Publié le 9 Mars 2017

Shpielberg performs Arum Dem Fayer featuring Svetlana Kundish and Mendy Cahan

Shpielberg is Daniel Hoffman - violin, Tal Kuhn - contrabass, Eli Preminger - Trumpet, Yair Salzman - drums, and Ira Shiran - accordion.


Arum dem fayer Around the campfire

Mir zingen lider We sing songs

Di nakht iz tayer The night is sweet

Me vert nit mider We don't get tired

Un zol der fayer And if the fire

Farloshn vern Goes out

Shaynt oyf der himl The heavens shine

Mit zayne shtern With their stars

To kroynt di kep So crown our heads

Mit blumen-kranstn With flower garlands

Arum dem fayer Around the fire

Mirn freylekh tantsn We'll dance happily

Vayl tants un lider Since dance and songs

Iz undzer lebn Are our life

Dernokh in shlof And then in sleep

Khaloymes shvebn We spin dreams

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Yiddish Song

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Publié le 9 Mars 2017

photo by Dani Machlis

photo by Dani Machlis

Di Tsaytmashin is a new early music ensemble with toes in the bending time and sands of the Negev and head in the clouds of early 18th Century Europe.

This is a musical realisation by Avishai Fisz of Shavuot from "Sefer Simkhes Haneyfesh" from a performance at the Felicja Blumenthal Music Center in Tel Aviv. The language is an old form of Yiddish from Western Europe.

Sefer Simkhes Haneyfesh ("The Book of the Rejoicing Soul") is an Ashkenazi songbook first published in Bavaria towards the end of the 17th century, containing songs of morality for the Jewish home. The songs describe in very witty rhymes the diversity of customs for the various Jewish holidays, the exalted consciousness attained by following the jewish tradition, and the pure joy of believing in god. The language of the songs is a form of Old Yiddish, and the musical notation for the songs- the only musical notation existing today for works of Jewish music written in that period-reveal a mesmerizing musical pastiche, spanning from pure baroque polyphony to very spicy folktunes.

Di Tsaytmashin (Yiddish for "the Time Machine") Ensemble is dedicated to reviving both the text and music of this unforgettable work, never yet heard since the 17th century.

Avishai Fisz (voice, compositions and arrangements)
Bari Moscovitz (theorbo)
Ayela Seidelman (cello)
Adi Silberberg (recorders)
Daniel Hoffman (violin)
Oren Fried (percussion)

Video filmed by Pazit Dank
Edited by Nir Waxman

Di Tsaytmashin - Yiddish Baroque Music

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Di Tsaytmashin, #Avishai Fisz, #Musiques du monde

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Publié le 9 Mars 2017

Albert-André Lheureux est un metteur en scène belge d'expression francophone, né à Uccle en 1945. Étudiant à l'Athénée Fernand Blum de Schaerbeek, il crée en 1963, à l’âge de 18 ans dans la maison de ses parents, le Théâtre de l’Esprit Frappeur à Bruxelles. Il est ensuite désigné comme directeur artistique du Palais des Sports et du Spectacle de Bruxelles (Forest National) et crée le Théâtre du Jardin botanique à Bruxelles. Parallèlement, en 1986, il est chargé de faire renaître le Théâtre du Résidence Palace. Depuis la création de l'Esprit Frappeur, tout en pratiquant son premier métier de comédien, il signe dans de nombreux pays de nombreuses mises en scène pour le théâtre. Les productions d'Albert-André Lheureux ont été présentées en Afrique, en Amérique, en Russie et ex-républiques soviétiques, ainsi que dans de nombreux pays européens. 

Albert-André Lheureux est un metteur en scène belge d'expression francophone, né à Uccle en 1945. Étudiant à l'Athénée Fernand Blum de Schaerbeek, il crée en 1963, à l’âge de 18 ans dans la maison de ses parents, le Théâtre de l’Esprit Frappeur à Bruxelles. Il est ensuite désigné comme directeur artistique du Palais des Sports et du Spectacle de Bruxelles (Forest National) et crée le Théâtre du Jardin botanique à Bruxelles. Parallèlement, en 1986, il est chargé de faire renaître le Théâtre du Résidence Palace. Depuis la création de l'Esprit Frappeur, tout en pratiquant son premier métier de comédien, il signe dans de nombreux pays de nombreuses mises en scène pour le théâtre. Les productions d'Albert-André Lheureux ont été présentées en Afrique, en Amérique, en Russie et ex-républiques soviétiques, ainsi que dans de nombreux pays européens. 

