Balti, le rappeur officiel du gouvernement Ben Ali

Publié le 30 Avril 2009

Ceux qui croyaient que le Rap tunisien (appelé aussi Rap tounsi) allait reprendre le flambeau de la musique contestataire en seront pour leur frais. Les seuls présentés sur la scène artistiques étaient les artistes affiliés au régime politique ce qui dénotait la pauvreté de de genre musical !

Le Rap à l’origine contestataire et virulent, semble s’être accoutumé au consensus mou à l'image de la liberté d'expression à l'époque du dictateur Ben Ali ! Certains chroniqueurs vont jusqu'a utiliser le terme de "rap castré"!  Les tunisiens préfèrent actuellement des rappeurs comme El General (qui s'est fait connaître par l'internet) et surtout pas un resistant comme ils en furent beaucoup à la fin de la révolution du Jasminrésistant de la dernière minute...ou à l'annonce que le dictateur a bien fuit la Tunisie.

Bref, pour situer brièvement, le rap tunisien qui doit encore chercher son univers et son monde, il lui faut des lieux de réalisation et de production, comme des «studios d’enregistrement».
Enregistrement en studio, mixage, coaching vocal, arrangements, incursion d’instrumentations de musiciens à la séance, choix et enregistrement des voix, prise en charge de musiques existantes ou compositions originales, habillage sonore,...ce sont ici les étapes basiques d’un travail de production et de postproduction audio. Outils incontournables qui permettent d’optimiser la relation entre ingénieurs, techniciens du son et artistes, ils restent pour le rap des éléments majeurs pour le travail de création, et le côté studio représente la majorité du travail. Malheureusement, les musiciens ne parviennent pas à se produire correctement, car les moyens accordés par le ministre de la Culture n'encourragent pas les cultures du hip-hop. Les moyens de production restent très artisanaux...Un rappeur parvient toutefois à obtenir le succès, mis le rappeur Balti qui est arrivé à un moment ou le pays avait besoin d'un représentant officiel pour représenter la culture hi-hop. Le rap tunisien ne bénéficie pas l'aura du rap marocain ou algérien. Quelques artistes d'origines tunisiens parviennent à se faire connaître comme Tunisiano en France, mais il est souvent mêlé à des affaires de plagiats comme l'indique l'encyclopédie Wikipedia. Musicalement, la pauvreté du rap tunisien provient essentiellement du manque de sincérité des lyrics, mais aussi, qu'il n'a pas pu trouver des racines profondes de la tradition musicale (taqlidi) du pays. 
Le rap tunisien a souffert depuis quelques années de son absence des medias, toutes catégories confondues. Sans passages medias, surtout la radio, pas de notoriété et pas de boites de production ou de distributeurs qui prennent le risque sur des artistes. L'éclosion de Balti n'a pas vraiment été suivie d'effet puisqu'il est presque le seul à avoir le privilège de passer réguliérement sur les ondes et sporadiquement à la TV. Un nouveau media est venu au secours du rap tunisien: Facebook. Oui, j'ai bien dis Facebook, pas le web, juste Facebook.
http://3.bp.blogspot.com/_gFBY50YNdto/SXMp1xHym4I/AAAAAAAAAA4/q8qC4zckiX4/S660/1492767514_small.jpg
Balti :  (10 avril 1980), célibataire, originaire de la Médina (la Kasba ). Rappeur, compositeur, auteur et MC. Parcours : Ancien membre du groupe "Wled Bled" .
Après avoir frileusement touché frileusement à quelques thèmes politiquement correct de la société tunisienne, Balti est progressivement devenu au cours de sa carrière artistique, le Rappeur officiel du Gouvernement tunisien et reçoit de nombreuse critiques our avoir dénué le sens des lyrics de ces chansons, et critiqué pour une surmédiatisation dans le pays, où la liberté d'expression était fortement critiquée et contestée. Il participe aux campagnes mené les commandes des thèmes proposé par le gouvernement (campagne contre le tabagisme) alors qu'il est un fumeur invétéré....Il parait peu sincère par rapport aux thèmes qu'il propose.

