Le jaguar était l'un des félins en situation de danger d'extinction, cependant, des nouvelles encourageantes ont émergé au sujet de la population de ces beaux animaux.
Du Mexique à l’Argentine, le jaguar évolue dans des paysages diversifiés, entre forêts tropicales, marais, plaines et savanes. Contrairement aux autres félins, le jaguar est un excellent nageur. Il est aussi un grimpeur virtuose et est capable de tuer des animaux qui font parfois deux fois sa taille.
Depuis plus de 3 000 ans le jaguar est le symbole le plus important de Mésoamérique. Dans la culture préhispanique il est représenté dans l’art de toutes ces civilisations, des Olmèques jusqu’aux Aztèques.
La fascination qu’exerçaient ces félins sur l’imagination des peuples indigènes continua pendant la colonisation et encore de nos jours. Il représente la puissance, on peut le voir à Cacaxtla et à Tlaxcala ; des représentations de gouverneurs recouverts de sa peau, pour démontrer leur plein pouvoir sur leur peuple. Au Mexique, la première représentation du Jaguar se reflète chez les Olmèques, dans de monumentales sculptures de pierre et dans de délicates pièces de Jade.
La chasse non réglementée affecta tellement les jaguars que dans les années 1980 ils disparurent presque et malheureusement les spécialistes devaient inclure cet être vivant incomparable dans le douloureux livre rouge des espèces disparues. La situation a atteint un point si critique que, lors d'un recensement effectué en 2002, seulement 2000 spécimens vivants ont été dénombrés.
Artiste, récitant, comédien, metteur en scène, professeur et directeur honoraire du Conservatoire Royal de Bruxelles, découvreur de talents, réalisateur et organisateur de spectacles, ambassadeur de la poésie française dans le Monde...
Il est membre de l'Union des artistes du spectacle, la plus ancienne association artistique de Belgique, fondée en 1927, par Lucien Van Obbergh à la demande de l'Union des artistes de Paris2.
Biographie
Charles Kleinberg naît d'un pèrepolonaiset d'une mèregrecque, qui meurt alors qu'il n'est âgé que de six mois, Charles, à partir de l'âge de trois ans, apprend à jouer du violon, et donne déjà ses premiers concerts dès l'âge de sept ans3,4.
Son père est déporté et assassinée par les nazis àAuschwitz. Dissimulé dans une famille d'accueil, le jeune Charles échappe aux rafles ordonnées par l’occupant et devient unenfant caché5.
Il poursuis ses études à l’Athénée Royal Jules Bordet dans la capitale6.
Son professeur veut lui faire apprendre le violon et l'encourage de faire de lui un musicien plus que tout autre métier7 ; Charles finit par laisser tomber les études pour entamer le droit, puis à l'IAD, qu'il ne termine pas, parce qu'à 19 ans, il est retenu pour jouer Néron dansBritannicusàLiège. Il fait en parallèle son service militaire, à laplace Eugène FlageyàBruxelles, dans le studio 16 de l'INR, pendant un an ; il anime « La demi-heure du soldat », une émission journalière pour les troupes casernées8.
Après son service à l’armée, la station de radio, devenue entre-temps la futureRTB, l’engage comme speaker. C’est ainsi que commence sa présentation des émissions matinales dès 5 h 30 du matin. Ce sont les bulletins météo, mais aussi des communiqués à la batellerie, auxconvoyeursou des dédicaces personnelles ainsi que des informations générales. C’est le chemin nécessaire pour arriver à des émissions plus personnalisées : « Soirée intime chez Charles Kleinberg », l’émission poétique du samedi soir. Et un point d’orgue avec « Les Contes à la Veillée Radiophonique de Noël » qui durent plus de quatre heures.
Théâtre
Il est appelé par leRideau de Bruxellespour y interpréter « Oreste ». Puis il devient pensionnaire auThéâtre royal du Parc, tant dans le répertoire classique que le théâtre contemporain. Au milieu desannées 1960, il joue àParisavec laComédie-française. Il participe alors à des tournées internationales (Carthage, Kigali…).
Poésie
Enmars 1970ont lieu ses premiers récitals de poésie. L'Afrique noirel'attire et l'accueille. Il y crée alors des récitals qu'il donnera dans les écoles et universités duRwandaet duBurundi. Ses spectateurs sont autant des Africains que des Européens.
Toujours dans lesannées 1970, Charles Kleinberg propose un récital àAlbert-André Lheureux. Celui-ci est le fondateur d'un lieu littéraire baptisé l'Esprit Frappeur. De là naquirentLes Rives de la Poésie. Ce spectacle poétique se jouera dans ce petit théâtre pendant un mois. En1973, ce récital, seul en scène, fêtera sa centième représentation auCirque Royaldevant un public de 2 500 personnes. En1979, la consécration se confirme avec la millième de ce même récital, toujours au Cirque Royal, uniquement accompagné d'un guitariste.
