Publié le 7 Avril 2015
En 1992, Khaled chante Didi, son plus gros succès national et international. Ce titre arrive en tête des classements en Europe et surtout dans le monde arabe.
Le tribunal a ordonné à la SACEM (société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) "de modifier toute sa documentation” concernant la chanson "Didi" pour faire désormais bénéficier Cheb Rabah d’une part des droits de reproduction mécanique et d’exécution publique "en tant que seul compositeur" de l’oeuvre.
Cheb Rabah, de son vrai nom Rabah Zeradine, né le 25 septembre 1962 à Alger, est d’origine kabyle. Dès l’âge d’une année, il se retrouve à Oran où il effectue ses études avant de s’arrêter en deuxième année secondaire. Il s’oriente vers la musique en fréquentant les salles des fêtes et les complexes touristiques.
Après la troupe « Les Dreams » (Les rêves) qu’il constitua au milieu des années 70 et après la sortie de sa première cassette en 1986, il arrête durant trois années avant de reprendre et comptabiliser jusqu’en 1996, 14 cassettes. Son père n’avait su qu’il était chanteur que trois ans avant sa mort survenue en 1991. Parmi ses 14 productions, seule la première, réalisée avec les éditions de Saïd Dadouche, a bien marché.
Définissant son style comme du « Raï mélangé avec de l’Algérois », Cheb Rabah qui émigra en France, en 1990, et travaillant dans un restaurant, enregistre son dernier album intitulé « Ki nkoune maâk » chez Dadouche, en décembre 1996. Ce dernier, présentant musicalement comme un métissage des musiques et rythmes (La world Music), a été produit avec la collaboration de Rachid Bahri.
Celui qui revendique la paternité de la musique de la célèbre chanson de Khaled « Didi » a aussi fait une brève apparition dans le film « Salut Cousin ! » de Allouache.