Balti sorti un album solo non officiel en 2003 qui l'a fait connaitre dans le milieux hip-hop tunisiens. Il avait t
ravaillé sue la bande son du film "Le Prince" de Mouhamed Zran en composant et interprétant 3 titres dans le film + le générique fin. S'est produit plusieurs fois sur scéne avec des artistes International (Rohff, Tandem, FactorX, Sinik, Cheb Silim, Diam's, Amel Bent, Sniper, Nadia, Willy Denzey mais surtout la premiére partie du concert de Methodman et Redman en Allemagne).
Fondateur et membre de son actuel groupe X-Tension qui viennent de sortir leurs premier Album officiellement produit par "AD Production" en Tunisie 2006.
L'album est intitulé "Notre Monde en Vrai".
En 2010, il réalise le titre single, extrait de son prochain album intitulé "Ya galbi" qu'il chante en duo avec un choriste qui s'appelle Anis, à la voix de castré qui essaye de produire un  raï sans en avoir le talent, ni la maîtrise, ce qui fait la risée de la critique musicale et est déjà voué à l'échec!
Le titre  « Passe partout »  a déclenché une polémique et accaparé les débats sur internet, sur la presse écrite. Pourtant cet album, produit par le label Phonie, recèle d’une autre perle intitulée Veni Vedi Vici (Morceau numéro 2 sur le CD) dont les paroles très explicites sont plus que choquantes. 

La roue tourne Hiroshima est de retour sur un son, un son trop speed qui fait danser les sourds 
Les MC je les ****tous, toi et ta meuf en ***** 
Si tu veux sauver ta peau, appelle ta mère à la rescousse   

Si tu ne veux pas sentir la mort, prends garde à tes **** 
Surtout  faut pas de these, le best of the best 
Après 2PAC, B-A-L-T-I a pris la relève 
Le maître qui t’a appris à rapper était mon élève 
Ma ****, ma ****sur tes lèvres 
Et mon M-I-C en main, dans ta bouche je crache mon *****, 
mon mic, je crache mon venin… 

Du coup, sa récente collaboration avec Snoop Dogg (rappeur et producteur de films pornographiques) ne nous semble plus si surprenante car, côté paroles, Balti ne fait pas non plus dans la dentelle. 

De son côté, Phonie, en produisant et commercialisant l’album de Balti ne se fait elle pas complice de la diffusion d’une musique aussi « crue » ? Le label discographique ne devrait-il pas au minimum mentionner sur la pochette du cd  « paroles explicites - accord parental exigé » ?

Balti en pleine composition.

La musique de mon groupe se base sur trois trois styles différents mais complémentaires : le Rap, le Ragga et le R'N'B, avec des sons a mi-parcours entre l'occidental et l'oriental. Notre mot d'ordre : l'originalité. Et puis, pour X-Teansion, l'un des principes et de chanter "clean" , pas de paroles déplacées, pas de mots obscénes, c'est donc une musique que l'on pourrait prsque écouter en famille. D'ailleurs, l'un des souhaits du groupe est de voir en Tunisie s'élargir le champ des adeptes de ce genre de musique, de lui retirer de lui retirer la mauvaise image que certains lui ont donnée.

