Ouverture du 4e Festival de la chanson citadine à Annaba
Publié le 3 Septembre 2009

Le coup d'envoi de la 4ème édition du Festival national de la musique et de la chanson citadines a été donné mardi soir au Théâtre régional de Annaba dans une ambiance conviviale au grand bonheur des amateurs de malouf, de chaâbi et d'andalou.

Nadia Benyoucef (née à Bad Djedid, à la Casbah d'Alger en 1958) est une chanteuse algérienne. Elle interprète le hawzi avec un timbre vocal chaud et raffiné. Elle vit actuellement en France. Brillante interprète, élève à El-Mossilia, elle se fait connaître à El-hane oua Chabab, l'émission de télévision consacrée aux jeunes talents en 1973, alors qu'elle n'avait que quinze ans. Par le timbre chaud et fin de sa voix, elle introduit une note de fraîcheur dans l'interprétation du hawzi. Leytim lui servira de prélude avant le grand succès de Ya l'Mima, chanson qui lui a été spécialement composée par Rabah Driassa. Sa collaboration avec deux compositeurs confirmés, Mâati Bachir et Tahar Benhamed, ne lui apporte que des satisfactions Ses duos avec Abdelkader Chaou (El Waldine et Kahwa ou Latey) et Nouri Koufi (Yassadni et Lazem Tedbir) ne passeront pas inaperçus. Toutefois, la presque totalité de sa carrière reste marquée par deux personnalités : Mâati Bachir pour la composition (Aâmrat Dari, Lqit Lghzel, El Mouhami, ....). Elle quitte l'enseignement pour se consacrer à la musique et à son foyer. Questionnée sur ce qu'elle pense des partis politiques (en 1990), elle a répondu « Mon parti à moi, c'est mon public et ma politique c'est la musique. »
Chaou Abdelkader & Nadia Benyoucef - El Kahwa Ouelatay sélectionné dans Musique
Très attendu et applaudi par le public annabi, le chanteur chaâbi Abdelkader Chaou a présenté, pour sa part, lors de la première soirée de ce festival, la majorité des «tubes'» de son riche répertoire.
Il sera suivi de l'artiste Yamina qui a interprété, quant à elle, des morceaux de chansons de variétés très entraînants qui ont également charmé le public.
Auparavant, la troupe de danse classique de l'école communale de musique d’Annaba avait occupé la scène pour mettre en relief un savoir-faire qui a subjugué une assistance ravie.