Publié le 15 Octobre 2013

Jules, Jean - Vanobbergen, est né le 6 juillet 1936 à Bruxelles. On le connait mieux sous le nom : "Le Grand Jojo" ou "Lange Jojo" chez les néerlandophones.

Le Grand Jojo a un long parcours à son actif. Il a effectué tour à tour de nombreux métiers : dessinateur publicitaire et de BD, vendeur de jukes boxes, disquaire et musicien

C’est lorsque l’Artiste se met à produire des chansons d'ambiance au début des années 70 que le personnage du Grand Jojo nait.

S’en suivent de nombreux succès avec des chansons populaires et de superbes tangos aux textes surréalistes et décalés.

Toutes ses chansons sont basées sur le même principe: raconter une petite histoire.

On dit même de lui, que si la Belgique était, lors du Mondial Mexico 1986, en demi finale, que c'est surtout grâce à sa chanson "E viva Mexico". Mais ce que l'on retient surtout du Grand Jojo, ce sont des chansons à boire tel "On a soif", "la petite bête à bon dieu" et "Jules César". On oublie souvent ses débuts "Le Tango du Congo" , "Victor le footbaliste" et "Sitting Bull", de superbes tangos aux textes surréalistes et fortement drôles.

Le Grand Jojo est une icône belge par excellence, le représentant d'une certaine belgitude: rigolard et bon vivant.

En décalage avec notre époque quelque peu morose, Grand Jojo, véritable figure icônique, nous rappelle à bon escient la légèreté de la vie.

Le 11 mai 1998 Jules, Jean Van Obbergen fut nommé Chevalier de l'ordre de Léopold.

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Belgique, #Bruxelles

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Publié le 15 Octobre 2013

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Je vous invite à découvrir la belle chanteuse de blues kurde Aynur Doğan, née en 1975 à Cemisgezek, une petite ville de montagne dans la province de Tunceli en Turquie.

Sa famille a fuit à Istanbul en 1992 durant le conflit entre les forces de sécurité turques et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Elle a étudié la musique et le chant à l'école de musique ASM à Istanbul et a sorti son premier album en 2002. 

Très jolie, Aynur (lune de lumière en kurde) incarne aujourd’hui le symbole du renouveau de la chanson kurde en Turquie. Sans être en rupture avec le passé et sans pour autant renier la recherche de la pureté d’un répertoire fondamentalement kurde, Aynur Karadogan a essayé de sublimer le mélange des genres en les associant dans un cocktail où l’harmonie des sentiments et l’accord des sons agréables l’inspirent et nourrissent son esprit et sa quête de la vertu des influences réciproques. 

Souvent à argument amoureux, le répertoire d’Aynur Karadogan, une quinzaine de mélodies interprétées, est profondément ancré dans la tradition du chant anatolien d’Asie centrale. Il est élaboré selon un développement original, générant des sonorités inédites.

D’où sa popularité en Occident et jusqu’à Singapour, en passant par l’Europe où elle a donné des concerts en France, aux Pays-Bas et, surtout, en Allemagne. Son succès tient à ce soin particulier qui consiste à concilier et fusionner les multiples formes musicales dans un style en harmonie totale et en subtilité intelligente qui a fait l’unanimité dans son pays. Même le cinéma a fait appel à ses dons visiblement multiples. Grâce également à ses atouts physiques, elle a tourné dans le film du grand Fatih Arkin Crossing the bridge, projeté à Tunis, et de Gönül Yarasi intitulé Yavuz Turgül (Les peines du cœur) et aussi dans des séries télévisées.

Aynur a excellé dans l’art d’établir une passerelle entre les musiques folklorique et moderne. Elle imprègne à l’intérieur-même d’une chanson différents styles musicaux. Elle rapproche les époques, traverse les langues et les dialectes et donne une bien belle idée de la fantaisie créative et de l’inépuisable liberté de ton des vieux textes kurdes qu’elle ressuscite dans une pleine dimension de modernité. C’est le cas de Ahmado (Je rends grâce) et Keça kurdan (La fille kurde).

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques turques

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Publié le 14 Octobre 2013

Ouled Teima (Houara) (en arabe : أولاد تايمة), est une localité inhospitalière du Souss au Maroc où l'on pratique encore de nos jours la sorcellerie.

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Ces faits déplorables impliquent cette fois, un religieux musulman qui vit au quartier Chninate à Ouled Teima. Il a réussi à attirer un adolescent à son domicile à l’aide d’un complice, avant de le violer.

Cette information a été diffusée par le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribyia dans sa publication du mercredi 9 octobre 2013. Selon les responsables de cette édition, l’accusé et son complice auraient jeté leur dévolu sur cet adolescent choisi par préméditation pour sa beauté. Ayant attiré la pauvre victime, les prédateurs l'ont amené vers le domicile de l’imam du rite malékite. Une fois sur place, le jeune homme est agressé et violé.

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A la suite de cet affaire de moeurs, le jeune homme dépose une plainte à la police. L’imam reconnait les faits, mais veut tout mettre sur le dos d’un "djinn" qui le pousserait à agir de la sorte. « Je ne nie pas avoir eu un rapport sexuel avec ce jeune plaignant. Je reconnais ce fait, mais sachez que ce n’est pas par plaisir que j’ai commis cela, mais c’est en exécutant un ordre du "djinn" qui me possède ».

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Des aveux de cet imam marocain qui l’ont enfoncé davantage. En effet, l’imam et son complice ont été déférés vendredi devant la chambre pénale du tribunal d’Agadir.

Signalons, enfin, que les cas de violences et de mauvais traitements contre les enfants ont connu une recrudescence sans pareil ces derniers temps. Enlèvements, viols et agressions barbares pouvant aller jusqu’au meurtre ont été enregistrés récemment dans les quatre coins du Maroc. Même les plus petits ne sont pas épargnés. Un conseil aux parents : Les pervers sont partout, surveillez vos enfants, sensibilisez, expliquez et redoublez de vigilance ! 

L'ironie du sort est que cet imam risque une peine moindre que celle des adolescents du baiser de Nador.

Source

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Maroc

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