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques tunisiennes

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
LE RAP ET FAIT POUR CONTER LES RADICAUX
Répondre
M
G.G.A ft. klay BBj Bomaye لحمر (Explicit)<br /> http://youtu.be/FqkecNm4WcI
Répondre
K
<br /> Tunisie : L’Ambassade US importe le «Muslim Rap»<br /> <br /> Les propos de certains rappeurs tunisiens versent dans le religieux avec certaines glissades intégristes. Au moment où leurs répliques défrayent la chronique, l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique<br /> organise une tournée de Remarkable Current, collectif de musique hip hop adepte du «Muslim Rap».<br /> <br /> Entre influences vacillant du rock au jazz, de l'opéra aux musiques traditionnelles du monde, le groupe de rap américain Remarkable Current cultive un rap teinté de diverses couleurs musicales. Ils<br /> seront en concert ce soir, samedi 28 mai, à partir de 18h au Mad'Art de Carthage. Le groupe de rap tunisien, Empire, assurera la première partie de ce spectacle. Ce collectif artistique, se<br /> présentant comme «les ambassadeurs du hip hop du 21ème siècle», est en Tunisie pour une tournée.<br /> Remarkable Current sera sur la scène du Centre Culturel Mohamed Maarouf à Sousse, mardi 31 mai, à partir de 18h.Ensuite, les membres de ce collectif se rendront à Sfax pour faire le show à partir<br /> de 18h au Centre Culturel Mohamed Jammoussi. Vendredi 03 juin, Remarkable Current seront de retour à Tunis pour un dernier concert qui se tiendra au Centre Culturel Menzah 6. Le rappeur tunisien<br /> Niz-Art, un des pionniers du rap tunisien au sein de son groupe T-Men, partagera la scène avec Remarkable Current tout au long de la tournée. Idem pour un autre pilier de la scène hip hop locale<br /> Karoura (membre du groupe Arab Clan) et Dj Danjer, excepté le concert du 28 mai au Mad'art de Carthage. Il s'agit d'une tournée organisée par l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique en Tunisie.<br /> Les membres de Remarkable Current qui seront parmi nous sont Dj Anas Canon, fondateur de ce collectif artistique ainsi que Kumasi, Eric Rico et Azeem. Quatre ateliers se tiendront à Tunis, à Sfax<br /> et à Sousse en marge de cette tournée. Ainsi, les membres de Remarkable Current auront l'occasion de rencontrer des rappeurs tunisiens. Les ateliers seront aussi une opportunité pour débattre du<br /> rôle que le rap a joué avant et durant la Révolution Tunisienne. Des étudiants de l'Institut Supérieur de la Musique et de l'Institut Supérieur des Beaux Arts vont également participer à ces<br /> rencontres. C'est ce que nous ont affirmé des sources de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Tunis.<br /> «Mon objectif est développer une culture musulmane américaine, quelque-chose de spécialement Américain et musulman. Toute grande société ayant été exposé à l'Islam a trouvé une manière d'adapter<br /> cette religion à sa propre culture. Notre art nous pousse à se définir que se soit en tant que musulmans ou Américains et nous amène à créer une identité unique à la fois musulmane et occidentale<br /> ou américaine» écrit Anas Canon, fondateur et producteur exécutif de Remarkable Current sur le site officiel du collectif.<br /> Après Chen Lo & The Liberation Family en 2010, l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique continue à promouvoir la culture hip hop en Tunisie. Dans le cas présent, il s'agit d'un groupe dont les<br /> créations sont fortement attachées à la pensée islamique, un collectif qui se définit même comme adepte du «Muslim Rap».<br /> <br /> Thameur Mekki<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> espece de sale tocard ta la haine contre le rap tunisien tu parle des rapeur tunisien vivant en france, tunisiano il est loin devant tes faux rapeur marocain la fouine il met que des pute dans ses<br /> clip, nessbeal pareil sauf il rajoute de la drogue dedans, mais tu te prend pour qui sale chien pour parler comme ca<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> les seuls rappeurs tunisiens, hors les collabos et les neutres, ceux que Ben Ali a fabriqué ! Les seuls sont ceux qui ont libéré la Tunisie comme El General ! Jetons aux orduires, les faux<br /> jetons de Balti et ce rappeur de pacotille de Tunisiano qui ne se colle que des procès pour plagiat ! Et va crier ton vive Ben Ali ailleurs qu'ici !