Ouled Teima
Publié le 5 Janvier 2009
Ouled Teima est une localité traversée par la route nationale n°10.
Cordonnées Lambert X=134 000 ; Y= 383 000 ou, en coordonnées géographiques, Latitude (a)= 30° 23' ; Longitude (L)= 9°13'. Son altitude moyenne est à Z= 130 NGM.
Essentiellement amazighe, les Houara, est une ancienne tribu berbère formée par les Houaras. Il existe également une très importante population arabe en général avec un plus haut niveau d'instruction scolaire.
Relief et sols
Climat et pluviométrie
Le centre appartient a une zone marquée par une interférence océanique saharienne et montagneuse qui se manifeste par le chergui, une des formes du sirocco insupportable en juillet qui est un vent chaud venant du Sahara (le mot arabe signifie venant de l'est, de l'orient, en pratique le chergui vient de l'est ou du sud-est passe au dessus de l'Atlas et redescend complètement asséché sur les plaines côtières.
En se basant sur les données des stations météorologiques les plus proches (Ain-Chaib et Taroudant) on observe que la pluviométrie moyenne annuelle est de 250 mm qui sont concentrées dans la saison pluvieuse plus fréquemment de décembre à février. La saison sèche concerne le reste de l'année.
La température moyenne annuelle est de l'ordre de 20°C en moyenne une saison froide à 10°C et des étés allant jusqu'à 37°C.
Végétation
Ouled Teima est entourée de zones agricoles marquées par des fermes et champs à différentes cultures agrumes, maïs. Ouled Teima est la deuxième ville du Maroc à cultiver la clémentine et la mandarine. La Copag est la société coopérative chargée de l'agriculture.
On notera une ceinture formée par une zone forestière avec une prédominance d'arganiers. La localité possède une pépinière.
L'arganier a de multiples utilisations , dont on cite l'alimentation du cheptel , les bovins, le bois utilisé dans la menuiserie, en cuisine traditionnelle (fours) et ou chauffages et le plus important est l'extrait l'huile à double usage alimentation et cosmétique. La fabrication de l'huile est réalisée par les femmes, entièrement manuellement, depuis la collecte, - le concassage des fruits, le grillage et le broyage des amandes, jusqu'au malaxage de la pâte dans un moulin traditionnel en pierre.
La fabrication d'un litre de l'huile d'argane par une femme demande 16 heures de travail pour un revenu de 5$, ce qui explique l'exploitation des travailleuses.
La forêt de l'arganier couvre 400.000 ha dans la région de Taroudant, soit 56 % le l'arganeraie nationale . Elle occupe 74 % de la superficie forestière totale. Taroudant produit environ 1830 tonnes d'huile d'arganier par an, soit 53%. de la production nationale.
Le revenu brut procuré par l'arganier au niveau national est 18 millions de dollars correspondant à plus de 2 millions de journées de travail. Le classement de l'arganier en «réserve de la biosphère», la réorganisation de la recherche sur l'arganier et ses produits et utilisation des moyens modernes peuvent participer au développement dans la vallée Souss.
La destruction de la foret de l'arganier dans la plaine Souss par l'implantation des agrumes et le sur-pompage de la nappe phréatique entraine la dégradation du développement durable de la vie économique et sociale.
Depuis la nuit des temps, la région du Souss a toujours eu son auto-suffisance en matière de kif, à l'état artisanal (kif mixé au tabac) qu'on fume dans de minuscules pipes. Jadis, la culture du chanvre indien était limitée à des plates-bandes camouflés au sein des plants de poivrons, d'aubergines et du maïs dans les micro-propriétés des paysans pauvres à Tazarete, Ouled Berhil, Chtouka, Ouled Teima ou sur les hauteurs d'Askaoune-Aoulouz. Les petits fellahs vendaient leur récolte pour quelques sous.
