De tous les conflits au Moyen-Orient, le génocide de Gaza illustre le mieux les aspects les plus misérables de la condition humaine.

La Palestine continue de souffrir de la cruelle indifférence du monde. La conscience globale dort. L'inaction de l'Europe et la complicité des États-Unis continuent de nuire à l’humanité. Pendant ce temps, l'hypocrisie fait taire certains dirigeants politiques, qui constatent la barbarie en sirotant un whisky en caressant un chat.

La faim est une arme de guerre. Les « réactions » entre les États-Unis et Israël embarrassent et frustrent la société occidentale. Les avertissements verbaux sont à peine des chuchotements à l’extérieur de la Maison Blanche ; tandis que la fourniture d’armes résonne dans la conscience sociale.

Le peuple palestinien est plongé dans un conflit chronique dans lequel pratiquement toutes les générations sont nées. Les enfants des Intifadas n’ont cessé d’accumuler la haine tout au long de cette période, et la déshumanisation des deux côtés est désormais irréversible. La création d'un État palestinien est une question en suspens pour l'ONU, qui parle déjà de génocide à Gaza.

Plus de soixante-quinze ans plus tard de l'occupation sioniste, l’actualité continue de montrer ce qui ressemble déjà à une longue série télévisée.