Des juifs en cafards - La Belgique devrait avoir honte de laisser faire cette ville répugnante.

Publié le 23 Février 2020

Ad nauseam

Le célèbre carnaval, dont l'origine remonte au moyen-âge dans la ville située à quelques kilomètres au nord-ouest de Bruxelles, a attiré l'attention en mars 2019 lorsqu'un groupe local bien connu impliqué dans le défilé, appelé De Vismooil'n, a présenté un char qui montrait deux énormes figures de juifs hassidiques en robes roses dans des stéréotypes antisémites clairs, comme des nez crochus, à côté de sacs d'argent, de coffres-forts et de rats.

Le célèbre carnaval, dont l'origine remonte au moyen-âge dans la ville située à quelques kilomètres au nord-ouest de Bruxelles, a attiré l'attention en mars 2019 lorsqu'un groupe local bien connu impliqué dans le défilé, appelé De Vismooil'n, a présenté un char qui montrait deux énormes figures de juifs hassidiques en robes roses dans des stéréotypes antisémites clairs, comme des nez crochus, à côté de sacs d'argent, de coffres-forts et de rats.

Le national-socialisme a ensuite totalement détruit la frontière entre un imaginaire dominé par les mythes et la réalité sociale. Si la comparaison imagée est mise sur le même plan que la réalité, la pensée symbolique s’arrête et une disposition paranoïaque prend le dessus.

La construction de communautés imaginaires et l'image des Juifs

En février 2020, pendant le carnaval, on retrouve notamment la représentation de juifs affublés des attributs d'insectes pour représenter des juifs orthodoxes, une image qui renvoie à l’époque de la la déshumanisation des juifs au temps du nazisme (pour les nazis, les juifs étaient des cafards, des rats, des poux ou de grosses bactéries), une parodie d'un stand de vente de souliers appartenant aux détenus des camps de concentration.

La Première ministre Sophie Wilmès affirme que ces événements « portent préjudice à nos valeurs ainsi qu'à la réputation de notre pays ». Concernant la liberté d'expression, la première ministre affirme qu'elle « évolue dans un cadre légal précis qui vise à protéger les individus du racisme, de l'antisémitisme et des autres discriminations » et qu' «il revient donc aux institutions compétentes et à la justice de déterminer si les faits qui se sont déroulés pendant le carnaval enfreignent la loi ».

Divers représentants politiques réagissent également au événements du carnaval: le président du MR, Georges-Louis Bouchez, condamne « les références antisémite s» et le parti DéFi parlent de « relents proprement antisémites ». Jan Jambon de la N-VA critique les caricatures juives mais se dit contre la censure. Le bourgemestre de Bruxelles, Philippe Close (PS) affirme qu'« il est temps qu'Unia fasse son boulot ». Le American Jewish Committee demande que l’Union européenne ouvre une enquête contre la Belgique: « la Commission européenne doit lancer la procédure prévue par l’article 7, puisque les autorités n’ont rien fait pour interdire les déguisements antisémites, ce qui contrevient de manière évidente aux valeurs européennes fondées sur les leçons tirées de l’Holocauste et de la Seconde guerre mondiale ».

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Alost, #Antisémitisme, #Carnaval, #2020, #UNESCO, #Racisme, #Christoph D'Haese

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