Des ressortissants étrangers louent, sous-louent des terrains ou achètent sous des prête-noms des petites fermes bien clôturées, bien surveillées où l'accès est interdit à quiconque. Ce qui pousse sous les serres est dans le secret des Dieux.
Quant à la transformation des grosses quantités venues du Nord, elles se manufacturent dans les entrepôts spécialisés à Aït Melloul, Tassila, Dakhla et des usines de conditionnement désaffectées à Ouled Teima et Khamis Aït Amira, qui sont devenus de véritables fabriques et lieu de stockage où le cannabis devient chira et autres ingrédients.
Agriculture et élevage
Le Souss agricole est riche. Mais cette richesse ne se retrouve pas dans les infrastructures de base, ni dans le quotidien précaire des familles. Cette richesse est hypothéquée par un manque de développement durable et une culture intensive peu scrupuleuse des ressources hydrauliques. A Ouled Teima comme dans toute la région, la gestion des industries agricoles ne tient aucunement compte de la une gestion rationalisée de l'eau et ne maîtrise pas la richesse hydraulique. L'avenir de ces greniers est hypothéqué à terme si aucune solution est apportée à court terme.
La Copag est incontestablement l'un des principaux employeurs dans le secteur des agrumes (après Berkane) et gère l'industrie laitière, qui salarie aujourd'hui de nombreux travailleurs et de nombreuses femmes dont 700 femmes, est également l'une des plus emblématiques coopératives en terme de réussite économique, après une entrée discrète sur le marché en 1987 - une fois la libéralisation des agrumes adoptée.
La Copag
Il m'a été interdit de visiter les installations, voire même de photographier une enseigne de cette coopérative sans autorisation expresse.
Copag est connu du grand public sous sa marque commerciale, Jaouda appartient majoritairement à 4 personnes appartenant à la même famille, celle de l'actuel président Ahmed Loutiti, l'idée de fédérer de petites coopératives et des indépendants a fait tâche d'huile. Pour son activité laiterie, Jaouda. Cette société est chargée de la production, le conditionnement et la commercialisation des agrumes, primeurs et lait, alimentation de bétail et fabrication des jus. La société Copag assure ainsi une logistique de haut niveau en mettant à leur disposition des hangars à bétail, des tracteur...Cette coopérative jouit d'une mauvaise réputation auprès des travailleurs des exploitations par la dureté des conditions de travail.
Cette région aurait le plus grand stock de pesticides périmés au monde nous signale un ingénieur agronome de la ville. Cette problématique touche la région d'Ouled Teima. Ce serait un mensonge de nier ce problème car des milliers de tonnes de pesticides devenus hautement toxiques sont des produit tout simplement périmés agissant également sur les nappes phréatiques. l'intensification des cultures maraîchères et fruitières engendre une utilisation excessive des pesticides, indique pour sa part le Professeur Abderrahim Hormatallah. « Le Maroc devra faire face à cette problématique de gestion de pesticides. Car, rappelons-le, près de 80% des produits agricoles issus de la région de Souss sont orientés vers l'Union Européenne. Le Maroc devra donc obéir aux exigences de cette Union, notamment en matière de contrôle, de résidus de pesticides et de qualité des produits agricoles». Selon le Laboratoire des pesticides et Qualité des Produits Horticoles d'Agadir, les analyses et le contrôles ne sont effectués que sur les marchandises dont les propriétaires souhaitent vérifier la conformité, notamment en matière de qualité, de résidu de pesticides et en matière réglementaire. Mais, le plus courant, c'est que la plupart des propriétaires des exploitations agricoles, à Chtouka Ait Baha et ailleurs utilisent les pesticides d'une manière non conforme aux normes internationales. Ce qui engendrera inévitablement des problèmes toxicologiques graves chez les consommateurs.
