Génocide réduit au silence au Congo belge

Publié le 10 Juin 2020

Le génocide du sadique Léopold II de Belgique au Congo: le pire crime européen en Afrique.

L'époque contemporaine est celle des génocides, certains bien connus tandis que d'autres ont été cachés ou même réduits au silence, que les Belges perpétrés au Congo à la fin du XIXe et au début du XXe siècle appartiennent sans aucun doute à cette dernière catégorie. Un génocide promu par le roi Léopold II qui a encouragé l'exploitation inhumaine du Congo et qui a fait des morts qui se comptent par millions.

Avant même de monter sur le trône de Belgique en 1865, le futur roi Léopold II commença à faire pression sur les principaux politiciens belges pour créer un empire colonial en Extrême-Orient ou en Afrique, afin d'élargir et d'améliorer le prestige belge.

Les fantômes du roi Léopold, Un holocauste oublié (King Leopold's Ghost) (1998) est un livre d'Adam Hochschild qui décrit l'exploitation de l'État indépendant du Congo par Léopold II de Belgique et les crimes qui y furent commis. Selon Hochshild, le roi Léopold prend sa place parmi les grands tyrans Staline, Hitler et Pol Pot, ayant réduit la population de l'État indépendant du Congo de vingt millions d'habitants à dix millions en quarante ans. La motivation de Léopold, à en croire Hochschild, n'était qu'un désir pour l'argent qu'il pouvait obtenir par l'exploitation des ressources du Congo.

Les fantômes du roi Léopold, Un holocauste oublié (King Leopold's Ghost) (1998) est un livre d'Adam Hochschild qui décrit l'exploitation de l'État indépendant du Congo par Léopold II de Belgique et les crimes qui y furent commis. Selon Hochshild, le roi Léopold prend sa place parmi les grands tyrans Staline, Hitler et Pol Pot, ayant réduit la population de l'État indépendant du Congo de vingt millions d'habitants à dix millions en quarante ans. La motivation de Léopold, à en croire Hochschild, n'était qu'un désir pour l'argent qu'il pouvait obtenir par l'exploitation des ressources du Congo.

Hochschild décrit Léopold comme un homme avide, qui, hanté par le désir d'une colonie, cache ses véritables intentions dans des buts "philanthropiques". Grâce à un assemblage complexe d'intrigues politiques, de corruption et de propagande, il obtient l'aide d'un des grands explorateurs de son temps, Henry Morton Stanley , ainsi que l'opinion d'États puissants. Grâce à la Conférence de Berlin et à d'autres efforts diplomatiques, il obtient enfin la reconnaissance internationale de sa colonie. Il établit ensuite un système de travail forcé qui maintient les habitants du bassin du Congo dans des conditions d'esclavage virtuel.

Dans le livre passionné de Hochschild. Le roi Léopold occupe sa place parmi les grands tyrans de l'histoire. Il réduit la population de ce que Hochschild décrit comme son fief privé de 20 millions à 10 millions en 40 ans.

Adam Hochschild s'inspire des recherches de divers historiens, dont beaucoup étaient belges. Il cite notamment Jules Marchal, un ancien diplomate et fonctionnaire belge qui a passé vingt ans de sa vie à tenter de briser le silence des Belges sur les massacres. La documentation n'a pas été facile à obtenir. Les fours de Bruxelles auraient brûlé des papiers incriminant Léopold II pendant plus d'une semaine lorsque sa propriété privée au Congo est passée entre les mains de l'État belge, et pendant de nombreuses années, les autorités belges ont empêché l'accès à ce qui restait des archives.

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Congo belge, #Colonisation, #Racisme, #Histoire, #Léopold II, #Belgique, #Esclavage, #Génocide congolais

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