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> En Tunisie comme ailleurs, les rappeurs se font une place, mais font face aussi au rejet. On assiste même à des accrochages entre artistes « classiques » et rappeurs et entre membres de la société<br /> et rappeurs. Est-ce leur message qui dérange ? Est-ce que ce sont les paroles « trop crues » que les rappeurs utilisent pour transmettre leurs, paroles parfois très agressives ou alors cela<br /> tient-il à l’origine même des rappeurs qui sont nés dans les quartiers chauds de New York et qui leur colle une étiquette de bandits ?<br /> <br /> Rap et message<br /> <br /> On a beau répéter que les rappeurs viennent «de bas» et rabaissent l’art. Une chose est sure est un rappeur, même sans niveau scolaire a une large culture générale et représente un intellectuel en<br /> sens aiguisé.<br /> <br /> Le rap, émanant de la société et porteur de message de protestation sociale est certes souvent associé à la révolte. Mais ce message ne pourrait être précis et conscient si celui qui le transmet<br /> n’a pas connaissance non seulement des phénomènes et des problèmes de sa société, mais également d’une certaine évolution historique et socio-politique.<br /> <br /> Les rappeurs chez nous ont justement présenté un produit assez riche sur ce plan là. Evoquant les problèmes sociaux tels le chômage, l’immigration clandestine, la pauvreté, le manque d’intégration<br /> scolaire chez les adolescents, ils traitent également des certains problèmes touchant au conflit des civilisations, la relation entre un Occident développé et un Orient cherchant son chemin, la<br /> Palestine, l’avènement des anciennes colonisations et l’héritage qu’elles ont laissé dans les pays colonisés.<br /> <br /> Nos rappeurs font plus que transmettre un message et dans certaines de leurs chansons, ils nous présentent une analyse reliant les faits historiques et comportant causalité et conséquence.<br /> <br /> Seulement, le Rap chez nous suscite des réactions, souvent de protestation et de conflits, certains rappeurs ont même comparu devant la justice pour diffamation et injures… D’autres rappeurs<br /> suscitent la colère de toute une tranche de la société, dont ils prétendent être pourtant les défendeurs.<br /> <br /> La polémique<br /> <br /> Il y a quelques mois, une première crise a eu lieu entre la gente féminine tunisienne et un rappeur. Nos femmes ont obtenu pleinement leurs droits et assument «vaillamment» leurs responsabilités.<br /> Cela a suscité l’admiration de certains, et la « jalousie » d’autres, et cela fait que la femme tunisienne reçoit des éloges d’un côté et des critiques d’un autre. Et comme dans toute société, il<br /> arrive que certains ou certaines dérapent. Notre rappeur voulait « parler » des dévergondées et s’est attiré la foudre des femmes respectables. Non seulement les paroles de sa chanson sont dures,<br /> mais les internautes ont largement participé à cette crise en rassemblant des photos de femmes en boites de nuit et les montant en vidéo accompagnées de la chanson en question. La crise s’est à<br /> peine calmée qu’une vague de clash a commencé entre les rappeurs et voilà que dernièrement une artiste traine un rappeur devant la justice.<br /> <br /> Outre les problèmes sociaux qui sont évoqués, le rap tunisien laisse penser parfois qu’il reflète surtout le malaise existant entre hommes et femmes en Tunisie. Ces clashs entre rappeurs ou alors<br /> entre rappeurs et société ont donné lieu à un autre phénomène : des acteurs dont l’expression fut jusqu’à maintenant la prose se sont mis à la rime pour transmettre leur message. C’est ainsi qu’un<br /> acteur a produit une chanson de rap juste pour défendre les filles tunisiennes après que le rappeur les ait attaquées. On assiste alors à une surenchère des chansons dont le mot clé est : liberté<br /> d’expression et critique.<br /> <br /> Un rap «tunisifié»<br /> <br /> « L’Islam est attaqué et mon but est de transmettre un message : celui de le défendre », c’est ainsi que s’exprime l’un de nos rappeurs… Jusqu’à présent, le rap partout dans le monde, fut l’ennemi<br /> de la conformité et, du coup, il a emprunté un chemin loin de la religion. Néanmoins et en Tunisie, beaucoup de nos rappeurs évoquent la religion dans leurs chansons. Que la chanson soit dédiée aux<br /> « changements » des valeurs religieuses et à la non-conformité de certains et certaines à ces valeurs, nos rappeurs se font les nouveaux chevaliers de la religion. Modernes « templiers » ils<br /> dénoncent et attaquent ces modifications, allant même jusqu’à les classer comme cause de la décadence de l’Orient. En fait, il y a amalgame Orient/religion…<br /> <br /> Le message de rap en Tunisie se retrouve ainsi à mi-chemin entre art moderne et message qui remonte dans l’histoire, entre genre musical et le message religieux, entre révolte sociale et appel à la<br /> conformité… Il se veut défenseur de la société et se fait souvent « attaquer » par elle et surtout, on le décrit comme «agressif». Aujourd’hui, malgré «l’intellectualisme » qu’ils affichent, nos<br /> rappeurs sont critiqués par les intellectuels, en premier.