Il y a dans la province de Taroudant, d'après le délégué de l'inspection du travail plus de 750 domaines d'une superficie variant de 10 à 500 hectares, qui emploient de 15 à 17 000 ouvriers et ouvrières agricoles selon les saisons. Tous ces ouvriers agricoles sont des paysans qui ont été contraints de vendre leurs terres suite à la construction des barrages qui, au lieu de leur apporter de l'eau et du bien-être, n'ont fait que provoquer leur malheur et leur ruine. L'objectif de ces barrages était bien celui-là : accélérer le passage à une agriculture capitaliste intensive destinée à l'exportation de primeurs et agrumes vers les marchés extérieurs, en premier lieu européen.
Il y a 13 stations d'emballage (l'essentiel de la production est exporté) employant entre 3500 et 4000 ouvrières et ouvriers. 90 % sont des femmes qui travaillent dans des conditions d'exploitation proches de l'esclavage :
- journées de 10 à 12 heures.
- salaire de 4 Euro par jour.
- pas de carte de travail.
- pas d'inscription dans la CNSS.
- pas d'indemnités familiales.
- pas d'indemnisations de congés ou de jours fériés.
- pas de mutuelle.
Les femmes qui travaillent comme ouvrières agricoles ou agro-industrielles sont des paysannes et des femmes des quartiers populaires des villes marocaines : Marrakech, Safi, Essaouira, Casablanca, Ouarzazate ... La région d'Ouled Teima est parmi les premiers lieux d'exploitation des terres collectives des paysans pauvres par les colons dans les années 40. Aujourd'hui, plus de 80 % des domaines sont aux mains de la nomenklatura (domaines royaux, de ministres, de députés, de compradores, d'officiers supérieurs de l'armée, et de leurs femmes et enfants).
Les ouvrières et ouvriers agricoles luttent pour:
- les libertés syndicales.
- avoir la carte de travail.
- avoir des bulletins de paye.
- des congés annuels.
- la titularisation.
Hydrologie
La problématique de l'eau dans cette région est un leitmotiv dont se préoccupent tous les acteurs économiques et politiques mais aussi les associations; la situation est préoccupante au point que certaines exploitations agricoles commencent à irriguer avec des camions-citernes. Les réserves de la nappe phréatique se raréfient d'où les voix qui se sont élevées pour demander des solutions comme le dessalement de l'eau de mer ou la réutilisation des eaux épurées, comme solution immédiate notamment pour les besoins de l'agriculture. Il y a lieu d'adopter une stratégie globale pour la préservation et le développement durable en matière de gestion des ressources en eau. Les sècheresses de ces dernières années et celle de 2007, ont rendu la zone en état d'alerte par les autorités.
A la périphérique du centre d'Ouled-Teima, de petits cours d'eau servent au ruissellement pluvial en période hivernale. Le cours d'eau le plus important passe près du quartier Boukhreiss au nord-ouest du centre. De point de vue hydrologique, les ressources en eaux souterraines de la région sont issues du grand système aquifère de la plaine de Souss.
L'alimentation de la nappe phréatique est principalement assurée par les apports provenant du Haut Atlas. Il existe plusieurs points d'eau dans la zone et par la suite une mobilisation des eaux souterraines à des fins agricoles et abondantes.
L'alimentation des centre ville d'Ouled-Teima est assurée à partir de trois puits de l'O.N.E.P dont deux se trouve plus au nord au Douar Boumasraf.
D'après les recensements nationaux de la population effectuée en 1960, 1971 et 1982 et d'après les estimations des autorités locales en 1992, la population du centre d'Ouled-Taima a évolué comme suit :
1971.................2 820 habitants
1982................12 520 habitants
1992................24 000 habitants
1994................47 126 habitants
1998................60 000 habitants
2004................68 098 habitants
Après qu'Ouled-Teima eut été érigée en municipalité suite au découpage administratif, en 1992, le périmètre urbain du centre a connu une extension en incluant les Douars périphériques tels que Chrarda, Lahdib, Ouled Fhel Laglita ce qui a augmenté sa superficie à environ 28,5 km². et
D'après le recensement de septembre 1994 la population s'est élevée à 47 126 habitants avec 8 845 ménages (environ 5 personnes par ménage), soit une densité de 1 653 habitants par km² (ou 16 personnes par hectare).
