anthropologie

Publié le 1 Mars 2017

Religions ? Poils au menton !

Dans presque toutes les civilisations les cheveux ont une importance particulière.

Ils ont souvent un rapport avec l'intimité, la séduction, la pudeur et la sexualité à travers la tricophilie, la relation à l'autre à travers la chevelure (peigner, épouiller, couper) étant une marque d'affection.

Un texte d'une épître de saint Paul  demande aux femmes de rester la tête couverte en priant, ce qui pourrait être une des origines du voile des religieuses catholiques ou des femmes musulmanes. Au xixe siècle en France, il était d'usage chez les riches et bourgeois que les femmes cachent leurs cheveux en public.

Schéma Israël : Juifs, chrétiens, musulmans : Découvrez-vous

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Religion, #Anthropologie

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Publié le 7 Décembre 2015

Opposé au rationalisme et à la primauté du design sur la fonction sociale et culturelle de l'architecture, l'anti-design met l'accent sur l'étude des besoins des individus sur toute autre considération. Inspirés par l' Art Nouveau, l'Art Déco, le Pop-art et l'art kitsch, ils ont produit une série de designs irrévérencieux qui remettaient en question la fonctionnalité et le bon goût du design précédent. Ils ont également conçu des projets pour les villes utopiques du futur, où la technologie libérerait les êtres humains du travail manuel.

Last Night in Orient - LNO ©

Le collectif d'architecture italien d'avant-garde Superstudio est fondé en 1966 à Florence par Adolfo Natalini et Cristiano Toraldo di Francia.

Le projet de Superstudio consiste en des concepts qui se situent à la croisée de l'architecture, du design, de l'art et de l'anthropologie. Cette aventure pousse les associés du mouvement a tenter des approches de réflexion sur les façons d'habiter le monde transformé en tenant compte de différents critères et notamment les évolutions techniques1. Ce groupe d’architectes, nourris de la contre-culture et de Marx, et de l’écologie avant l'heure, revendiquaient une pratique conceptuelle et iconoclaste de l’architecture2 qui tentaient de trouver des réponses aux questions existentielles de l’urbanisation galopante ainsi qu'à la société de consommation naissante3.

En 1967, Natalini établit trois catégories de recherche future : l'« architecture du monument », l'« architecture de l'image » et l'« architecture technomorphique ». Beaucoup de leurs projets furent publiés dans le magazine Casabella, allant de la fiction à la séquence illustrée ou aux photomontages4. Le travail de l'agence eut un impact prépondérant dans l'évolution du Design radical.

Le collectif d'architecture italien d'avant-garde Superstudio est fondée en 1966 à Florence par Adolfo Natalini et Cristiano Toraldo di Francia.

Le projet de Superstudio consistent en des concepts qui se situent à la croisée de l'architecture, du design, de l'art et de l'anthropologie. Cette aventure pousse les associés du mouvement a tenter des approches de réflexion sur les façons d'habiter le monde transformé en tenant compte de différents critères et notamment les évolutions techniques1.

Ce groupe d’architectes, nourris de la contre-culture et de Marx, et de l’écologie avant l'heure, revendiquaient une pratique conceptuelle et iconoclaste de l’architecture2 qui tentaient de trouver des réponses aux questions existentielles de l’urbanisation galopante ainsi qu'à la société de consommation naissante3.

Superstudio n’a jamais rien construit, sauf des meubles « encombrants ». Un refus de produire que le chercheur en histoire de l’art Ross K. Elfline, dans l’article « Superstudio and the “Refusal to Work” » (revue Design and Culture, 8:1, 2016), a proposé de relier à l’« opéraïsme » et au « refus du travail » de Toni Negri5.

