Publié le 25 Octobre 2020

Peu le savent, mais Anderlecht conserve le plus petit béguinage de Belgique. Situé à deux pas de la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon, il se compose de deux maisonnettes longues et basses, construites aux XVIe et XVIIIe siècles, autour d’un jardin clos agrémenté d’un puits.

Peu le savent, mais Anderlecht conserve le plus petit béguinage de Belgique. Situé à deux pas de la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon, il se compose de deux maisonnettes longues et basses, construites aux XVIe et XVIIIe siècles, autour d’un jardin clos agrémenté d’un puits.

Ce béguinage était destiné à 8 femmes pauvres d'un âge respectable (au-delà de 40 ans). Elles avaient un accès direct à l'église via une porte dans le transept nord de l'église.

Depuis 1930, le vieux béguinage abrite un musée de folklore et d’art populaire créé par Daniel Van Damme, qui fut aussi le fondateur de la Maison d’Érasme. Avec l’aide de l’architecte Charles Van Elst, celui-ci aménagea les petites pièces qui caractérisent les deux bâtisses en intérieurs reconstitués évoquant la vie quotidienne d’autrefois : une cuisine villageoise et un bollewinkel dans l’aile droite, une chapelle, décorée de peintures murales, différentes chambres de béguines, toutes meublées de mobilier ancien, dans l’aile gauche. Les combles et d’autres salles abritent des collections archéologiques, d’art religieux et populaire, qui reflètent le riche passé d’Anderlecht. (CL 25/10/1938)

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Anderlecht, #béguinage, #Bruxelles

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Publié le 25 Octobre 2020

Qui plus est, des tonnes de carburants sont nécessaires pour le transport de ces frites qui pourraient être produites au Pérou directement ! Favoriser la consommation locale et sortir les produits de l'agriculture de l'accord de libre-échange: voici ce que réclament certaines organisations non-gouvernementales.

Pommes de terre: le véritable or des Incas.

En 2012, l’Union européenne a conclu un accord de libre-échange avec le Pérou, et la Colombie. L’Équateur a rejoint l’accord par la suite.

Un récent rapport montre que cette libéralisation des échanges commerciaux avec le Pérou, a des conséquences socio-économiques désastreuses pour 95% de paysannes et paysans péruviens qui voient arriver sur leurs marchés des produits alimentaires vendus à des prix avec lesquels ils ne peuvent pas rivaliser.

Sur la période 2014-2018, l’Union européenne a exporté au Pérou, plus de 26 000 tonnes de pommes de terre frites surgelées en provenance notamment de la Belgique et des Pays-Bas, soit une quantité trois fois plus grande qu’avant l’entrée en vigueur de cet accord.

Nos pommes de terre européennes, coupées en frites, surgelées et emballées dans des sachets en plastique parcourent la moitié de la planète pour arriver dans les supermarchés péruviens où elles sont vendues moins chères que les produits locaux. Une aberration d’autant plus grande quand on sait que le Pérou est le pays d’origine de la pomme de terre qui offre la plus grande diversité de patates au monde! Une infinie variété de pommes de terre andines, cultivées depuis des millénaires par des paysans soucieux d’en préserver toutes les diversités, est aujourd’hui menacée par l’arrivée de frites surgelées et standardisées, en provenance de l’U.E.

Ces frites européennes exportées à un moindre coût empêchent les producteurs péruviens de patates de vendre leurs propres produits sur place à un prix juste car la concurrence des pommes de terre européenne est trop forte. Résultat : les paysans péruviens ne parviennent plus à vivre de leur activité agricole.

Pérou, le pays aux plus de 3000 variétés de pommes de terre.

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange, les importations de pommes de terre transformées en provenance de l’U.E ont augmenté de plus 40% et sur la même période, le prix au kilo de la patate a baissé de 20%.

En favorisant les exportations européennes vers le Pérou, cet accord met en concurrence l’agriculture européenne, performante, industrialisée et subsidiée par la politique agricole commune (PAC) et l’agriculture péruvienne, principalement paysanne et où une grande majorité ne reçoit aucun soutien du gouvernement.

La situation pour les paysans au Pérou est précaire car ceux-ci ne bénéficient d’aucun soutien de la part du gouvernement, contrairement à l’agro-industrie qui est fortement soutenue. L’accord de libre-échange vient ainsi renforcer cette disparité et la pauvreté dans laquelle vivent déjà de nombreux paysans péruviens.

 

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Publié dans #Frites, #Pérou, #frites belges, #Belgique, #Environnement, #pommes de terre, #pauvreté

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Publié le 24 Octobre 2020

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #La Quiero a Morir, #Camilla Lour, #Francis Cabrel

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