Publié le 24 Août 2014

Albert Ebossé Bodjongo tué par un supporter en colère de la JS Kabylie, sa propre équipe !

Albert Ebossé Bodjongo tué par un supporter en colère de la JS Kabylie, sa propre équipe !

Le monde du football africain se receuille sur le triste destin de ce joueur professionnel camerounais tué sur le coup dans un stade de Tizi Ouzou. Un meurtre selon moi à connotation raciste.

Le 23 août 2014, après la défaite lors de la deuxième journée de championnat face à l'USM Alger (2-1) et après avoir pourtant marqué le seul but de son club sur pénalty à la 27ème minute, Albert Ebossé meurt d'un traumatisme crânien après avoir reçu un pavé lancé des tribunes sur la tête alors qu'il s'apprêtait à regagner les vestiaires.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Algérie, #Football

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Publié le 23 Août 2014

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques du monde, #chants traditionnels

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Publié le 20 Août 2014

La situation des droits de l'homme est très préoccupante au Maroc. Cette militante accomplira une peine de prison pour avoir dénoncé en réalité tout ce que les médias dénoncent à propos de la dictature chérifienne.

Outre cette peine, le tribunal lui a également ordonné de verser 50 000 dirhams de dommages et intérêts à la police marocaine pour dénonciation calomnieuse, bien qu’elle n’ait pas accusé les forces de l’ordre. 
« Personne ne devrait être emprisonné pour avoir signalé des actes de torture, et la dénonciation calomnieuse ne devrait pas être une infraction pénale. Cette condamnation envoie un message dissuasif à toutes les personnes ayant subi des actes de torture ou tout autre mauvais traitement, en leur faisant savoir qu’elles feraient mieux de se taire au risque de finir derrière les barreaux », a déclaré Saïd Boumedouha, directeur adjoint du Programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International. 

 


Wafaa Charaf, 26 ans, est une militante politique de gauche et membre de l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Elle a affirmé qu’elle avait été enlevée et torturée pendant plusieurs heures par des hommes qu’elle ne connaissait pas après avoir participé à une manifestation de travailleurs à Tanger le 27 avril 2014. Elle a déclaré que les hommes l’avaient rouée de coups et l’avaient menacée d’autres sévices si elle ne cessait pas de militer. 


Trois jours plus tard, après avoir obtenu à l’hôpital local un certificat médical faisant état de blessures légères, elle a porté plainte auprès des autorités judiciaires, déclenchant une enquête de la police judiciaire de Tanger et de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). 


Mais le 8 juillet, avant la fin de l’enquête, Wafaa Charaf a été arrêtée, placée en détention et inculpée d’avoir porté plainte pour des faits qui n’ont pas eu lieu et de dénonciation calomnieuse, au titre des articles 263, 264 et 445 du Code pénal. 


Après avoir passé plus d’un mois en détention en attendant son procès, elle a été déclarée coupable de toutes les charges retenues contre elles. Un avocat de la défense a indiqué que le tribunal avait refusé d’appeler des témoins clés et n’avait pas révélé l’existence d’un enregistrement téléphonique qui a été déterminant pour la condamnation de la jeune femme, ce qui soulève des craintes quant à l’équité du procès puisque Wafaa Charaf n’a pas été en mesure de contester la validité de cet élément de preuve. Elle est actuellement détenue à la prison locale de Tanger. 

Wafaa Charaf, militante politique et défenseure des droits humains, condamnée à la prison pour avoir dénoncé des actes de torture

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Droits de l'homme, #Maroc

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