La dernière extension du périmètre urbain du centre d'Ouled-Teima datée de 1986 a été homologuée par l'arrêté n° 84-86-02 du 28/03/1986. Il a été défini par 4 points et s'étalait sur une superficie égale à 13.5 km².
Avec le nouveau découpage Administratif de 1992 une nouvelle extension du périmètre Urbain a été projetée en intégrant les quartiers, Chrarda - El-Goulita- Boukhreis Foukani, Lahdib et Ouled Fhel la superficie approximative couverte par ce niveau projet est de 28,5 km² environ.
Le centre d'Ouled-Teima et sa périphérie a connu pendant la dernière décennie un développement considérable dans la construction, qui se caractérise par l'apparition des tissus construits, surtout clandestinement, entrainant le dépassement du plan d'aménagement actuel.
La construction existante au centre est caractérisée par un bâti essentiellement constitué par un habitat économique à deux ou trois niveaux de part et d'autre de l'axe principal (R.N° 10) et des immeubles à trois ou quatre étages à rez-de-chaussée commercial le long des avenues principales, surtout sur l'avenue Mohammed V dont on peut distinguer une certaine qualité du bâti et unité architecturale, alors qu'à l'intérieur des zones d'habitation se caractérise par un paysage urbain moins soigné.
La majorité des habitations sont en construction dure. On trouve des constructions en pisées dans les anciens quartiers tels que : Zaouit Sidi Taib, Chninat, Boukhrais, Rtem et Charada.
Comme dit précédemment, le développement du bâti a connu ces dernières années une croissance considérable, on constate actuellement l'existence de :
- Treize lotissements réguliers dont dix appartements appartenant aux privés, trois à l'état (D.P.H), offrant environs 3 357 lots dont 1 800 lots construits.
- Six lotissements en cours, cinq appartenant aux privés et un à l'état (ENNAHDA).
- Cinq autres lotissements dont des équipements non achevés et délaissés depuis plus de 10 ans.
- D'autres part on distingue plusieurs quartiers sous-équipés dont certains ont fait l'objet d'une étude de restructuration par la D.P.H avec les établissements E.R.A.C et A.N.H.I à savoir l'étude réalisée des quartiers : Chrarda - Chniniat - Boukrias et Rtem. Cette étude est achevée et approuvée par les services compétents.
Quand aux documents d'urbanisme, un plan d'aménagement a été établi pour le centre en 1986, et il a été modifié plusieurs fois sans qu'il ne soit approuvé. Parallèlement à ceci, un nouveau plan d'aménagement faisant inclure tout le périmètre urbain est en cours d'étude par l'Agence (AUA) suite à une convention conclue avec le conseil municipal d'Ouled-Teima.
En dépit des efforts fournis par l'État, on remarque une insuffisance des équipes médicales en fonction du nombre d'habitants. La couverture médicale est d'un médecin pour 20.000 habitants et un infirmier pour plus de 2.700 habitants.
Sorcellerie à Ouled Teima
Ouled Teima est la ville où les pratiques de magie noire, sont les plus pratiquées au Maroc.
Les hommes et les enfants sont mieux soignés que les femmes à Ouled Teima
Eu égard qu'en fonction de la société traditionnelle marocaine font que les femmes appréhendent de se faire soigner par des hommes médecins et infirmiers, les prestations sanitaires restent limitées aux habitants de sexe masculin et aux jeunes enfants, qui ont la possibilité de se déplacer dans les établissements sanitaires alors que la femme reste la plus défavorisée par cette situation.
