Les fanatiques de Tanger d'Eugène Delacroix.

Publié le 1 Octobre 2018

Les convulsionnaires de Tanger (Eugène Delacroix, 1837)

Les convulsionnaires de Tanger (Eugène Delacroix, 1837)

Ce tableau bruyant, presque assourdissant, est le pendant mystique de L'assassinat de l'évêque de Liège. Delacroix a assisté à la scène à travers les persiennes d'une fenêtre close. Voici l'explication qu'il donne dans le livre du salon de 1838 : "Ces fanatiques portent le nom d'Ysssaouïs, de celui de Ben Yssa, leur fondateur. A de certaines époques, ils se réunissent hors des villes; et s'animant par la prière et par des cris frénétiques, ils entrent dans une ivresse véritable, et répandus ensuite dans les rues, ils se livrent à mille contorsions et souvent à des actes dangereux".

On comprend que Delacroix, qui a contribué à réintroduire le cri dans la peinture, ait été fasciné par ces scènes.

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Art, #Eugène Delacroix, #Exotisme dans l'art, #Maroc, #Religion, #fanatisme

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
BonsoirEn effet, le tableau est parlant, le fanatisme il faut s'en méfier, il même les âmes à leurs pertes.<br /> Bonne soirée<br /> @mitiés
Répondre