Publié le 24 Mars 2019
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Publié le 24 Mars 2019
Unesco discutera lors de la réunion du comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tiendra en Colombie du 9 au 14 décembre 2019. La question sera de savoir si le carnaval d'Alost pourra encore rester inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. L’Unesco avait précédemment exprimé un avis négatif sur le char «raciste et antisémite» du groupe de carnaval De Vismooil'n.

"L'esprit satirique du carnaval d'Alost et la liberté d'expression ne peuvent servir de couverture à des manifestations de haine", a déclaré Ernesto Ottone, directeur général adjoint pour la culture à l'UNESCO. "Ces caricatures indécentes vont à l'encontre des valeurs de respect et de dignité incarnées par l'UNESCO et violent les principes qui sous-tendent le patrimoine immatériel de l'humanité."
Un message qui au moins le mérite d'être clair de la Belgique vers l'Unesco.
Seulement 23% des Belges sondés pensent que cette reconnaissance par l’UNESCO est extrêmement importante pour l’apparition du carnaval d’Aalst et en tant qu’atout touristique et considèrent que les politiciens belges doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour le préserver, même si cela implique de ce qu'ils considèrent comme une censure contre leur culture de festoyer un carnaval.

Le carnaval d'Alost a son origine au Moyen Âge. Les cavalcades sont organisées depuis 1851, sans aucune organisation de la part du conseil municipal. Seuls les événements à partir de 1923 sont comptabilisés comme éditions officielles, le conseil municipal d’Aalst organisant désormais le défilé. En 2010, le carnaval d'Alost a reçu le statut de patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO.
"Retour à l'expéditeur", dit cette caricature. Lors d'un sondage sur HLN.be, une majorité de personnes interrogées ont déclaré qu'il était en effet préférable de retirer le carnaval d'Alost de la liste de l'UNESCO. La liberté avant tout à Alost.
Publié le 23 Mars 2019
La 14e réunion annuelle de la commission de l’Unesco, qui doit se tenir à Bogota, du 9 au 14 décembre 2019, prendra par la suite la décision d’inclure ou non l’art Gnawa sur cette liste.
Les styles de musique surgissent du plus profond de nos êtres, là où le legs ancestral de l'expression collective se mélange aux effluves de l'expérience individuelle et de sa perception environnementale externe résonnante sur les cordes sensibles de notre entité interne. En cette matière, la musique nord-africaine constitue un échantillonnage culturel très riche, ayant survécu à la colonisation et à l'appauvrissement en se ressourçant, paradoxalement, dans la force réactionnaire des opprimés.
La tradition orale est à la base un témoignage oculaire transmis oralement d’une génération à une autre avec l’éclectisme du verbe et la transmission codifiée qui la caractérise selon les diverses sociétés. Cette tradition orale représente toujours des témoignages oculaires dans sa genèse, celle-ci sera contée par les initiés très souvent, et seule cette tradition nous intéresse ici.
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Musique des gnawas - Last Night in Orient
Les Gnaouas ou Gnawas ou قناوة (un mot dérivé du N'Goni africain) sont des descendants d'anciens esclaves issus de tribus (parfois entières) d'origines d'Afrique Noire (Sénégal, Soudan, G...
La musique gnawa est un mélange de paroles religieuses profondément enracinées dans la tradition orale de l'Afrique subsaharienne et de mélodies mélancoliques qui rappellent le jazz et le blues américains. Les Gnawa offrent les pulsions d’une musique ancestrale savamment tintée d’accents africains.