Natalini écrivait en 1971 : « ...si le design est plutôt une incitation à consommer, alors nous devons rejeter le design ; si l'architecture sert plutôt à codifier le modèle bourgeois de société et de propriété, alors nous devons rejeter l'architecture ; si l'architecture et l'urbanisme sont plutôt la formalisation des divisions sociales injustes actuelles, alors nous devons rejeter l'urbanisation et ses villes... jusqu'à ce que tout acte de design ait pour but de rencontrer les besoins primordiaux. D'ici là, le design doit disparaître. Nous pouvons vivre sans architecture. »6.

Officiellement le collectif s’est dissous en 19827. Après cette expérience, les deux architectes ont fait des choix de carrière différents. Ils se sont retrouvés grâce aux expositions organisées comme la rétrospective « Superstudio 50 » présentée au MAXXI de Rome en 2016 et à la Power Art Station de Shanghai en 20188.

Notes et références

  1.  dieter, « Superstudio Migrazioni » [archive], sur C.I.II.III.IV.A,  (consulté le 25 février 2021)
  2.  La Libre.be, « Superstudio, le monde envahi d’une grille unique » [archive], sur LaLibre.be,  (consulté le 25 février 2021)
  3.  « L’architecture fictionnelle des radicaux de Superstudio s’expose à Bruxelles » [archive], sur Télérama (consulté le 25 février 2021)
  4.  (en-US) « SUPERSTUDIO, 1969 : Le monument continu : un modèle architectural pour une urbanisation totale. | TRAAC.INFO » [archive] (consulté le25 février 2021)
  5.  Ross K. Elfline, « Superstudio and the “Refusal to Work” », Design and Culture, vol. 8, no 1,‎ , p. 55–77 (ISSN 1754-7075,DOI 10.1080/17547075.2016.1142343, lire en ligne [archive], consulté le 25 février 2021)
  6.  (en) Cindy Hinant, « Grids Next Door », Gnome, vol. 1 Winter, no 1,‎ , p. 48
  7.  La Libre.be, « Superstudio, le monde envahi d’une grille unique » [archive], sur LaLibre.be,  (consulté le 25 février 2021)
  8.  (it) « Adieu à l’architecte Adolfo Natalini fondateur de Superstudio | Floornature » [archive], sur Floornature.com (consulté le 25 février 2021)

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Publié le 24 Novembre 2009

Trop souvent, on entend cette même plainte: 'Il est impossible de changer telle chose car la société marocaine est ainsi'. Discours défaitiste, négatif, admettant l'inertie d'une société condamnée au fatalisme.

Ismail Hamoumi

La société marocaine est un brassage issu de différentes cultures : berbère, arabe, juive, islamique, africaine et européenne. La modernisation du pays engendre des changements rapides, mais la culture ancienne est profondément ancrée dans les traditions des marocains. Ce multiculturalisme constitue La principale caractéristique de cette société marocaine. En se souciant de la promotion de la langue et la culture amazighes, le Maroc réaffirme que le multiculturalisme constitue une caractéristique fondamentale de la société. La politique du multiculturalisme devrait favoriser les échanges réciproques entre les groupes et aide les membres des différentes communautés ethnoculturelles à continuer le dialogue et surmonter les obstacles à tous les niveaux de la société marocaine. A l'origine, le Maroc était habité par les Libyens et les éthiopiens, que l'on appelle les berbères. Ils sont regroupés en tribu qui connaissent le faste de la période dynasitque. Ensuite, certains groupes ethniques sont venus changer s'implanter dans la région comme les arabes, phéniciens, byzantins, romains, espagnols, portuguais, turques, européens et français. Bien sûr, ce sont les guerres qui ont malheureusement provoqué ces migrations. A la suite de l'indépendance du Maroc en 1956, les racines communes sont dirigées vers les ethnicités berbères et arabes.