<br /> <br /> On se demande alors sur l’origine de cette animosité entre nos rappeurs intellectuels et nos intellectuels classiques si les deux catégories ont pour but commun la participation à la construction<br /> de la société ! La cause tient peut-être à la différence entre modèles qu’ils veulent calquer pour construire leur utopie ou alors aux moyens, agressifs chez les uns, subtils chez les autres… Reste<br /> que sortir le rap de son contexte agressif serait le priver de son essence même…<br /> <br /> -----------------------<br /> <br /> Avis du sociologue<br /> <br /> Youssef Ben Romdhane : Violence douce<br /> <br /> Le rap est une manière « non classique » de réagir et c’est à cause de cette non-conformité qu’on le refuse. Ce refus peut-être relatif à la question d’âge ; puisque les personnes d’âge mûr ont une<br /> façon de voir les choses et de voir les autres et la vie contre laquelle s’inscrivent les rappeurs. Nous assistons avec le rap à un nouveau discours de jeunes. D’autres signes et d’autres symboles<br /> sont alors nés et ils appartiennent aux registres d’une nouvelle manière de communiquer, qui pourrait d’ailleurs déplaire. Certains la juge même vulgaire. Le rap peut également être une manière de<br /> compenser un échec par ailleurs. Les jeunes montrent à travers le rap qu’on peut réussir autrement dans la vie que par les voies classiques, à savoir les études. Ils se montrent alors capables de<br /> créativité et d’imagination. A travers le rap, les rappeurs entrent dans un contexte de compétitivité et communiquent avec eux-mêmes et entre eux. Cbr /> est un moyen de s’assumer, d’être et de<br /> s’exprimer, mais qui ne s’inscrit pas forcément dans la même façon que les autres de « penser la vie ». Les rappeurs peuvent également être ceux qui cherchent à déplaire.<br /> <br /> Pour finir, le rap pourrait être une manière inconsciente de « dire la violence ». Au lieu d’agir violemment, la violence est exprimée d’une manière sublimée, douce, feutrée et elle est ainsi<br /> canalisée. D’ailleurs, la jeunesse est synonyme de nos jours de violence.<br /> <br /> -----------------------<br /> <br /> Wajdi Trabelsi alias Mascott : «Les poètes de la rue»<br /> <br /> Le rap est une expression artistique et quant à l’agressivité qu’on accuse de véhiculer, elle dépendra plutôt du rappeur lui-même. En effet, dans le rap il existe plusieurs écoles qui ne se<br /> caractérisent pas toutes de violence ou agressivité. Il émane de la société pour la critiquer et pour parler de ses problèmes et en France, par exemple, on les appelle « les poètes de la rue ».<br /> <br /> Rappelons que les Afro-américains ont défendu leurs causes raciales, contre la marginalisation et les mauvaises conditions socio-économiques grâce au rap. C’est peut-être là une raison de déranger,<br /> qui n’est néanmoins pas la seule. Le jazz a également été attaqué à son émergence, alors qu’aujourd’hui beaucoup l’apprécient. Chaque fois qu’une nouvelle forme d’art nait, elle n’est pas<br /> facilement acceptée.<br /> <br /> Certains intellectuels refusent le rap car il touche la masse et parce qu’ils lient l’intellectualisme à l’académique et, pour eux, un rappeur ne peut pas être intellectuel puisqu’il n’a pas un<br /> niveau académique. D’ailleurs, ils devraient, dans leur lutte pour la liberté d’expression soutenir le rap, puisqu’il reste avant tout un moyen de s’exprimer. Un moyen qui est d’autant sincère, que<br /> les rappeurs viennent souvent des milieux qu’ils essayent de défendre. D’ailleurs le rap tunisien est un rap créatif et non pas imitatif.<br /> <br /> --<br /> Contact Presse:<br /> <br /> A2WM<br /> meher sdiri<br /> 20011041<br /> http://www.cibletrade.com<br /> Profil du diffuseur :<br /> http://www.categorynet.com/reseaucategorynet/profile?userid=61396<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> Merci Tousi <br /> <br /> <br /> <br />