Charles Kleinberg a été nommé professeur de déclamation auConservatoire royal de Mons, puis àBruxelles. Nombreux sont les élèves qui ont suivi ses recommandations et, actuellement, ils sont encore une centaine à occuper un poste de professeur dans une « Académie de Musique, des Arts de la Parole et de la Danse » ou dans un des troisconservatoires royauxde Belgique francophone.
Mise en scène
Lesannées 1980verront naître plusieurs mises en scène de plein air. Charles Kleinberg réalise notamment un spectacle pour lesFêtes de Wallonie(20 000 spectateurs sont présents sur laGrand-Place de Bruxelles).
Ensuite, ce sera « MonsPassé Présent » qui occupe plus de 1 000 comédiens et figurants. Pour le millénaire de Bruxelles (en 1979) c'est « Egmont » deGoetheavecBernard MarbaixetRaoul de Manez(12 000 spectateurs).
Il réalise également plusieurs conceptions des « Nuits Musicales duChâteau de Belœil ».
Bien qu'il soit amateur de grandes salles, on a pu l'écouter dans des lieux où la proximité offre une approche personnalisée et chaleureuse. C’est ainsi qu'il a joué à l'Estrille (Sablon (Bruxelles)), à laSamaritaine, à la Clarencière ou au Théâtre des Corps-Saints àAvignon.
2011-2013 :Le compagnon de route(spectacle de marionnette d’aprèsChristian Andersen, mis en scène par Radu Dinulescu). Charles Kleinberg est la voix du narrateur dans la version française. Ce spectacle a obtenu le Prix de la scénographie au Festival international de Théâtre de Baia-Mare 2011 - Scénographie deArmand Richelet…
2009 : production et direction artistique pour le film-documentaireLe Festival National de Comédie de Galati, réalisé parArmand Richelet. Images, son et montage par Armand Richelet etBélinda Leduc, photographies et assistanat à la réalisation dePhilippe Derlet.
Né en 1937 de l'union improbable d'un ashkénaze d'origine polonaise et d'une séfarade d'origine grecque, Charles Kleinberg a une petite enfance marquée par deux drames majeurs. Au tout début d...
Important anniversaire pour Charles Kleinberg. Après un long passé de comédien, Kleinberg médite sur ses choix profonds, Luc Norin,La Libre Belgiquedu.
En période d'anniversaires ; Charles Kleinberg et Emile Verhaeren, Pierre Maury,Le Soirdu.
Traité sur la tolérance, à l'XL, Voltaire, ce démocrate de choc,Jacques De Decker,Le Soirdu.
Charles Kleinberg, Prix Adam de poèsie,Le Matindu.
Les récits de l’écrivain et réalisateur finlando-irakien Hassan Blasim font découvrir un monde à la fois choquant et magique, où réalité brute et monde imaginaire absurde vont de pair. On retrouve dans son œuvre l’écho de Franz Kafka, Jorge Luis Borges et Roberto Bolaño. The Guardian le décrit comme étant « sans doute l’un des plus grands écrivains de fiction arabe vivants ». Ses livres ont été traduits en 20 langues et ont été couronnés par de nombreux prix, dont l’Independent Foreign Fiction Prize, décerné pour la première fois à un écrivain arabe. À BOZAR, Blasim évoque sa vie et son œuvre avec Annelies Verbeke et lira des extraits de son recueil Cadavre expo, traduit en français en 2017.
Hassan Blasim, écrivain et cinéaste, est né à Bagdad en 1973. Il réalise ses premiers courts-métrages encore étudiant à l’Académie. Au Kurdistan irakien, il réalise Wounded Camera, sous le pseudonyme Ouazad Othman, « homme libre » en kurde. Le film décrit l’exil forcé des populations kurdes suite à l’invasion des troupes de Saddam et critique ouvertement le régime. Dans l’impossibilité de rester au Kurdistan ou de retourner à Baghdad, Hassan Blasim prend la fuite en 2000. Depuis 2004, il a trouvé refuge en Finlande, après 4 ans d’exil clandestin. Il y réalise des courts-métrages et nouvelles pour la télévision finlandaise. Son œuvre de nouvelliste a été révélée par la publication au Royaume-Uni de The Madman of Freedom Square, son premier recueil de nouvelles, immédiatement sélectionné pour le Independent Foreign Fiction Prize (2010). A sa sortie, The Corpse Exhibition (Cadavre Expo) est l’un des 4 lauréats du PEN Writers in Translation Award. En 2014, l’attribution du Independent Foreign Fiction Prize pour Iraqi Christ l’impose comme une figure de proue de la nouvelle génération de la littérature arabophone. Hassan Blasim est le premier auteur arabe à être récompensé par ce prix. En cours de traduction dans une vingtaine de pays, Cadavre Expo est son premier livre publié en français.
DATE Mer 14 fév 2018 20:00 → 22:00
LIEU Palais des Beaux-Arts TerArken Rue Ravenstein 23 1000 BRUXELLES