Bruxelles, plaque tournante de l'avant-garde.

L’avant-garde est un terme issu à la fois du monde de la guerre et de l’art. Elle prospère dans des sociétés en plein développement. Les artistes sont les visionnaires des révolutions sociales. 

Il y a près d’un siècle, l’avant-garde fleurissait à Bruxelles. En 1922, Pierre et Victor Bourgeois, Pierre-Louis Flouquet, Karel Maes et Georges Monier lançaient la revue 7 Arts dont l’influence allait être considérable. Les cinq Bruxellois étaient des avocats passionnés de la Plastique pure (autrement dit l’abstraction géométrique) et défendirent une synthèse de tous les arts: peinture, sculpture, arts décoratifs, littérature, musique et cinéma, le tout vu au travers de l’architecture et de l’urbanisme. Ils furent très vite rejoints par des personnalités comme Magritte, Servranckx, De Boeck, Peeters, Gailliard, Baugniet, Hoste, Jasinski et Gaspard. Cet épisode de l'histoire des avant-gardes belges fut de courte durée.

L'architecture d'avant-garde a été décrite comme progressiste en termes d'esthétique. Cependant, il est connu pour couvrir un large éventail de spectre esthétique et politique. Il est associé à la gauche libérale mais également cité comme apolitique, de droite et conservateur dans sa politique et son esthétique. 

Berke, Deborah; Harris, Steven (2012). Architecture of the Everyday. New York: Princeton Architectural Press. p. 146. ISBN 1568981147.

Il est également considéré comme un courant dans le modernisme qui est anti-élitiste et ouvert à la contamination de la culture de masse.

Baird, George (2003). The Space of Appearance. MIT Press. p. 354. ISBN 978-0-262-52343-1.