La France sous l'ombre de Jean-Baptiste Colbert, symbole du colonialisme raciste

Publié le 15 Juin 2020

Du meurtre de George Floyd aux États-Unis Le débat des partisans de la «décolonisation de la mémoire», c'est-à-dire de la réappropriation du récit national, a été réactivé en France, mais aussi en Belgique et au Royaume-Uni.

La mondialisation du mouvement antiraciste initiée aux États-Unis a rayonné des mêmes gestes symboliques en Grande-Bretagne, en Belgique et en France : dévisser ou clouer les signes des souvenirs conflictuels incarnés par les statues de personnages qui, la plupart du temps, ont commis des actes de barbarie dans leurs croisades colonisatrices. En France, la figure la plus engagée est celle de Jean-Baptiste Colbert . Ce personnage historique (1619-1683) dont la statue est à l'Assemblée nationale, au Sénat et possède également une galerie à son nom, quatre rues de Paris, un lycée et une école privée. 

La démolition de bustes et de statues ou les pédagogies horizontales de l'histoire n'est pas une tâche réservée uniquement à l'Occident. Bien écrire l'histoire est la façon la plus lucide de reconstruire notre présent en sachant qui nous sommes.

Luciana Arias, anthropologue

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Colonialisme, #Histoire, #Esclavage, #Anthropologie, #Jean-Baptiste Colbert, #France

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