Publié le 6 Avril 2021

Comme chaque année à cette époque, les communautés quechua de Quehue (Pérou) se réunissent pour renouveler Q'eswachaka, le dernier pont de fibres végétales encore préservé dans les Andes. "Q'eswachaka, le dernier pont Inca" est un film documentaire inspirant qui changera à jamais votre vision de l'être humain et sa capacité à atteindre des objectifs apparemment impossibles.

Dans une région reculée du Pérou, quatre communautés différentes se rencontrent chaque année dans un défi incroyable: la rénovation de Q'eswachaka, le dernier pont suspendu exclusivement composé de fibres végétales encore préservé dans les Andes.

Pendant trois jours, hommes, femmes et enfants travaillent ensemble pour construire cet ouvrage original d'ingénierie sur la rivière Apurimac, en utilisant des techniques ancestrales héritées des Incas. Un processus complexe et risqué avec lequel ils consolident leur identité de peuple et célèbrent le renouveau de la vie. L'étude de son architecture par des ingénieurs européens au XVIIIe siècle a été importante pour le développement des ponts suspendus modernes.

Le pont Qeswachaka a une longueur de 28 mètres et est suspendu à 30 mètres au-dessus de la rivière Apurímac. Cela faisait partie du vaste réseau de routes incas (qhapac ñan) qui menait à la ville inca de Machu Picchu. Chaque année, la population locale renouvelle le pont, tout comme les Incas l’ont fait il y a des centaines d’années. Aujourd’hui, c’est l’une des principales attractions touristiques de Cusco.

Les ponts de corde inca sont des ponts suspendus de type pont de singe franchissant des canyons ou des gorges, utilisés par la civilisation inca. Ces ponts servaient principalement aux piétons et au bétail, les incas n'avaient pas de véhicules équipés de roues. Auparavant, cette contribution était une forme d'impôt et les habitants étaient contraints de s'exécuter, tandis qu'aujourd'hui, ils tiennent à honorer leurs ancêtres et la Pachamama (mère nourricière). Lors de la conquête du Pérou, ces ponts étaient importants pour le mouvement des troupes vers CuzcoHernando Pizarro a dû laisser 300 hommes stationnés à la défense de l'un d'eux pour éviter qu'il ne soit brûlé par les Incas.

En 2013, la technique de construction du pont de Queshuachaca a été inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

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Publié le 5 Avril 2021

Haja El Hamdaouia (الحاجة الحمداوية), née en 1930 dans le quartier Derb Sultan à Casablanca et morte le 5 avril 2021 à Rabat, est une chanteuse marocaine du chaâbi, la première à avoir modernisé la musique marocaine. Pendant sa longue carrière, elle choisi  l'aïta comme référence  musicale majeure, recueillant ainsi les rythmes et paroles  héritées de l'aïta dite "Al Marsawiya" de sa région natale de Casablanca.

Elle s’est formée au Coq d’or et a connu les jours heureux de Mohamed Fouiteh et Maâti Belkacem, aux côtés du célèbre Salim Hilali. «Il m’a appris à me tenir sur scène !», se souvient la chanteuse qui a créé son orchestre en 1959 sous le regard bienveillant de son mentor Bouchaib Al Bidaoui. Avec des paroles percutantes qui dénoncent, elle exprime ouvertement sa féminité et parle de sexe et d’amour ouvertement. «Daba Yji», «Jiti majiti», «Dada ou hiyani», «Mal hbibi’liya» ou encore «Hna mada bina» resteront à jamais des chansons qui comptent dans le  registre du patrimoine musical marocain.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Mnine ana oumnine nta, #Hajja Al Hamdaouia, #Chaâbi marocain

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Publié le 5 Avril 2021

Ses chansons et sa musique ont bercé plusieurs générations. C'est grâce à l’aïta qu'elle est devenue la star de tous les Marocains. Elle renouvelle le «marsaoui», en le saupoudrant de chaâbi algérien et de gharnati. Parmi ses succès, citons : "Daba Yji", "Jiti majiti", "Dada ou hiyani", "Mal hbibi’liya" ou encore "Hna mada bina" retentissent toujours dans le coeur de plusieurs générations de spectateurs et auditeurs marocains. Ces classiques ont été repris par les plus célèbres chanteurs populaires de son pays,

Après une carrière musicale qui a durée sept décennie, elle décide de se retire de la scène. Âgée de 90 ans, l'artiste se disait « fatiguée » et annonce son départ dans un clip « Hadya Lbhar » qu’elle a tourné avec la fille de Said Aouita.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Hajja Hamdaouia, #Musiques marocaines, #aïta, #Hajja Hamdawiya, #2021

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