belgique

Publié le 22 Février 2022

Jean Louvet est un écrivain et dramaturge belge né à Moustier-sur-Sambre le  et mort à La Louvière le 1. Auteur dramatique original, dont l'écriture est issue de sa terre natale traversés par la question sociale et l’identité wallonne, Jean Louvet est aussi un des promoteurs du Manifeste pour la Culture wallonne de 1983.

Biographie

Jean Louvet est né à Moustier-sur-Sambre le 28 septembre 19342 et reste profondément marqué par son enfance vécue dans un milieu de mineurs et d'ouvriers3. Il est toutefois pris en charge par un aristocrate cultivé qui lui donne accès à sa bibliothèque et accomplit ses humanités classiques à Namur, puis s'engage dans l'armée belge pendant trois ans pour payer ses études universitaires4.

Licencié en philologie romane de l’Université libre de Bruxelles (1959), Jean Louvet est nommé professeur de français à l’athénée de Morlanwelz5.

Influencé par Sartre et par Brecht, sa carrière littéraire commence au début des années 1960. Pendant la grève générale de l'hiver 1960-1961 contre la loi unique, Jean Louvet prend conscience de la possibilité qu'il a de créer une troupe de théâtre avec des comédiens amateurs qui se sont investis dans les Jeunes Gardes socialistes (JGS) afin de continuer l'action de cette grève retentissante en Wallonie67. Il choisit la ville de La Louvière pour y résider. Ainsi naît la troupe du « Théâtre prolétarien » de La Louvière qui présente, dès 1962, Le train du bon Dieu, sa première écriture (publiée en 1976)8.

Les pièces de Jean Louvet s’inscrivent « dans l’histoire, la vie et l’intériorité des êtres ». Le réalisme y rejoint le symbolisme et l’allégorie. Pour Jean-Marie Piemme, les pièces de Louvet ont un ancrage wallon, mais son regard s'étend au-delà9.

Dès 1980, le « Théâtre prolétarien » devient le « Studio-Théâtre de la Louvière »10, la troupe est composée de comédiens non professionnels. De plus, chacun(e) est convié(e) selon sa disponibilité à écrire sa propre pièce de théâtre, une approche qui rencontre un réel succès. Les pièces de Jean Louvet s’inscrivent dans l’histoire, la vie et l’intériorité des êtres. Le réalisme y rejoint le symbolisme et l’allégorie, le poids des idées contraste avec le raffinement de l’écriture11.

Le projet de film intitulé : "Marx à Bruxelles" n'a pas abouti. Y ont collaboré, outre Jean Louvet (scénariste) : Hubert Galle, Marianne Mesnil, Christian Mesnil et Yannis Thanassekos. Plus tard, en 1984, Louvet interprétera Louis dans "Terminus Tivoli" d’Hubert Galle12.

Coauteur et promoteur du Manifeste pour la culture wallonne (1983) qui connaîtra une deuxième édition en 2003, Manifeste pour une Wallonie maîtresse de sa culture, de son éducation et de sa recherche. Depuis sa création jusqu'à sa mort13, Jean Louvet préside Mouvement du Manifeste Wallon (MMW).

Jean Louvet a reçu le prix du « Wallon de l'année 2002 »14. Lauréat du prix de la SACD et du prix triennal de Littérature dramatique en 1984. En 1990, il a obtenu le Prix André Praga pour l’ensemble de son œuvre15.

"Les Funérailles de Monsieur Lumumba", est joué à plusieurs reprises depuis novembre 2007, à travers toute la Communauté française Wallonie-Bruxelles16.

En 2011, il est fait Chevalier du Mérite wallon17.

En août 2015, Jean Louvet assiste à la lecture de sa dernière pièce au Festival de Théâtre de Spa et meurt à La Louvière le 29 août 20151819.