Il y a urgence donc à promouvoir l'intégration de l'élément féminin dans des programmes de soins de santé par l'affectation de médecins et d'infirmières du sexe féminin dans les dispensaires.
Infrastructures hospitalières insuffisantes
Au Maroc, des problèmes d'inégalités en terme de couverture des prestations sanitaires et sociales subsistent entre les différentes régions et entre les catégories sociales de la population. On note pour la région une très faible couverture médicale et paramédicale et l'encadrement médical insuffisant (et une absence totale notamment en médecine spécialisée de médecine physique et de réadaptation).
Prise en charge des patients séropositifs du VIH
Au Maroc, les patients séropositifs du VIH bénéficient d'une prise en charge inégale en fonction de la région où ils vivent. Dans ce pays, les personnes atteintes du VIH ne sont pas soignées dans les centres de traitement ambulatoire (CTA) ni dans les centres de santé, mais au niveau des CHU, notamment à Rabat et à Casablanca, et dans les centres référents des hôpitaux de province. Les tests VIH auprès de la population peuvent être cependant être aisément être effectué dans les localités. Dans le Souss Massa Draa, aucune structure permanente de dépistage du virus est mise en place. La trithérapie coûte quelque 800 dirhams (+/- 80€) par personne et par mois prise en charge par les associations et le Ministère de la Santé.
D'après le professeur Himmich « Le Programme national de lutte contre le sida va commencer à acheter des médicaments génériques. Malheureusement, les fabricants indiens ne nous ont pas accordé des prix aussi faibles qu'en Afrique subsaharienne. De plus, les thérapies de deuxième et de troisième intention coûtent, plus de 15.000 dhs par mois, et restent dès lors, inaccessibles. »
Un hôpital existe à Ouled Teima, mais sert plutôt de dispensaire que d'hôpital. Un centre pour dialyse est toujours en activité.
Il faut à tout prix éviter l'infirmerie sur la route principale. (Pour l'anecdote, et à ma grande surprise un médecin privé à Ouled Teima a diagnostiqué à deux reprises une gastro-entérite chez un enfant souffrant d'une appendicite tournant à une péritonite. Ce médecin incompétent profite clairement de sa position dominante auprès d'une population largement analphabète ou ayant reçu peu d'instruction.
Il y a plusieurs mosquées à Ouled Teima
La zone commerciale est située le long de la route. Il existe également un souk avec de nombreux étals.
L'enseignement constitue un élément essentiel dans la politique d'un État et doit principalement viser à améliorer le niveau d'éducation et améliorer les ressources humaines à venir. A Ouled Teima comme dans toute la région, la scolarisation au niveau de l'enseignement secondaire reste encore insuffisante et souffre d'important problèmes matériels.
Quelques priorités dégagées :
- Lutter contre l'abandon scolaire en réelle croissance au Maroc, généralement pour des raisons économiques ;
- Généraliser l'enseignement en le rendant obligatoire ;
- Lutter contre la "précarité éducative" et renouveler la confiance des citoyens en l'Institution Scolaire Publique Marocaine victime de la mauvaise réputation héritée de plusieurs décennies d'une gestion et d'une politique aléatoires.
- École de la Comptabilité et de la Gestion - Institut Pigier
Le multimédia pour améliorer vos compétences - Institut Pigier Soucieux de mettre ses étudiants dans les meilleures conditions d'étude, PIGIER a développé en partenariat avec LSI, des services spécifiques.
Sport et infrastructure sportive
Le Club Chabab Houara est une club marocain de football évoluant en GNF 2 - En 2006/2007, le Chabab Houara a réussi l'exploit de se qualifier aux barrages pour l'accès au GNF 2 et suite après avoir battu en barrage le TAS de Casablanca, il a été promu pour la première fois de son histoire en GNF 2. En avril 2008, le club a battu le Wydad de Casablanca, par 3-1 en huitièmes de finales de la Coupe du Trône, atteignant ainsi pour la première fois de son histoire le stade des quarts de finale.