Fondateur à l'âge de 18 ans du «Théâtre de l'Esprit Frappeur» en Belgique, Albert-André Lheureux est ensuite nommé directeur artistique et technique du « Palais des Sports et du Spectacle » de Bruxelles (Forest National), puis il crée le « Théâtre du Jardin Botanique » et, en 1986, fait renaître le  «Théâtre du Résidence Palace» à Bruxelles.

Depuis 1963, tout en pratiquant son premier métier de comédien, il signe en Belgique et dans de nombreux pays plus de 70 mises en scène pour le théâtre dramatique.

En dehors du grand répertoire classique ou contemporain (Molière, Musset, Racine … Albee, Büchner, Gracq , Ionesco … James, Picasso, Saunders, Wedekind), il crée mondialement en langue française de nombreuses pièces marquantes : « Madame de Sade » (Mishima), « Les Sept manières de traverser la rivière » (De Boer), « La Passion selon Pier Paolo Pasolini » (Kalisky), « Le Siège d’Ostende » (De Ghelderode), « Parle bas, sinon je crie » (Assunção), « Vendredi ou les limbes du Pacifique » (Tournier), « Alexis ou le traité du vain combat » (Yourcenar),,,Albert-André Lheureux entame parallèlement en 1983 une carrière de metteur en scène d'Opéra (une soixantaine de spectacles à ce jour) : « L’Enfant et les Sortilèges » (Ravel) pour l'Opéra Royal de Wallonie où il retournera régulièrement: « Les Diables de Loudun » (Penderecki), « Samson et Dalila » (Saint-Saëns) au Palais des Sports, « Cyrano de Bergerac » (Danblon), « Jeanne la Folle »  (Michel), « Die Zauberflöte » ( Mozart), « Faust » ( Gounod) et « Otello » (Verdi).

A l'Opéra des Flandres, il met en scène « L’Homme de la Mancha » (Leigh et Wasserman) et « La Cenerentola » (Rossini).

Pour l'Opéra du Rhin, il réalise les mises en scène de « Cosi fan tutte », « Die Entführung aus dem Serail », « Don Giovanni » (Mozart), « Orphée » (Gagneux), « La Khovanchtchina » (Moussorgski).

A l'Opéra National de Pologne (Teatr Wielki de Varsovie), il réalise « Czarna Maska » (Penderecki) et « La Bohème » (Puccini).

A l'Opéra National de Bulgarie (Sofia), « Otello » (Verdi).

A l'Opéra National d'Irlande (Opera  Ireland ) , ( Dublin ), « Fidelio » (Beethoven).

A l’Opéra National d’Estonie (Tallinn), « Carmen » (Bizet).

Au Vanemuine Opera dEstonie ( Tartu ), « Werther » (Massenet).

En Allemagne, il travaille pour l'Opéra de Karlsruhe où il monte « Die Schwarze Maske » 
(Penderecki) et « Ariadne auf Naxos » (Strauss).

En Espagne, il réalise « Faust » (Gounod) et « Les Huguenots » (Meyerbeer) pour l’Opéra de Bilbao; « Roméo et Juliette » (Gounod) et « Manon Lescaut » (Puccini) pour l’Opéra de Las Palmas.

Aux U.S.A. , il travaille pour l'Indiana University Opera ( I.U.O. ) où il met en scène

« Cendrillon » de Massenet.

C’est en France qu’il met en scène le plus souvent ( pour les opéras d'Angers, Bordeaux, Colmar, Marseille, Massy, Metz, Mulhouse, Reims, Rennes, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulon, Tours, Vichy…) : une trentaine d’ouvrages différents dont « Roméo et Juliette », « Faust » , « Mireille » (Gounod) ; « Il Barbiere di Siviglia » (Rossini) ; « Sigurd » (Reyer) ; « Les Traverses du Temps » (Prodromidès).

A Paris, il met en scène pour le théâtre, au Théâtre National de Chaillot, à l’Espace Pierre Cardin, au  Théâtre Comedia , à la Pépinière Théâtre, au Théâtre de l'Ouest Parisien, au Théâtre Hébertot, au Petit Montparnasse, à l‘Essaïon, au  Vingtième Théâtre, au Théâtre de la Huchette,,,

En Belgique, il met en scène dans les quatre théâtres qu'il a dirigés, mais aussi, notamment,

au Théâtre National , au Théâtre Royal du Parc, au Rideau de Bruxelles, au Théâtre Royal

des Galeries, au Théâtre de la Place, au Théâtre Royal Flamand...

Beaucoup de ses productions ont été présentées en Afrique, en Amérique Latine, en Amérique du Nord, en Russie et dans de nombreux pays européens.

Il se spécialise également dans la réalisation de très grands spectacles de plein air « Brel, tu chantes encore », « La Flûte Enchantée » et « Carmen » qui ont touché plus de 100.000 spectateurs entre la Belgique, l’Espagne, Chypre et la Suède, ces derniers étés.