Œuvre

  1. Le Train du bon Dieu (1962)
  2. L’An un (1963)
  3. À bientôt, Monsieur Lang
  4. Mort et résurrection du citoyen Julien T. (1967)
  5. Les Clients
  6. Le Bouffon
  1. L’Aménagement
  2. Conversation en Wallonie (dont la version inédite due à l’Ensemble Théâtral Mobile) (1978)
  3. La Farce du sous-marin (inédit)
  4. L’homme qui avait le soleil dans sa poche Prix triennal du théâtre (1982)
  5. Un Faust (1985)
  1. Le Sabre de Tolède
  2. Jacob seul
  3. Le Grand Complot : compte rendu dans Toudi20. (1990)
  4. Un homme de compagnie (1992)
  5. Simenon (1994)
  1. La nuit de Courcelles
  2. L'annonce faite à Benoît (1996)
  3. Le Coup de semonce (1995)
  4. Madame Parfondry est revenue
  5. Devant le mur élevé
  6. Pierre Harmignie, numéro 17 - Prêtre
  1. Ma nuit est plus profonde que la tienne (2003)
  2. Un goût de menthe poivrée
  3. Bois du Cazier (2006)
  4. Le Rebelle de Cométra
  5. Le Chant de l'oiseau rare
  6. Suivi de Poèmes
  • Comme un secret inavoué, Carnières, Belgique, Éditions Lansman, 2013, 36 p. (ISBN 978-2-87282-962-0)
  • La Souffrance d’Alexandre, Manage, Belgique, Éditions Lansman, 2014, 38 p. (ISBN 978-2-8071-0013-8)
  • Une soirée ordinaire, Manage, Belgique, Éditions Lansman, 2014, 38 p. (ISBN 978-2-8071-0013-8).
  • Tournée générale, Manage, Belgique, Éditions Lansman, 2014, 38 p. (ISBN 978-2-8071-0076-3) : la p. 4 de couverture de cette édition indique que Jean Louvet « est décédé le , peu de temps après avoir déposé ce manuscrit chez son éditeur. »
  • Au fil de l'histoire de Jean Louvet (ensemble de textes de l'auteur adaptés au théâtre par Armand Delcampe au théâtre Blocry de Louvain-la-neuve, le  et choisis par Vincent Radermecker) Strépy-Bracquegnies, 2016).

Notes et références

  1.  L'auteur et dramaturge Jean Louvet, chantre de l'identité wallonne, s'est éteint samedi [archive], La Libre Belgique, 30 août 2015
  2.  « Jean Louvet - Portail de la culture en Fédération Wallonie-Bruxelles » [archive], sur www.culture.be (consulté le )
  3.  « Institut Destrée, Centre de recherche européen basé en Wallonie (Europe) » [archive], sur www.wallonie-en-ligne.net (consulté le)
  4.  « Jean Louvet » [archive], sur bela.be (consulté le )
  5.  « Jean Louvet - Portail de la culture en Fédération Wallonie-Bruxelles » [archive], sur www.culture.be (consulté le )
  6.  « Jean Louvet | Connaître la Wallonie » [archive], sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  7.  Franca Rossi, « Jean Louvet et le tout-au-prolétarien » [archive], sur La Libre.be (consulté le )
  8.  « Jean Louvet » [archive], sur bela.be (consulté le )
  9.  Jean Louvet, auteur dramatique. Prix du Wallon de l'année 2002Namur, 4 février 2003 [archive]
  10.  stll.be [archive]
  11.  « LOUVET Jean » [archive], sur Site de La Louviere (consulté le)
  12.  « [Jean Louvet, scénariste : "Marx à Bruxelles"] » [archive], sur www.aml-cfwb.be (consulté le )
  13.  Jean Louvet, auteur et dramaturge wallon, s'est éteint à l'âge 81 ans [archive]
  14.  Wallon de l'année 2002, sur wallonie-en-ligne.net [archive]
  15.  « LOUVET Jean » [archive], sur Site de La Louviere (consulté le)
  16.  Franca Rossi, « Jean Louvet et le tout-au-prolétarien » [archive], sur La Libre.be (consulté le )
  17.  « Rudy Demotte a remis les premiers Mérites wallons » [archive], sur lalibre.be,  (consulté le )
  18.  « Louvain-La-Neuve : Au fil de l'histoire de Jean Louvet suivi de "Tournée générale" » [archive], sur WaWa Magazine le portail du Brabant wallon, tout sur le Béwé. (consulté le )
  19.  « LOUVET Jean » [archive], sur Site de La Louviere (consulté le)
  20.  Le Grand complot au cœur du sitde de Bois-du-Luc [archive]

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Publié dans #Jean Louvet, #Théâtre, #Belgique

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Publié le 17 Janvier 2022

Henri Simonet, une figure de la Belgique de papa.