En 1873, Emily Keene, une jeune Anglaise, décide d'épouser à Tanger une importante personnalité marocaine, chef d'une influente confrérie (la Tariqa Ouazzania), Sidi Abdeslam, le Grand Chérif d'Ouazzane. Elle restera avec lui toute sa vie, lui donnera deux enfants et sera enterrée au Maroc. Dans son récit de vie, intitulé Histoire de ma vie, publié en 1911, elle nous a laissé un important témoignage sur son mari et sur la société marocaine de la fin du XIXème et le début du XXème siècles. C'est son regard sur son époux d'une part et sur la société autochtone à cette époque.

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Sorcellerie au Maroc

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L'éducation et l'analphabétisme au Maroc

On estime le taux d'illettrisme de la population adulte à 72%. L'école primaire et secondaire est néanmoins obligatoire. Depuis les années 1980, le gouvernement marocain consacre d'énormes ressources à l'amélioration du système éducatif du pays. Toutefois, moins des deux tiers des enfants en âge d'être scolarisés fréquentent l'école, et les filles et les enfants de la campagne ont moins de chance d'aller à l'école que les garçons et les jeunes citadins. L'éducation préscolaire se focalise sur l'éducation religieuse et civique. L'enseignement primaire et secondaire s'inspire largement du modèle français mais est dispensé en arabe.

Si aujourd'hui, 55% des marocains ont moins de 25 ans. La société marocaine se caractérise avant tout par sa jeunesse. Or, si cette jeunesse est une importante ressource de main d'œuvre et de richesse, c'est aussi un défi car la société doit répondre à ses attentes et les intégrer. Pour donner quelques chiffres, on peut compter aujourd'hui 5 millions d'enfants scolarisés et une alphabétisation de 53%, un chiffre qui est encore faible (Monde arabe : 70 millions d'analphabètes).

L’analphabétisation comme politique d’Etat permet au Maroc de continuer et justifier ce paternalisme du Pouvoir, qui ne demande pas l’avis du peuple – cette ignorant immature - concernant les questions qui le concerne.

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Abdellah Taïa : écrivain marocain

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La société marocaine est en plein développement depuis 10 ans, cela n’aura échappé à personne, sous réserve aussi de ne pas voir le terme de développement que par l’aspect matérialiste et consumériste uniquement. Les valeurs changent par ces nouveaux apports culturels et par force la question est à aborder désormais. La population marocaine vieillit, mais comme pour le logement social, l’abri de ces personnes est bien la dernière roue du carrosse dans une société de plus en plus financière. Mais n’en était-il pas ainsi en Europe dès le développement industriel ? Si les retraités  européens ne sont plus au niveau de la rue depuis quelques générations au nord, c’est que la collectivité sociale finançait cette tranche d’âge par des charges sociales solidaires réelles et les structures d’accueil prirent forme progressivement avec le développement. Les possibilités existent aussi afin de maintenir les personnes âgées chez elle jusqu’à leurs derniers instants. 

Cela soulève donc désormais pour le Maroc un dossier qui risque de grossir dans les prochaines années, le décalage entre social et développement matérialiste se creusant à vive allure, sans oublier l’aspect plus familial et collectif, donnant certainement raison à feu Hassan II. Développement, mais lequel et pour qui ?

