Publié le 10 Avril 2015

La poésie du Melhoun est sûrement la plus brillante et la plus florissante du génie marocain. Né il y a plus de cinq siècles, le Melhoun a d'abord fait son apparition dans le sud du Maroc, pour se propager progressivement à Marrakech, Fès, Meknès, Salé, Errachidia et Taroudant qui constituent aujourd'hui les pôles incontournables de cet art.

La poésie du Melhoun est sûrement la plus brillante et la plus florissante du génie marocain. Né il y a plus de cinq siècles, le Melhoun a d'abord fait son apparition dans le sud du Maroc, pour se propager progressivement à Marrakech, Fès, Meknès, Salé, Errachidia et Taroudant qui constituent aujourd'hui les pôles incontournables de cet art.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #melhoun marocain, #poésie

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Publié le 8 Avril 2015

Remontons à l'époque où Felix El Maghrebi entonnait "Raya Moghrabiya"

Né en 1937 à Safi, au Maroc, son vrai nom est Félix Wizman. Il n’a que 5 ans quand il déménage avec ses parents Rika et Meir à Casablanca. A l’âge de 10 ans, il commence à travailler en tant qu’aide couturier. Mais sa passion pour la chanson marocaine est plus forte et son talent indéniable.

Il se fait rapidement remarquer. A 14 ans, il est déjà sur les plus grandes scènes de l’époque. C’est un incontournable. Ce jeune prodige est même invité à chanter chez la famille royale.

Félix Wizman est désormais Félix El Maghribi (le Marocain) ou encore Petit Félix. Ses écrits et ses compositions sont un succès. Sa sensibilité et sa passion pour le Malhoun font de l’artiste un des ambassadeurs inévitables de ce genre musical encore méconnu dans le monde. On raconte que le Malhoun est le chant par lequel les chameliers rythmaient le déhanchement des caravanes pour animer les soirées étoilées autour d'un gîte d'étape. 

Ghazali le décrit comme étant: « … des poèmes pourvus de sons agréables, aswat tayeba et de mélodies mesurées, alhan mawzouna. En effet, cette poésie populaire qu'est le malhoun est aussi un art musical, plus précisément un tarab, cette émotion musicale qui aboutit à l'extase ».

Félix El Maghrebi chante avec les plus grands tels: Salim Halali ou encore son ami, le célèbre Samy El Maghribi. Il participe à des fêtes et des soirées privées du Maroc au Canada en passant par l’Egypte ou encore la Palestine occupée.

Il décède le 6 Mars 2008 à Sarcelles, en France., il est alors âgé de 71 ans. Il part en léguant au patrimoine musical marocain et arabe, des chefs d’œuvres tels : la fameuse « 9eftanek Mahloul Ya Lalla », « Awaadi lalla » ou encore « Sid el Kadi », « ka7lat el 3ain », « kount Azri », « hbib dyali » et bien d’autres !

 

Remontons à l'époque où Felix El Maghrebi entonnait "Raya Moghrabiya"

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques marocaines

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Publié le 7 Avril 2015

Cheb Khaled condamné pour plagiat pour son succès international "Didi"

En 1992, Khaled chante Didi, son plus gros succès national et international. Ce titre arrive en tête des classements en Europe et surtout dans le monde arabe.

Le tribunal a ordonné à la SACEM (société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) "de modifier toute sa documentation” concernant la chanson "Didi" pour faire désormais bénéficier Cheb Rabah d’une part des droits de reproduction mécanique et d’exécution publique "en tant que seul compositeur" de l’oeuvre.

Cheb Rabah, de son vrai nom Rabah Zeradine, né le 25 septembre 1962 à Alger, est d’origine kabyle. Dès l’âge d’une année, il se retrouve à Oran où il effectue ses études avant de s’arrêter en deuxième année secondaire. Il s’oriente vers la musique en fréquentant les salles des fêtes et les complexes touristiques.

Après la troupe « Les Dreams » (Les rêves) qu’il constitua au milieu des années 70 et après la sortie de sa première cassette en 1986, il arrête durant trois années avant de reprendre et comptabiliser jusqu’en 1996, 14 cassettes. Son père n’avait su qu’il était chanteur que trois ans avant sa mort survenue en 1991. Parmi ses 14 productions, seule la première, réalisée avec les éditions de Saïd Dadouche, a bien marché.

Définissant son style comme du « Raï mélangé avec de l’Algérois », Cheb Rabah qui émigra en France, en 1990, et travaillant dans un restaurant, enregistre son dernier album intitulé « Ki nkoune maâk » chez Dadouche, en décembre 1996. Ce dernier, présentant musicalement comme un métissage des musiques et rythmes (La world Music), a été produit avec la collaboration de Rachid Bahri.

Celui qui revendique la paternité de la musique de la célèbre chanson de Khaled « Didi » a aussi fait une brève apparition dans le film « Salut Cousin ! » de Allouache.

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Raï, #cheb Khaled

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