Célébration de l'indépendance au Mexique du 15 septembre
Publié le 18 Août 2018
C’est au soir du 15 septembre que commence la célébration de l’indépendance. À 23h, le président de la République, depuis la fenêtre centrale du palais présidentiel, face à l’énorme foule réunie sur le zócalo, crie trois fois : « ¡ Viva México ! ». C’est ce que l’on appelle el Grito (« le cri »), en souvenir de l’appel du curé Miguel Hidalgo qui, en 1810, déclencha la guerre d’indépendance contre l’Espagne.
...No hay remedio : está visto que los europeos nos entregan a los franceses : veis premiado a los que prendieron al Virrey y relevaron al Arzobispo porque nos defendían, el Corregidor porque es criollo está preso; adios religión, sereis jacobinos, sereis impíos, adios Fernando séptimo, sereis de Napoleón.
Depuis la fin du xixe siècle, la tradition veut que le Président du Mexique fasse sonner la cloche de Hidalgo (qui se trouve maintenant au palais national devant le zócalo de Mexico) et lance le cri chaque année à 23 heures dans la soirée du 15 septembre.
Le Grito de Dolores est, selon l'histoire officielle, l'appel à la sédition contre les autorités soumises aux ordres de Joseph Bonaparte en Nouvelle-Espagne lancé par le curé Miguel Hidalgo le soir du 15 septembre 1810 dans la localité de Dolores, près de Guanajuato.
Le gouvernement de l'Espagne et de ses colonies, bouleversé par l'invasion napoléonienne, était alors assuré en Amérique par des « juntas », qui représentaient le roi Ferdinand VII d'Espagne, détrôné en 1808 par Napoléon Ier au profit de son frère Joseph Bonaparte.
Lors du Grito, Hidalgo n'appela pas à l'indépendance, mais à lutter contre le gouvernement de Joseph Bonaparte.
Hidalgo aurait fait sonner les cloches de sa paroisse pour rassembler ses ouailles puis réclame l'insurrection contre la Junta de Mexico et termine sa harangue par :
¡Viva la Vírgen de Guadalupe! Muera el mal gobierno ¡Viva Fernando VII! (Vive Notre-Dame de Guadalupe ! Mort au mauvais gouvernement ! (celui de Joseph Bonaparte). Vive Ferdinand VII d'Espagne !)
Une illustration datant de l'ère coloniale : un Espagnol et une Indienne donnent un métis.