Othmane Sassi, chanteur de malhoun
Publié le 25 Novembre 2008
Othman Sassi (né en 1986, à Taroudant) est un musicien (il joue des percussions et du violon) et un chanteur marocain.
Il travaille sa voix en apprenant le malhoun dès son enfance auprès du cheikh Omar Bouri, il collabore également à la fondation de l'Association Dakka Roudania qui promeut notamment la dakka, une transe basée sur le rythme traditionnel des tanneurs et devient son secrétaire général.
Il est surtout connu pour être un chanteur et musicien marocain et certainement une valeur sûre du Malhoun Roudani ou encore dans son projet de fusion des genres musicaux avec les musiques de sa cité avec d'autres musiques du monde.
Il fait partie de ces jeunes qui participent à la sauvegarde du Patrimoine de sa ville natale. Il participe, à cet effet à différentes rencontres musicales nationales et au niveau international.
La naissance de ce patrimoine authentiquement marocain est à chercher dans le sud marocain, plus exactement dans la région du Tafilalet, à l’époque des Almohades, autour de l’année 1147. Mais il n’a commencé à se développer qu’à partir de l'ère des Saadiens, lorsque des artistes novateurs en ont examiné les mesures et l’on codifié en différents « Surûf », qui sont au Melhoun ce que les taf’ilât sont à la poésie classique. On considère que le premier à s’être consacré à cet art fut le Cheikh Abd el-Aziz el-Maghraoui, qui a désigné le pied métrique sous le terme de « Dân », il est devenu le modèle suivi par les poètes marocains dans leurs compositions. Est apparu après lui le poète el-Masmûdi, qui a lui adopté le mot « Mîli » pour désigner le pied, ce terme ne voulait absolument rien dire mais est tout de même devenu lui aussi un modèle.
Ce jeune roudani apprend le malhoun dès son enfance auprès du haj Omar Bouri, collabore à la fondation de l'Association Dakka Roudania qui promeut notamment la dakka, une transe basée sur le rythme traditionnel des tanneurs et devient son secrétaire général. Il fait partie de ces jeunes qui participent à la sauvegarde du Patrimoine de sa ville natale. Il participe, à cet effet à différentes rencontres nationales et au niveau international.
Une de ses interprétations est la qasidat Siyam al Kalb Walsjawarih qu'il chantait en 2006 au printemps de ses vingt ans au club Khamis Tourat qui organise entre autre les "Jeudi du patrimoine" de grandes soirées musicales.
En 2007, ce jeune diplômé en climatisation se fait remarquer au Festival de l'art du Malhoun organisé à Fès qui constitue une importante plate-forme visant la préservation d'un patrimoine ancestral authentiquement marocain qui ambitionne, de faire participer notamment les jeunes à l'animation de la ville et à les sensibiliser aux valeurs de citoyenneté et vise de manière générale à préserver cet art sublime, en rendant hommage aux figures emblématiques qui ont contribué à sa pérennité aux jeunes générations. L'édition 2008 qui a coïncidé avec les festivités marquant le 1200ème anniversaire de la fondation de Fès a connu une programmation riche et diversifiée incluant des conférences thématiques et des concerts de groupes de renom venant de différentes régions du Royaume. Cette édition avait également présenté l'œuvre académique de Abbas Al Jirari intitulée "le projet scientifique de l'Académie du Royaume du Maroc dans le domaine de l'art du Malhoun" et d'un recueil poétique du Cheikh Abd el-Aziz el-Maghraoui.
Othmane Sassi montre aussi une grande capacité à chanter de longs textes dans une langue châtiée et truffée d'aphorismes, l'arabe, que les grands maîtres de cet art peinent à apprendre. Nullement perturbée par la réaction du public mais au contraire une complicité et une communion affichées avec son auditoire, la prodige se livre au jeux des mains et de pieds millimétrés comme le ferait une grande star, notamment lorsqu'il s'agissait de reprendre les refrains de l'ensemble musical, qu'il accompagne tantôt pour interpréter un morceau précis, tantôt pour répéter un autre. Une maîtrise sans pareille de l'art du Malhoun qui a fait oublier à l'auditoire l'âge du jeune chanteur.
Curieux de nature, Othmane Sassi est également un musicien intéressé par la fusion des genres musicaux et notamment avec un groupe de rap français. Othmane est membre du syndicat libre des musiciens marocains.
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Quelques participations parmi tant d'autres
Une de ses interprétations de son répertoire est la Kassidat Siyam al Kalb Walsjawarih qu'il chantait en 2006 au printemps de ses vingt ans au club Khamis Tourat qui organise entre autre les "Jeudi du patrimoine" de grandes soirées musicales.
En 2007, il brille au Festival de l'art du Malhoun organisé à Fès qui constitue une importante plate-forme visant la préservation d'un patrimoine ancestral authentiquement marocain qui ambitionne, de faire participer notamment les jeunes à l'animation de la ville et à les sensibiliser aux valeurs de citoyenneté.
Il est invité au deuxième festival Warchane Slam l'Malhoun qui s'est tenu du 7 au 10 mai 2009 et au festival de Sijilmassa.
En août 2009, il est invité au Palais Salam donner un récital et chanter le malhoun avec le chanteur Pinhas Cohen et Simo Warsass du groupe Amarg Fusion. Ces musiciens essayent ensemble de faire de leur musique un point de rencontre entre les sons d'hier et ceux d'aujourd'hui. Ensemble, ils accomplissent une fusion musicale entre le patrimoine culturel traditionnel malhoun et particulièrement celui du répertoire amazigh et juifs, et les mélodies et rythmes contemporains universels.
En mars 2010, Othmane participe à un hommage musical à Safi.
Son répertoire de Malhoun
Il exécute les poèmes de haj Omar Bouri :
- sidi belabas mahboub d mbark
- de essousi bir elwaldin yamna d elmasmoudisimo warsass
- nidae erabie elmaresol
- siyam elkelb weljwareh sadati wlad taha
- rachida elmahboub dmbarek esousi
- hafsa ari alik ya mohamed
- elwataniya edif
- el aris esaki
- ya neem el baki
- esolh khirasadati wlad taha
et entre autres les qaçaids d'autres poètes :
- elmahboub mbark esousi
- el riba de sidi kaddour el Alami
- e tir de Mohamed Benslimane.
- sidi ya resol elah echfee li belkabir
- edif de sidi kaddour el Alami
- el heja
- el borakia du Cheikh Benmeki originaire de Azemour
- el oum de Abdelmajid Wahby