- Un terrain de football (peu fréquenté, les enfants, livrés à eux même jouent au football aux abords des très nombreux terrains vagues ou sur la voirie.
La musique et la danse
La musique, comme dans la plupart des régions du Maroc est intimement liée aux évènement familiaux (fêtes de mariage) ou les festivités populaires organisées à Ouled Teima, Cet îlot arabophone au milieu des chleuh est connue par sa musique (Mizane Houara). Une ligne de danseurs hommes est encadrée par un homme et une femme appelés à réaliser un pas de deux sous forme de duel et d'approche de séduction. Le propre de cette danse est sa richesse rythmique, une suite de rythmes binaires, ternaires et alternatifs à sept et à cinq temps démontrent la maestria des percussionnistes de Houara. En même temps, le naqous fait de furtives apparitions pour dynamiser le rythme de base tenu par la târa. (source).
Points critiques
- La ville d'Ouled Teima est une petite ville agricole touchée par la sècheresse. Le manque d'accessibilité des trottoirs n'est pas trop contraignant pour les personnes à mobilité réduite qui ont la chance d'avoir un fauteuil roulant car elles se déplacent toujours sur la chaussée, dans la circulation pourtant intense.
- Les cafés à Chicha sont ouverts dans toutes les villes du Maroc, y compris à Ouled Teima. Dans cette localité, le "service Chicha" est vendu à 10 DH. Beaucoup de jeunes s'adonnent à ce plaisir, car c'est le prix le plus bas du pays ! L'habitude qui règne au Maroc comme dans beaucoup de pays arabes, où plusieurs personnes fument le narguilé avec le même bec, est à l'origine de la transmission d'herpès, d'hépatite, de tuberculose et de mycoses sans compter, la nocivité de la substance en elle même.
- La région Souss Massa-Drâa détient le record des cas de Sida (22% des cas du Maroc). Les provinces d'Agadir, de Taroudant et d'Inzegane sont les plus touchées par ce fléau. 52% des cas recensés ont entre 30 à 44 ans; 27% entre 15 et 29 ans. La proportion de sexe féminin a augmenté ces dernières années pour atteindre entre 2001 et 2007 40%. La plupart des cas atteints ont un niveau d'instruction très bas (analphabète 40%, niveau primaire 32%, 25% niveau secondaire et 3% niveau supérieur).
Associations
- La maison des jeunes de Ouled Teima met à la disposition de l'association des locaux - La mairie de Ouled Teima soutient et encourage l'association (qui effectue de vraies mission de service public, sans y apporter de moyens financiers. L'association ne reçoit pas de subvention provinciale ou nationale.
- Ligue Marocaine de Lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissibles Section Ouled Teima
- Association TARGA pour le développement et la protection de l'environnement
- Association TENNINE Sport -Ouled Teima : Tisser des liens avec des amateurs,pratiquants et professionnels des sports d'arts martiaux plus particulièrement le Full contact et le Kick boxing.
Transports
La région Souss-Massa-Drâa est une des régions les plus vaste du pays concentrant plus de 10% de la population. Les déplacements sont difficiles du fait d'une infrastructure routière insuffisante, ou de moyenne qualité quand elle existe, mais également des faibles moyens dont dispose la population pour se déplacer.
Liens internet
- Ces dangereux pesticides dans nos fruits et légumes
- Oulad Teïma sur le site de World Gazetter, par Stefan Helders
- Oulad Teïma sur le site de Falling Rain Genomics, Inc.
- Maroc: Sida - Souss Massa-Drâa détient un triste record
- Développement Inclusif Souss-Massa-Drâa - Promouvoir un Développement Inclusif de la région Souss-Massa-Drâa au Maroc
- «La Région Souss Massa Drâa souffre de la raréfaction des ressources hydriques» : Interview : Said Larhchim, directeur au Crédit Agricole du Maroc