Publié le 17 Avril 2016

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musique arabo-andalouse

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Publié le 16 Avril 2016

Abderrahim Abdelmoumen et Sergio Gomez Delgado

Natif de Tanger, Abderrahim Abdelmoumen, par ailleurs licencié en droit privé, a commencé son parcours dans le chant spiritual au sein de la zaouïa de Tanger, où il a appris les règles du chant soufi et reçu les principes et les valeurs du soufisme au contact des grands maîtres du domaine. Les liens tissés entre le chant spirituel marocain et la musique andalouse lui ont permis d’explorer les secrets de cet art et de former son propre style.

En 1999, il enregistre un CD de musique andalouse à l’Institut du Monde Arabe, avec le groupe du conservatoire de Tanger sous la direction de Cheikh Ahmed Zaitouni. Il est membre d'une association Italienne impliquée dans les traditions du monde, « Multifrazione Projettit », sous la direction du maestro Luigi Cinque avec lequel il enregistre « Tangerine Café » en 2003. En 2008, il participe aux semaines culturelles organisées par le ministère de la culture marocaine en Algérie, en Tunisie et en Syrie. Il enregistre également un CD de musique andalouse « Al Hadika Adai'a » (El jardín perdido) avec un groupe espagnol à Valence. En 2009, il enregistre la bande son d'un opéra pour marionnettes « Davia et le Sultan », avec la casa musicale de Corse, Amina Alaoui, Francine Massiani, Henri et Idriss Agnel.

Abderrahim a aussi chanté dans différentes villes du Maroc, avec les orchestres des conservatoires de Tanger (sous la direction de Cheikh Ahmed Zaïtouni), de Tétouan (avec Mohamed Amine Akrami), de Meknès (avec Tawfik Himmich), et les orchestres Omar Métioui, El Brihi (sous la houlette de Anas Attar), Chabab El Andalous (avec Amine Doubi), Abdelkrim Raïs (avec Mohamed Briouel), Layali Nagham (avec Abdesslam Khalloufi). Il a tourné en Afrique du Nord, en Europe et aux États-Unis.

Avec l'ensemble andalou de Tanger, Abderrahim Abdelmoumen interprétera pour l'Institut du monde arabe les meilleurs répertoires de sa ville natale.

Sergio Gómez est un puissant novateur qui a allié la tradition flamenca avec le jazz, le tango, le classique et même la pop. Ici il mêle le cante jondo - chant gitan profond - de son groupe Coloraíto à la nouba arabo-andalouse de l’Ensemble Andalou de Grenade d’Abderrahim Abdelmoumen. Avec sa voix mélodieuse de ténor, ce dernier figure parmi les meilleurs interprètes de la cantillation islamique et du samâ‘, le rituel chanté soufi.Son parcours dans le chant spirituel a commencé au sein de la « Zaouïa Seddikia »,  une confrérie soufie particulièrement active à Tanger dans le nord du Maroc; Il apprit le Coran, acquit les règles de l'art du « Madih et Samâa » et reçut les principes et les valeurs du Soufisme au contact des grands maîtres du domaine.
 
Le résultat de leur rencontre est une subtile alchimie de cultures hispano-mauresques.

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #flamenco, #Musique arabo-andalouse, #influences de fusion musicales

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Publié le 16 Avril 2016

Homère a fait L’Iliade, et ce pouvoir nous l’avons tous, sinon dans le domaine de l’art, du moins dans celui de la vie. Un peu de courage, de bonne humeur, d’énergie, d’attachement à l’humanité. Beaucoup de poésie pour transfigurer ce que l’on vit et le hausser au niveau d’une expérience exaltante. Citation de Beate Klarsfeld

Homère a fait L’Iliade, et ce pouvoir nous l’avons tous, sinon dans le domaine de l’art, du moins dans celui de la vie. Un peu de courage, de bonne humeur, d’énergie, d’attachement à l’humanité. Beaucoup de poésie pour transfigurer ce que l’on vit et le hausser au niveau d’une expérience exaltante. Citation de Beate Klarsfeld

J'ai le plaisir de vous faire partager cette magnifique chanson de Jacqueline Taieb qui rend hommage à Beate Klarsfeld qui tout au long de sa vie a travaillé pour la mémoire des victimes la Shoah. A l'heure justement où l'on lit les horreurs de l'immonde négationiste Faurisson et de l'ignoble Soral poursuivi pour "apologie de crimes de guerre et contre l'humanité". Je pense qu'il n'est jamais trop tard pour remettre les pendules à l'heure !

"La justice, la justice tu rechercheras": tel est le message de Moïse au peuple d’Israël qui se prépare à entrer en Terre Promise. "La justice, la justice": des moyens justes pour arriver à une juste fin, dans une société juste qui protège les innocents, sanctionne les coupables et condamne les crimes, sans vengeance, sans représailles, sans la prétendue "Loi du talion" qui n'existe pas dans le droit hébraïque.

Cette justice sans vengeance, dans la dénonciation solennelle, des crimes contre l’humanité, sera l’idéal de Serge et Beate Klarsfeld à travers un demi-siècle d’action tenace pour que les entreprises génocidaires du national-socialisme au cours de la Seconde Guerre mondiale ne tombent pas dans l’oubli et l’indifférence des nouvelles générations.

Cette thématique chantée par Jacqueline Taïeb est une préocation qui concerne les gardiens de la Mémoire et l'humanité toute entière.

 

Jacqueline Taïeb rend hommage à Beate Klarsfeld
La gifle possède une certaine force symbolique, probablement parce que la tête est considérée comme la partie la plus noble du corps.

La gifle possède une certaine force symbolique, probablement parce que la tête est considérée comme la partie la plus noble du corps.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #2016, #Chanson française, #antisémitisme, #Beate Klarsfeld, #Racisme, #Jacqueline Taïeb

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