Mawlid 2010 à Molenbeek-Saint-Jean, ce vendredi 26 février 2010
Publié le 23 Février 2010
Au programme musique spirituelle, restauration, stylistes marocains,...
- Grand cortège de musique soufie et traditionnelle marocaine à 17 heures à partir la rue Haeck à la rue de l'Escaut.
- Parking aisé.
- Entrée gratuite pour les femmes.
Adresse : rue de l'Escaut, n° 25 à 1080 Bruxelles
Le Prophète Sidna Mohamed (Que la Bénédiction et le Salut de Dieu soient sur Lui) est né à La Mecque, an 570 ap.J.C. La célébration de la naissance du Prophète n’était pas connue dans les premières années de l’Histoire Islamique. Cette fête a été instituée au XIème siècle en Égypte. Certains la considèrent comme une innovation. Maintenant c'est une fête nationale dans la plupart des pays arabes.
Tout comme Noël, célébrant l'anniversaire de Issa (Jésus), l'anniversaire de Prophète Sidna Mohamed (Que la Bénédiction et le Salut de Dieu soient sur Lui) n'a jamais été célébré de son époque, ni par ses compagnons, ni par les musulmans sunnites des premiers siècles. Aucune trace explicite de cette fête n'existe dans le Coran et la Sunnah. D'après les historiens Ibn Kathîr et Ibn Khallikan, elle fut instaurée bien plus tard, vers 1207, par le roi d'Erbil.
Cependant, des traces de cette célébration existent dans la tradition chiite deux siècles plus tôt. La dynastie des Fatimides avait en effet pour habitude de célébrer 4 anniversaires : celui de Prophète Sidna Mohamed (Que la Bénédiction et le Salut de Dieu soient sur Lui), d'Ali, de Fatima, et enfin du Calife au pouvoir. Les festivités se limitaient alors à des processions dans la cour du souverain, pendant la journée, ainsi qu'à trois sermons (khutbas) prononcés devant les fidèles et en présence du calife. La célébration de l'anniversaire du Prophète (ainsi que les autres anniversaires alors célébrés), fut ensuite suspendue vers 1095. Selon l'historien Ali Ibn al-Athîr, cette abolition fut décrétée à l'accession au pouvoir du nouveau vizir Al-Malik al-Afdhal, régent du calife Al-Musta'li, car non conforme au enseignements islamiques. L'historien du XIIe siècle Ibn al-Qalanisi le décrivait alors comme "un fervent croyant des doctrines de la Sunna". À sa mort, son successeur le vizir Al-Ma’mûn Al-Batâ’ihî, lui même régent du calife Mansur al-Amir Bi-Ahkamillah, émet alors en 1123 un décret officiel pour distribuer des aumônes le jour du 13 de Rabia al Awal.