Je suis pour la Belgique unie, contre l'immigration abusive et une intégration-bidon, pour l'exclusion des clandestins pour la sécurité des citoyens". Ah, le franc-parler du père Simonet ! "J'ai trop voyagé dans ma vie pour être raciste. J'ai rencontré des poètes arabes, des savants turcs, des juristes noirs dont le niveau de culture et d'éducation était fort convenable. Malheureusement, ce ne sont pas ces gentlemen là qui viennent s'établir chez nous! Il n'y a rien de plus fou et de plus dangereux que de mer la réalité. C'est vrai que la recrudescence de l'insécurité a un rapport direct avec l'augmentation du nombre des immigrés. Ce n'est quand même pas raciste que de constater que de nombreux auteurs de vols et d'agressions ne sont pas des individus de type scandinave! Les émeutiers de Forest et de Molenbeek n'avaient pas non plus le look chinois! Qu'a fait le gouvernement? Rien! Il s'est voilé la face avec le rapport-pensum de Madame Paula D'Hondt, un ramassis de patenôtres masochistes! Je connais personnellement bien le problème: ma mère a tenu un blanchisserie non loin du Petit-Château, rue Forêt d'Houthulst, un quartier où les immigrés sont en majorité. Et bien, c'est dramatique pour les "petits Belges" qui y habitent.(…)

Il faut aussi contrôler l'immigration existante en cessant de nous comporter comme des nigauds et des jobards. Je pense à ces minimex versés à des péripatétiennes ghanéennes domiciliées à Seraing et soulageant les marins d'Anvers au tarif de SOS-Dépannage! A quoi sert-il aussi de dépenser des milliards pour une intégration dont les intéressés ne veulent pas? Avec les clandestins c'est encore pire! En les tolérant, en ne les expulsant pas, on les force quasiment à s'installer dans l'illégalité et la délinquance. C'est aberrant. (…) Remettons les choses à l'endroit.
En s'introduisant clandestinement en Belgique, un étranger pose un acte délictueux. Et, au lieu de le punir, on le récompense en lui accordant un pécule mensuel! Tout au contraire, il faudrait renforcer les contrôles aux frontières et expulser les clandestins! Ils sont déjà plusieurs dizaines de milliers à parasiter au mieux, à survivre d'expédients au pire! Et je ne vois pas ce que la notion de charter a d'odieux. Quand j'étais bourgmestre d'Anderlecht, j'ai connu nombre de petits pensionnés anderlechtois de pure souche qui n'auraient jamais pu se payer un vol en charter! Par une espèce de perversion, le terrorisme intellectuel d'une gauche non pas angélique mais diabolique est parvenu à rendre péjoratif le terme "sécuritaire". J'affirme moi que c'est l'insécurité qui menace les libertés!"

(Polémique du 05-11-1998) - il s'agit d'une interview d'Henri Simonet recueillie par Michel Géoris pour Paris-Match du 21/11/91.

 

Henri François Simonet, né à Bruxelles le  et mort le 1, fut Ministre d'État et bourgmestre PS d'Anderlecht entre 1966 et 1984.

 

Biographie

Né à Bruxelles le 10 mai 1931 dans une famille modeste patoisante2 et peu politisée, il se révèle très tôt un élève surdoué3. Et c'est à l'Université libre de Bruxelles qu'il décroche ses doctorats en droit et en sciences économiques et financières. Avant de partir pour un an à l'Université américaine de Columbia.

En 1959, il devient membre du Parti socialiste. Deux ans plus tard, il devient chef de cabinet d'Antoine Spinoy, ministre des Affaires économiques et de l'Energie.

Faisant déjà partie de l'aile droite et atlantiste du PS, il est aussi membre d'honneur du Cercle des Nations4, il quitte celui-ci en 1985 pour rejoindre le Parti réformateur libéral, où il tient des discours de plus en plus critiques sur la question de l'immigration5.

Sous l'administration d'Henri Simonet, le visage d'Anderlecht se modifie. L'implantation de l'hôpital Erasme sur le territoire d'Anderlecht, pour laquelle il a particulièrement œuvré en tant que président du Conseil d'administration de l'ULB permet du même coup le développement économique de toute cette partie de la commune.

En 1984, Henri Simonet décide d'abandonner la vie politique communale et Christian D'Hoogh lui succède au mayorat d'Anderlecht.

