Le malouf lybien
Publié le 23 Juin 2008
C’est au XIIIe siècle que des réfugiés andalous rapportent avec eux un répertoire musical issu du Maghreb qui s'est enrichi. Au cours des siècles, il ne tarde pas à subir à nouveau l'influence locale et à se modifier. La Libye possède avec les trois pays du Maghreb arabe un patrimoine commun issu de la musique arabo-andalouse. Mais ce pays, plus que les trois autres a subi l'influence turque qui a laissé des traces très visibles jusqu'à l'occupation italienne en 1911.
Malouf est un mot arabe qui signifie, “fidèle à la tradition”. Les anciens maîtres de musique, même s’ils ne pouvaient pas expliquer le pourquoi, se rappelaient le comment et le transmettaient, à peu près fidèlement. Le malouf désigne le chant arabo-andalou pratiqué dans l'est de l'Algérie de l'Est (Constantinois), en Tunisie et en Lybie.
Genre musical subtil dans son essence et dans l'art de la qasida qui le porte, il se distingue entre autres du genre andalou d'Alger par sa particularité d'incorporer des chants d'extase et de transe mystique de la confrérie des Aïssawa, une branche importante du soufisme présent au Maghreb. Le ma’luf lybien devint à l'instar de l'Algérie et de la Tunisie un symbole d'indépendance. La pédagogie des méthodes traditionnelles de transmission n’est peut être plus à même de répondre efficacement aux défis auxquels est confronté ce patrimoine musical.
Le malouf libyen, jadis présent dans ce pays et en Tunisie a quasi disparu aujourd'hui et n'est plus guère représenté que par l'Ensemble de Malouf de la Grande Jamahiriya dirigé par Hassan Laribi.
Malouf est un mot arabe qui signifie, “fidèle à la tradition”. Les anciens maîtres de musique, même s’ils ne pouvaient pas expliquer le pourquoi, se rappelaient le comment et le transmettaient, à peu près fidèlement. Le malouf désigne le chant arabo-andalou pratiqué dans l'est de l'Algérie de l'Est (Constantinois), en Tunisie et en Lybie.
Genre musical subtil dans son essence et dans l'art de la qasida qui le porte, il se distingue entre autres du genre andalou d'Alger par sa particularité d'incorporer des chants d'extase et de transe mystique de la confrérie des Aïssawa, une branche importante du soufisme présent au Maghreb. Le ma’luf lybien devint à l'instar de l'Algérie et de la Tunisie un symbole d'indépendance. La pédagogie des méthodes traditionnelles de transmission n’est peut être plus à même de répondre efficacement aux défis auxquels est confronté ce patrimoine musical.
Le malouf libyen, jadis présent dans ce pays et en Tunisie a quasi disparu aujourd'hui et n'est plus guère représenté que par l'Ensemble de Malouf de la Grande Jamahiriya dirigé par Hassan Laribi.