Publié le 10 Février 2016

Cet ouvrage de 234 pages (grand format) vise, selon son auteur, à contribuer aux efforts déployés en matière de préservation du patrimoine musical de la ville ocre, depuis les années trente du siècle dernier, contre l'oubli et la disparition.

Cet ouvrage de 234 pages (grand format) vise, selon son auteur, à contribuer aux efforts déployés en matière de préservation du patrimoine musical de la ville ocre, depuis les années trente du siècle dernier, contre l'oubli et la disparition.

L'introduction de ce livre, qui se décline en sept chapitres, définit les différents rituels, coutumes et traditions qui s'accompagnaient de diverses formes de chants et de musiques, en énumérant les monuments, lieux et espaces qui ont enchanté les fans et les stars des chansons populaires, modernes et classiques à Marrakech. 

Ce recueil revient particulièrement sur le patrimoine musical local, notamment l'art d'Al Aita, les troupes populaires classiques et modernes, et le malhoun, en plus des chants populaires soufis et la mémoire musicale de la Place Jamaa Lafna. 

L'ouvrage renferme également des données rares sur la vie et l'œuvre des musiciens, ainsi que sur les différents aspects de la vie à Marrakech, notamment les espaces culturels, sociaux et artistiques depuis les années vingt du siècle dernier, outre des extraits de textes musicaux, des titres de chansons et des noms de nombre de compositeurs et chanteurs.

 

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques marocaines, #Musiques traditionnelles marocaines, #melhoun marocain, #2016

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Publié le 9 Février 2016

Les "Gilles de Binche" ont été présentés à la reine de France, Marie-Thérèse d'Autriche, épouse de Louis XIV, et fille du roi Philippe IV d'Espagne, après la victoire d'Arras, et l'annexion à la France des anciennes provinces du nord de l'Espagne. Les Gilles personnifiaient les Indiens des Andes, quelque chose de similaire à ce que l'on peut trouver dans le folklore bolivien, et notamment à Tarija. Les masques blancs des "Gilles" avaient des raisons esthétiques, puisqu'ils cachaient les visages "sales" des gens, pour la plupart des charbonniers.

Le carnaval de Binche est un des plus anciens carnavals de Belgique. Il a été reconnu en 2003, par l'UNESCO comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité.

Le carnaval de Binche est un des plus anciens carnavals de Belgique. Il a été reconnu en 2003, par l'UNESCO comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité.

Selon Samuel Glotz, docteur en lettres et historien, le gille serait, même si le thème est impropre, « un prêtre ou un Shaman d’une religion disparue ». Le gille est un lointain cousin du “Gille” de la « Comedia dell Arte » et son nom serait donc issu de cette période lorsque des troupes de théâtre ambulant seraient venues dans nos régions au XVIème siècle. C’est de cette époque aussi que viennent les Pierrots et les Arlequins. Mais c’est le théâtre français qui a ajouté le personnage de “Gille” qui était un doublon du Pierrot : un peu naïf et en quelque sorte le « speaker » de la pièce. Les traditions carnavalesques binchoises sont plus anciennes et remontent au XIVème siècle. Durant les jours gras qui précédaient le carême, période d’abstinence totale, l’Eglise catholique permettait, sous réserve, une débauche quasiment totale. Cette fête traditionnelle est venue jusque chez nous et a subi une évolution. En 1395, on mentionne déjà un Carnaval de Binche que l’on nommait Quaresmiaux ou Caresmiaux et on évoquait déjà le Cras Dimence.

Une facette de notre folklore a tout du religieux de par son sérieux et sa rigueur ! On peut trouver des indices dans les rites ancestraux, magiques et religieux qui avaient pour but premier de chasser le mauvais esprit, de combattre les forces du mal en faisant appel à des forces magiques au travers de la danse et au moyen de l’offrande pour assurer la fertilité des champs et la fécondité des femmes. C’est en quelque sorte la fête du renouveau printanier.

Le carnaval de Binche se déroule tous les ans, du Dimanche Gras au Mardi-Gras. La date varie chaque année en fonction de Pâques;Avant le jeûne, il est bon de se défouler ! Ainsi la semaine des sept jours gras précède les 40 jours maigres de carême ! Le Mardi gras est le dernier des jours gras, celui qui est fêté avec le plus d'éclat ! Au jeûne et à l'abstinence s'oppose alors le carnaval. Le carnaval vient du latin médiéval carne levare : enlever la viande (des repas). La viande désignant le gras que l'on mange les jours gras (Autrefois, on les appelait aussi les jours charnels). Le carnaval a le même sens que le carême-entrant ou carême-prenant qui désignaient, à l'origine, le début du carême. Ces termes ont ensuite désigné la fête clôturant les derniers jours avant le carême. Aujourd'hui, le jeûne n'est guère pratiqué et se limite essentiellement au Vendredi saint, jour durant lequel les catholiques s'abstiennent de manger de la viande.

 
 

Le tambour est l'instrument principal pour le Gille, il marque la cadence. 26 airs traditionnels se sont ajoutés, à la fin du 19ème siècle, à l'Avant diner qui est, lui, uniquement battu par les tambours.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Carnaval, #Gilles, #Binche, #Belgique, #Religion, #carême

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Publié le 8 Février 2016

Eduard Van De Walle est un chanteur belge né le 12 juillet 1932 à Zelzate. Au cours de sa carrière, il est parvenu à faire connaitre ses hits aux quatre coins du globe. Il était particulièrement populaire au sein de la diaspora flamande des Etats-Unis et du Canada, mais il avait également effectué des tournées en URSS et en Chine. Eddy Wally avait d’ailleurs interprété son célèbre titre "Chérie" en chinois. Il s’était autoproclamé "The Voice of Europe", en référence à son idole Frank Sinatra.

En dehors et sur la scène, Eddy Wally se présentait habillé de costumes étincelants, brillants et chers. Ils se caractérisaient par un style kitsch, réminiscence de Liberace. La garde-robe extravagante d'Eddy Wally avait été acquise par le Stedelijk Modemuseum de Hasselt en 2004, et avait été présentée sous le titre de Eddy Wally's Geweldige Garderobe. Cette exposition consistait de 115 habits faits sur mesure, chacun étant évalué à 5 000 € l'unité

En dehors et sur la scène, Eddy Wally se présentait habillé de costumes étincelants, brillants et chers. Ils se caractérisaient par un style kitsch, réminiscence de Liberace. La garde-robe extravagante d'Eddy Wally avait été acquise par le Stedelijk Modemuseum de Hasselt en 2004, et avait été présentée sous le titre de Eddy Wally's Geweldige Garderobe. Cette exposition consistait de 115 habits faits sur mesure, chacun étant évalué à 5 000 € l'unité

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #2016, #Artistes du Paradis, #décès, #chanteur belge, #Belgique, #Eddy Wally

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