Publié le 9 Janvier 2018

El moño, las pestañas, las pupilas,
el peroné, la tibia, las narices,
la frente, los tobillos, las axilas,
el menisco, la aorta, las varices.

La garganta, los párpados, las cejas,
las plantas de los pies, la comisura,
los cabellos, el coxis, las orejas,
los nervios, la matriz, la dentadura.

Las encías, las nalgas, los tendones,
la rabadilla, el vientre, las costillas,
los húmeros, el pubis, los talones.

La clavícula, el cráneo, la papada,
el clítoris, el alma, las cosquillas,
esa es mi patria, alrededor no hay nada

Poema: Alrededor no hay nada
Año: 2000
Letra: Joaquín Sabina

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Joaquín Sabina

Repost0

Publié le 9 Janvier 2018

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #La Malagueña', #Malagueña Salerosa, #Musique mexicaine, #Jair Santrich, #A Otro Nivel

Repost0

Publié le 9 Janvier 2018

Il y a des chansons qui ont une mélodie spéciale qui les rendent uniques, il y a des chansons qui ont des paroles tellement accomplie que tout verset a du sens par lui-même, il y a des chansons qui sont interprétées par des voix différentes et qui renaissent, Peces de Ciudad répond à toutes ces exigences. Joaquín Sabina l'a composé et l'a donné à Ana Belén pour son album éponyme.

La chanson a une mélodie très harmonieuse et lente qui nous amène aux endroits qu'elle décrit. Plus tard, Peces de Ciudad a été interprété par Joaquín lui-même en introduisant quelques petits changements dans les paroles. 

Peces de ciudad est une chanson très poétique, très artistique et en tant que telle, elle fait d'innombrables références à des lieux et des personnages. Ce n'est pas en vain que la chanson commence dans une gare, lieu auquel Joaquin a fait de nombreuses références tout au long de sa carrière; dans ce cas, c'est Austerlitz, l'une des six gares de Paris. Il n'y a pas de meilleur point de départ pour une chanson d'amour et d'indifférence qu'une station parisienne au bord de la Seine. Nous sommes souvent aveuglés par les apparences, par la nouveauté, par la tentation ou par le caprice et nous oublions ce que nous avons. À ce stade, nous oublions Paris et nous trouvons Amsterdam. Ce changement n'est pas trivial, à Paris vous tombez amoureux mais les charmes d'Amsterdam signifient que vous ne pouvez pas refuser leur appel. Cependant, après coup, vous regretterez probablement d'avoir quitté Paris, et vous ne pourrez pas y retourner parce que vous serez à Amsterdam, qui est à son tour une chanson de Brel dans laquelle il parle des difficultés que traversent les marins. C'est évidemment une chanson d'amour, mais je ne la mettrais pas seulement là, elle fait aussi une critique de la décadence du monde dans lequel nous vivons. Des rêves que vous avez et de la réalité que vous vous trouvez. C'est peut-être pourquoi la prochaine ville apparaît, New York. Dans un lieu où la liberté est le symbole qui l'identifie dans le monde entier, le pays où tout le monde cherche à réaliser son rêve, où il pense que le succès est assuré.

Se peinaba a lo garçon
la viajera que quiso enseñarme a besar
en la gare d’Austerlitz.

Primavera de un amor
amarillo y frugal como el sol
del veranillo de san Martín.

Hay quien dice que fui yo
el primero en olvidar
cuando en un si bemol de Jacques Brel
conocí a mademoiselle Amsterdam.

En la fatua Nueva York
da más sombra que los limoneros
la estatua de la libertad,

pero en desolation row
las sirenas de los petroleros
no dejan reír ni volar

y, en el coro de Babel,
desafina un español.
No hay más ley que la ley del tesoro
en las minas del rey Salomón.

Y desafiando el oleaje
sin timón ni timonel,
por mis sueños va, ligero de equipaje,
sobre un cascarón de nuez,
mi corazón de viaje,
luciendo los tatuajes
de un pasado bucanero,
de un velero al abordaje,
de un no te quiero querer.

Y cómo huir
cuando no quedan
islas para naufragar
al país
donde los sabios se retiran
del agravio de buscar
labios que sacan de quicio,
mentiras que ganan juicios
tan sumarios que envilecen
el cristal de los acuarios
de los peces de ciudad

que mordieron el anzuelo,
que bucean a ras del suelo,
que no merecen nadar.

El Dorado era un champú,
la virtud unos brazos en cruz,
el pecado una página web.

En Comala comprendí
que al lugar donde has sido feliz
no debieras tratar de volver.

Cuando en vuelo regular
pisé el cielo de Madrid
me esperaba una recién casada
que no se acordaba de mí.

Y desafiando el oleaje
sin timón ni timonel,
por mis venas va, ligero de equipaje,
sobre un cascarón de nuez,
mi corazón de viaje,
luciendo los tatuajes
de un pasado bucanero,
de un velero al abordaje,
de un liguero de mujer.

Y cómo huir
cuando no quedan
islas para naufragar
al país
donde los sabios se retiran
del agravio de buscar
labios que sacan de quicio,
mentiras que ganan juicios
tan sumarios que envilecen
el cristal de los acuarios
de los peces de ciudad

que perdieron las agallas
en un banco de morralla,
en una playa sin mar.

Dans un monde comme celui dans lequel nous vivons, où presque tout est régi par des lois, il y a certaines choses dans lesquelles la logique ne gouverne jamais. Quand nous visons quelque chose d'aussi grand que le trésor du roi Salomon, nous n'arrêtons pas de penser, nous ne faisons pas de plan stratégique; nous agissons simplement sur l'instinct. Dans ces moments nous n'avons pas de lois, nous n'avons pas d'impératifs moraux, nous n'avons qu'un but et une décision ferme, de franchir les premiers. C'est dans ces instants où la nature humaine nous surprend, quand nous arrivons à sortir les lapins du chapeau ou à allumer l'ampoule. L'inconvénient de ces choses est que nous n'avons pas tous les mêmes objectifs, et ils ne sont pas toujours bons.

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Joaquín Sabina, #Peces de Ciudad, #Pancho Varona

Repost0