 http://www.telquel-online.com/216/maroc3_216.shtml 

Jeunesse marocaine

Le Maroc a commencé sa transition démographique en 1975... Selon E. Todd, toute transition démographique obéit à des lois... or le Maroc a dérogé à plusieurs de ces lois. Cette transition est surprenante et presque anormale : tout d'abord parce que le Maroc est très pauvre comparé à ses voisins et était rural lorsque cette transition a commencé / ensuite, la baisse de la fécondité n'a pas été compensée par une baisse de la mortalité / normalement toute transition s'accompagne d'une amélioration du statut de la femme et telle n'avait pas été le cas. Dès lors, qu'est ce qu'imaginent ces jeunes ? Au Maroc, ce sujet a été très peu étudié... la jeunesse n'a réellement été prise en compte qu'à partir de 1991, après le mouvement de Salé, avec la création du Conseil National de la Jeunesse et de l'Avenir. L'imaginaire est une notion polysémique. C'est à la fois comment on imagine l'avenir tel qu'on aimerait qu'il soit, il est alors idéalisé, et comme on pense qu'il sera, il est alors plus réaliste. L'imaginaire des jeunes marocains, c'est aussi comment ils s'imaginent, eux, en tant qu'individus, comment ils considèrent leurs valeurs, leurs traditions, leur rapport à la religion et à la modernité. Le premier problème quand on traite un sujet comme celui-ci est l'absence de données très fiables car dans ce domaine, l'appareil statistique marocain est quasi-inexistant. Qu'entendons-nous par jeunes marocains... c'est ceux que l'on considère ayant entre 15 et 29 ans. Ils représentent actuellement le tiers de la population marocaine. L'article consacrée à la jeunesse marocain est  d'après le commentaire d'un internaute un très bon article sur la vérité de la  jeunesse marocaine et ce qui se passe actuellement au Maroc, mais ce qui me fait peur c'est que la pauvreté devient encore plus envahissante au Maroc même si il y a moins de bidonvilles mais la vrai pauvres sont ceux qui ont des maisons et qui ont un seul dans la famille qui a un travail et tout le reste en chômage, la jeunesse souffre et c'est la raison qui'il essaient toujours partir d'un pays où les riches deviennent plus riches et les pauvres deviennent plus pauvres...tant d'injustices, mais à la jeunesse, je leur dis qu'il faut surtout faire face aux problèmes du Maroc et ne pas se désespérer, pourtant le Maroc est un pays très beau, mais tant que la jeunesse n'est pas écoutée, tant que la pauvreté existe encore plus qu'avant, tant que la liberté d'expression est limité, rien n'est encore réussi, rien n'est encore changé au Maroc sauf les building, les grandes villas, les châteaux, les grosses voitures...

Au Maroc, les atteintes graves aux droits élémentaires continuent à inquiéter l’opinion publique nationale et internationale. Les rapports alarmants d’Amnesty International, de la Fédération Internationale des droits de l’Homme (FIDH), de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH), …témoignent de la gravité de ces violations :
  • Interventions policières musclées face à toutes les manifestations pacifiques,
  • Arrestations arbitraires, tortures et atteintes à la dignité humaine,
  • Intimidations des défenseurs des droits de l’Homme au Maroc,
  • Atteintes aux libertés d’expression,
  • Procès expéditifs et peines excessives,
  • Conditions inhumaines d’incarcération provoquant des grèves de la faim dans la plupart des prisons, ...
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Nayda : la "contre-culture "du Maroc

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Bizz2Risk est un groupe révolutionnaire qui réveille les consciences à grand coup de rap marocain underground métissé de blues, de jazz et de funk. Pour preuve ce premier single, tiré de leur prochain album « Bizz, Risques et Révolution ». Avec Style Booa, Bizz2Risk dresse un portrait au vitriol de la société marocaine et tire à boulet rouge sur cette hypocrisie sociale dont on a tous fait un jour les frais...ou dont on a tous été un jour les acteurs. Le caméléon ? C'est eux, c’est vous, c’est nous ! Chacun jouant plusieurs rôles en fonction d’une identité multiple et pas toujours bien définie. Mais au-delà de la satire, le groupe cherche aussi à nous ouvrir les yeux. 

Soumeya Abdelaziz (clip vidéo de "Aouicha") - Ramadan 2010

Casa Negra

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Cinéma marocain sur 2M : la nouvelle vague !

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Khalid Twin Feat Adam Jock -"Hka Hna in Complex"

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Amiral feat La reina Yoja "Nar Lhob", est lancé à cet instant !

 

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Proposer d'inscrire le malhoun dans la liste du Patrimoine oral et immatériel de l'humanité de l'Unesco

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Pour quelles raisons les marocains participeront-ils à la Manifestation du 20 février ?

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Maroc, #sociologie, #anthropologie

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