrée (Les Incas du Pérou) a été reprise à l’Opéra-Comique et en 1957 que son intégralité a été remise en scène à l’opéra royal du château de Versailles en présence de la reine d’Angleterre, en visite officielle en France. Danse des sauvages, de l'opera-ballet Les Indes Galantes by Jean-Philippe Rameau (1683-1764) William Lincoln Christie - né le 19 décembre 1944 à Buffalo (État de New York)- dirige ici avec force et énergie Les Indes galantes qui suscite toujours le même enthousiasme de la part du public. Il en rajoute, au moment des applaudissements, lorsque les artistes reprennent en choeur la fameuse danse des sauvages, emmenés par un William Christie déchaîné qui n’hésite pas à jouer lui-même aux indiens et à se plier aux exigences de la mise en scène. Ce petit jeu déclenche le délire du public, et à juste titre. William Lincoln Christie est un claveciniste et chef d'orchestre d'origine américaine, naturalisé français en 1995. Il est considéré comme pionnier de la redécouverte de la musique baroque en France. La formation et l'insertion professionnelle des jeunes artistes sont également au cœur de ses préoccupations qui a révélé en vingt-cinq ans d'activités plusieurs générations de chanteurs et d'instrumentistes.
L’entrée se passe dans une forêt d’Amérique, après une bataille perdue par les Indiens face aux troupes franco-espagnoles, menées par le Français Damon (Jélyotte) et l’Espagnol Don Alvaro (Dun). L’entrée débute par un monologue d’Adario (Cuvillier), le chef des guerriers indiens, qui se réjouit de la paix retrouvée mais s’inquiète de ne parvenir à conquérir le cœur de Zima (Mlle Pélissier), la fille d’un chef indien, courtisée par les deux officiers européens. Adario se cache afin d’observer ses rivaux. Alvar et Damon font alors la cour à Zima ; l’Espagnol tente de la séduire en lui promettant la fidélité alors que le Français prône l’inconstance amoureuse5. Zima rejette cependant les avances des deux militaires et s’offre à Adario qui sort à ce moment de sa cache. La scène finale montre la danse du Grand Calumet de la Paix qui marque la paix retrouvée entre les Sauvages et les armées colonisatrices. La musique est reprise de la célèbre pièce de clavecin du livre de 1728, Les sauvages. Cette dernière scène est également l’occasion de sceller l’union entre Zima et Adario.
Les Indes galantes - Jean-Philippe Rameau
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http://edutheque.philharmoniedeparis.fr/0751016-les-indes-galantes-de-jean-philippe-rameau.aspx
Composée à l’origine pour clavecin seul (Nouvelles Suites de pièces de clavecin, 1729), elle a été inspirée à Rameau par un spectacle de danse d’Indiens de Louisiane (Rameau a assisté à ce spectacle en 1725 à la Comédie-Italienne). La danse est relatée dans un journal de cette époque : « le Guerrier va d’abord à la découverte de l’ennemi, armé d’un arc et d’un carquois garni de flèches, pendant que l’autre assis par terre bat du tambour ou espèce de timbale pas plus gros que la forme d’un chapeau ». Rameau ne cherche pas à reproduire dans sa musique ce qu’il a vu et entendu trait pour trait, mais à y exprimer l’impression laissée par ce spectacle. On peut retrouver par contre la rythmique d’un tambour : longue - brève brève / longue - brève brève.
Cet air célèbre est tiré des Indes Galantes, le premier des six opéras -ballet qu'écrivit Jean Philippe Rameau en 1735. La scène "Les Sauvages" est à la fin de l'œuvre et voit la réconciliation entre les colonisateurs et les colonisés avec le calumet de la paix!!Mais aussi entre les protagonistes indiens Zima et Adario. L'amour et la paix triomphent. Ce morceau avait été déjà compos