Publié le 23 Avril 2018

Peinture de l'artiste Aborigène Sonia Kurarra. Titre : MARTUWARRA. Format : 240 x 120 cm. © Photo Aboriginal Signature Estrangin gallery with the courtesy of the artist and Mangkaja Arts.

Peinture de l'artiste Aborigène Sonia Kurarra. Titre : MARTUWARRA. Format : 240 x 120 cm. © Photo Aboriginal Signature Estrangin gallery with the courtesy of the artist and Mangkaja Arts.

Ils sont l'ADN de la terre. La Terre est leur ADN.

Jusqu'au 5 mai, à 5 mn de Tour et Taxis, nous sommes très honorés d'accueillir à Bruxelles les œuvres des grands artistes Aborigènes du Kimberley Australien dans une exposition qui décoiffe : "Our Country keeps us !"

La terre des Aborigènes Walmajarri et Wangkajunga est située aux frontières entre le Great Sandy Desert très aride et les premières rivières du Kimberley plus au nord. Au fil des générations et des saisons, leurs périples nomades les conduisait à travers ces immenses territoires, à la recherche de nourriture pour subsister en ces lieux éloignées.

Le message des Aborigènes d'Australie continue d'être d'une extrême actualité pour notre monde. Pendant 65 000 ans, au gré des changements climatiques importants, ils vont développer un lieu unique à la terre. Il la voit comme une partie d'eux-mêmes, avec une véritable intimité, un lien personnel presque ombilical. Quand en occident, des parents et une famille se projettent souvent sur leur époque et celles de leurs enfants et petits-enfants...

Chez les Aborigènes, l'échelle de temps est bien plus vaste et le lien à la nature intrinsèque et respectueux. Celle-ci doit avant tout être préservée pour assurer le prochain passage annuel après les périples codifiés nomades, et honorée pour garantir la subsistance des générations futures. Et cela fait 65 000 ans que cela dure.

Dans cette exposition "Our country keeps us", les artistes indigènes de Mangkaja Arts ont souhaité nous envoyer un message pour souligner que leur pays, leur territoire, prend soin d'eux et de nous par la même occasion pour peu que l'on respecte la terre. Peu d'êtres humains ici bas ont une vision millénaire destinée à la préservation du territoire comme les Aborigènes d'Australie.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Artistes du Paradis, #2018, #Bruxelles

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Publié le 23 Avril 2018

Adrián Pino Olivera sème la panique au musée.

Adrian Pino Olivera est un artiste espagnol de 30 ans. Il a gagné en notoriété grâce à ses performances, utilisant son corps nu comme un moyen expressif. Beaucoup le considèrent comme exhibitionniste, mais l'artiste déclare: «Je me fiche de ce que la presse écrit à mon sujet: tout le monde est libre de penser à ce qu'il veut et je ne prétends pas changer l'opinion de quiconque. Vous pouvez m'appeler exhibitionniste mais il y en a qui ont réussi à dépasser mon geste banal. Tout le monde peut se déshabiller, mais peu sont capables de se sentir libres". Son art est un acte de dévotion à la déesse Vénus. Il rêve d'un monde nouveau dans lequel l'érotisme, le corps et le désir ne sont pas conçus comme un tabou, mais sont libres de vivre.

C'est une série de micro-performances insurrectionnelles, de courtes actions pour renverser en une seconde la sérénité des espaces solennels et bureaucratiques. Ils ont tous le même développement, l'artiste se déshabille, puis prend une attitude qui recrée l'atmosphère de l'œuvre d'art devant laquelle l'acte se déroule. C'est une forme de protestation contre le sentiment de culpabilité que la religion a généré par rapport au corps, le rendant sale. Le but de ces actions est de redonner au corps nu la liberté qu'il mérite et de célébrer sa beauté.

Adrian Pino Olivera a déjà posé nu dans de grands musées d'Europe ou face à des monuments. 

C'est une série de micro-performances insurrectionnelles, de courtes actions pour renverser en une seconde la sérénité des espaces solennels et bureaucratiques. Ils ont tous le même développement, l'artiste se déshabille, puis prend une attitude qui recrée l'atmosphère de l'œuvre d'art devant laquelle l'acte se déroule. C'est une forme de protestation contre le sentiment de culpabilité que la religion a généré par rapport au corps, le rendant sale. Le but de ces actions est de redonner au corps nu la liberté qu'il mérite et de célébrer sa beauté. Adrian Pino Olivera a déjà posé nu dans de grands musées d'Europe ou face à des monuments. 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Artistes du Paradis, #Adrián Pino Olivera, #Religion

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Publié le 22 Avril 2018

Desde el Mediterráneo a China, este viaje imaginario evoca los textiles, la cerámica índigo azul del Imperio Otomano y Asia Central, esculturas y joyas de turquesa, lapislázuli y zafiro, pinturas y miniaturas, así como el famoso azul chino. Mientras que en la antigua Grecia y la época romana, el azul se consideraba un color "bárbaro", el Oriente ya lo usaba en las artes y en la vida cotidiana, ya fuera para rituales religiosos, teñido de textiles, decoración de cerámica, vidrio o para la ornamentación de joyas preciosas. Curiosamente, no fue sino hasta el siglo XII que Europa ha promovido gradualmente el color azul y todos sus matices que, hasta entonces, fueron designados solo por un vocabulario muy pobre. Pero desde la época moderna, este color se ha impuesto en Occidente, para convertirse, antes que el verde y el rojo, en el favorito de todos, simbolizando el sueño, la sabiduría y la serenidad. A partir de ahora, el azul está omnipresente a nuestro alrededor: asociado con la pureza del agua, el infinito del cielo y el mar, el aura divina o real, la ropa de trabajo y los jeans de todas las generaciones, Desde los trabajos de los artistas impresionistas y fauvistas hasta los de Matisse e Yves Klein, este color ha sido adornado con muchos atributos e innumerables expresiones que dan sentido a sus mil matices.

Mario Scolas

La ruta azul
La ruta azul

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Henri Matisse, #Peinture, #Artistes du Paradis, #Bleu

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