Il  est pendant trois saisons (2000, 2001, 2002) conseiller artistique du festival d'Opéra en plein air de Chypre.

Albert-André Lheureux a enseigné l'interprétation à l’École Nationale de Théâtre du Canada.  Il a obtenu divers prix dont le Grand Prix International du Court-Métrage au Brésil pour « Possession du Condamné » d'après Jean Genet, et le Grand Prix de la Société Belge des Auteurs. Il a été nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture et de la Communication en France.

 

Jacques Hustin dans : Quai des rêves, spectacle musical d' Albert-André LHEUREUX

Jacques Hustin dans : Quai des rêves, spectacle musical d' Albert-André LHEUREUX

Après plusieurs années dans le laboratoire de développements et de tirages Meuter-Titra, le père d’Albert-André Lheureux, cinéaste, installe sa famille et son propre laboratoire « Louis Lheureux » à Saint-Josse, quartier Nord, lieu-dit des métiers du 7e Art, Albert-André a alors 7 ans. Sa mère, directrice de l’école Frans Fischer à Schaerbeek, est professeur de psycho-pédagogie (première femme diplômée de l’ULB dans cette section). Baigné dans l’imaginaire et sensibilisé aux relations humaines, le jeune garçon découvre très tôt la magie et les mécanismes du cinéma. Régulièrement ouvreur, les week-ends, dans un cinéma provincial à Vezin (Andenne), il pouvait regarder cinq fois le même film sans s’ennuyer.

En 1961, la famille est endeuillée par la disparition de Raymond, le frère d'Albert-André dans un accident de voiture. Pour exorciser cette terrible épreuve, le papa part un an au Congo, en tant que cinéaste, pour L'Union Minière du Haut-Katanga tandis qu'Albert-André s'investit pleinement dans sa passion : le théâtre.

La maison familiale possède deux entrées : l'une au 28 de la rue Josaphat (qui abrite le laboratoire de cinéma et la salle de projection 24 places) et l'autre au 101, rue de la Limite. A l'âge de 18 ans…c'était en 1963… dans les caves de la maison familiale, le Théâtre de « l'Esprit Frappeur » ouvre ses portes. Les professionnels sont nombreux à le fréquenter : Claude Etienne (ex-Directeur du Rideau de Bruxelles), Georges Sion, Raymond Jérôme, Maurice Béjart, Gilbert Bécaud, ne manquent pas de se cogner
la tête sous les voûtes et prennent place sur des chaises d’Eglise, chinées à l’improviste.

« L'Esprit Frappeur », première jeune compagnie de la Communauté française de Belgique, compte une centaine de spectacles à son actif. Mais c'est d'abord un lieu d'innovation où beaucoup de jeunes talents
belges trouvent un espace d'expression et seront révélés au public : des comédiens, des chanteurs mais aussi des metteurs en scène, des techniciens et des décorateurs : Jacques & Armand De Decker, Julos Beaucarne, Marie Collins, Richard Olivier, Marie-Claire Beyer, Pietro Pizzuti…

Albert-André Lheureux, comédien formé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion), trouve un costume à sa mesure, celui de metteur en scène, qu’il porte avec dynamisme et audace. Il exige l’inattendu, privilégiant la création plutôt que le répertoire, il demeure en constante recherche de formes nouvelles, tant dans la mise en scène que dans l'écriture dramatique. Il reste soucieux de permettre aux oeuvres, parfois complexes, d’arriver au grand public, comme un rôle de traducteur qui transmet les clefs de lecture, par le choix de l'image, des dialogues, de la musique, de la lumière et de la scénographie.

Le Bourgmestre Guy Cudell est lui aussi un habitué de « l'Esprit Frappeur ». Il lui accorde ses premières subventions et l'aide même à installer les plaques signalétiques fléchant la route qui mène au théâtre.
Le parcours d'Albert-André Lheureux ne s'arrête pas là, au contraire, partant d’abord un rayonnement régional, son aura et sa renommée n'auront de cesse de s'étendre. Tout en conservant « l'Esprit Frappeur », Albert-André est nommé, de 1973 à 1975, directeur artistique et technique à Forest-National. Période au cours de laquelle il assure près de 250 représentations. Il acquiert une nouvelle expérience de grands spectacles et événements pour le tout public, que ce soit du cirque, de la variété, du ballet, et même du sport ; avec notamment Maurice Béjart, Marlène Dietrich, Frank Sinatra, les Rollings Stones, le cirque de Moscou, le British Tatoo, Holiday on Ice…

Ensuite en 1976, il crée et prend la direction du « Théâtre du Jardin Botanique » (ancien musée du Bois géré par le Ministère de l'Agriculture) faisant ainsi passer la destination de cet édifice de l'agriculture à la culture ! Plus tard, Guy Cudell, alors Président de l'association, le désigne avec le CA comme « premier conseiller » chargé du théâtre et de la danse au Botanique, devenu le centre culturel de la Communauté française.

