Notre capacité à nous haïr est la seule chose que ce feu vorace n'a pas consommé en Amazonie.
Publié le 29 Août 2019
Alors que la planète souffre d’une des plus grandes blessures qu’elle a subies dans son existence, ses habitants se sont voués à s’attaquer mutuellement: Macron pointe vers Bolsonaro, les végétaliens disent que c'est la faute du pâturage, leurs adversaires que c'est la faute des plantations.
Notre capacité à nous haïr est la seule chose que ce feu vorace n'a pas consommé. Notre langue est l'étincelle qui brûle tout.
Il est insensé de polluer le débat sur l’environnement avec des questions de politique, car cela nous distrait et nous incite à manquer de respect aux groupes autochtones qui vivent en harmonie avec l’environnement et qui sont jetés dans le vif pertes de leurs vies et lieu de croissance.