Outre son théâtre à la rue Josaphat et ses activités au Botanique, il monte un spectacle de théâtre sur Pier Paolo Pasolini au Mirano, et dans la Salle Guy Cudell, rue des Deux Eglises (« Les sept manières de
traverser la rivière » (De Boer)). Et aussi « Brel, en mille temps» (1983)… un spectacle qui se révèlera important pour les jeunes talents comme Jofroi, Philippe Lafontaine, Dany Klein (de Vaya con dios) et Maurane.
Au-delà de son répertoire classique et contemporain, il crée mondialement, en langue française, de nombreux événements marquants : «Le Désir attrapé par la queue » (Picasso), « Madame de Sade » (Mishima)…

En 1986, « l’Esprit Frappeur », quitte Saint-Josse pour faire renaître le « Théâtre du Résidence Palace », rue de la Loi, en plein quartier européen.
Lorsque prend fin cette grande aventure au Résidence Palace, Albert-André se partage entre Bruxelles et Paris ; commence alors une carrière internationale dans le théâtre dramatique et l'opéra avec plus de
70 mises en scènes dans de nombreux pays. Ses productions d’art Lyrique sont présentées dans le monde entier et sa fantaisie alliée à un professionnalisme jamais mis en défaut sont reconnus par tous.
Ces derniers étés, on l’a retrouvé notamment dans la réalisation de grand spectacles en plein air : « Brel tu chantes encore », « La Flûte enchantée » ou « Carmen » ont été vus par plus de 100 000 spectateurs européens.

Professeur d’interprétation à l’Ecole Nationale de Théâtre du Canada, conseiller artistique (2000-2003) du festival d’Opéra en plein air de Chypre… Avec une telle carrière de gestionnaire culturel, légitimement
ce « chef d’orchestre » a obtenu divers prix dont le Grand Prix International du Court-Métrage au Brésil pour Possession du Condamné d'après Jean Genet, et le Grand Prix de la SABAM - Société Belge des Auteurs (Prix Ghelderode) pour avoir mis en scène les créations de 40 auteurs belges. Il a également été nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture et de la Communication en France.

C’est aujourd’hui au tour de la commune de Saint-Josse de célébrer les origines de l’artiste et de faire citoyen d’honneur Albert-André Lheureux, (r)éveillant la mémoire collective autour de sa création du théâtre de « l'Esprit Frappeur ».

Illlustration , pleine page, de la lettre L du Nouveau Dictionnaire des Belge ( Editions LE CRI )

LHEUREUX Albert-André. (Bruxelles, 1945).  Homme de théâtre francophone. Élève de Claude Etienne et Julien  Bertheau.  Il créa dès 1963 le théâtre de l'Esprit frappeur, première jeune compagnie dans l'histoire de son pays où bon nombre d'auteurs, metteurs en scène et comédiens ont trouvé à s'exprimer.  Il a monté les pièces les plus audacieuses du répertoire du XXème siècle : Le Désir attrapé par la queue, Les Sept Manières de traverser la rivière, L'Obsédé, Madame de Sade, Les Désirables, La Passion selon Pasolini, etc. 

En 1978, il monte une importante saison d'auteurs belges à Bruxelles.  Directeur de Forest National - où il reçut Marlène  Dietrich en pleine période « rétro » - il a également pris la direction du théâtre du Jardin Botanique.  Il fit jouer Lola  Bobesco et donna à bien des théâtres «le choc salutaire ». Il anima le théâtre du Résidence Palace à Bruxelles et poursuivit par ailleurs une carrière internationale pour le théâtre dramatique.

Il entame en 1983 une activité de metteur en scène d'opéra pour l'Opéra Royal de Wallonie (il monte Samson et Dalila, Die Zauberflöte, Faust, Otello).  Les scènes d'opéra d'Europe - de l'Allemagne à l'Irlande en passant par la Bulgarie et bien entendu la France - lui demanderont des mises en scène toutes signées par sa fantaisie alliée à un professionnalisme jamais mis en défaut.  On se souviendra également de son spectacle Brel en mille temps.  Il a écrit Les Gens de mon pays, réalisé un film d'après Jean Genet, Le condamné à mort, ouvrant la voie à un cinéma "sexuellement engagé".

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Belgique, #metteur en scène, #Albert-André Lheureux

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