Après avoir été député PS du  au  et du  au , il devient député national belge pour le PRL du  au , ensuite sénateur jusqu'au , puis à nouveau député fédéral jusqu'au , où il cède son siège à son fils Jacques.

Il fut également vice-président de la Commission européenne et ministre des Affaires étrangères et économiques.

Il est administrateur de sociétés et professeur d'université, étant docteur en droit et en sciences économiques et financières et CRB Graduate Fellow (Colombia University, États-Unis).

Simonet est ministre des Affaires étrangères, secrétaire d'État à l'Économie régionale, adjoint au Ministre des Affaires bruxelloises, ministre des Affaires économiques, membre et Vice-Président de la Commission des Communautés européennes.

Henri Simonet, ministre des Affaires étrangères, candidat officieux au poste de secrétaire général de l'OTAN, est impliqué dans un scandale politico-financier, par l'intermédiaire de son épouse Marie-Louise Angenet, dans une sombre affaire de vente d'armes en Argentine et en Uruguay6.

En 1992, il quitte la politique au profit de son fils Jacques Simonet, qui poursuit également une carrière politique.

Il meurt, le  et sa dépouille mortelle repose au cimetière d'Anderlecht7.

Distinctions

Publications

  • Je n'efface rien et je recommence, Didier Hatier (Collection 'Politiques'), 1986.
  • Simonet, Henri: „La formation du capital dans les pays sous-développés et l'assistance financière étrangère“, Brüssel (VUB) 1959 [archive]
  • Simonet, Henri: „Le Point de la Situation au Congo“, 1960 [archive]
  • Simonet, Henri: “Energy And The Future Of Europe”, in: “Foreign Affairs”, April 1975 [archive]
  • Simonet, Henri: “Belgium in the Postwar Period Partner and Ally”, 1981, ISBN 0892060336.
  • Kissinger, Henry/ Simonet, Henri u. a.: “NATO, the Next Thirty Years : Report of the Conference, Palais d'Egmont, Brussels, Belgium, September 1-3, 1979”, Januar 1979, ISBN 0892060123.

Sources

  1.  « Gezin Henri Francois SIMONET / Marie-Louise ANGENENT (F89738) » [archive], sur www.dermout.eu (consulté le )
  2.  « Le Guide des Connaisseurs - Jacques Simonet maniait la fourchette avec humour » [archive], sur www.leguidedesconnaisseurs.be (consulté le )
  3.  « HENRI SIMONET MORT D'UN SCEPTIQUE QUI SE DEFENDAIT D'ETRE CYNIQUE » [archive], sur Le Soir (consulté le )
  4.  Tondeur Maxime, « ROUGEs FLAMMEs: MON LONG MAI 68 ( 3 ) : AVRIL 1970 - Αλαβαρακ ! LA " SEMAINE GRECQUE " CONTRE LA DICTATURE DES COLONELS » [archive], sur ROUGEs FLAMMEs,‎  (consulté le )
  5.  Interview de Henri Simonet, in Paris-Match 21/11/91 [archive]
  6.  (es) Soledad Gallego-Díaz, « Escándalo político en torno al ministro de Exteriores belga », El País,‎  (ISSN 1134-6582, lire en ligne [archive], consulté le )
  7.  « HENRI SIMONET A ETE INHUME A ANDERLECHT » [archive], sur Le Soir (consulté le )

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Publié le 13 Janvier 2022

En 1904, Mbye Otabenga a été kidnappé au Congo et emmené aux États-Unis, où il a été exposé avec des singes. Son histoire effroyable révèle les racines d'un préjugé racial qui nous hante toujours. Il ne s'est pas remis de ce traumatisme et est mort de dépression et avant cela, sa femme est décédée des suites d'une morsure de serpent. Le 20 mars 1916, probablement vaincu par la dépression et le chagrin, Ota Benga s'est suicidé à Lynchburg, en Virginie. Il avait environ 33 ans au moment de sa mort.

Ota Benga, ce congolais exposé parmi les singes dans un zoo de New York

Ota Benga était un adolescent amené de son pays natal d'Afrique centrale et exposé comme un animal au zoo du Bronx à New York.

Benga est né en 1883 dans la forêt d'Ituri dans ce qui allait bientôt devenir l'État indépendant du Congo (aujourd'hui la  République démocratique du Congo ). Il est né dans la colonie pygmée de Mbuti, l'un des nombreux petits groupes de familles élargies de 15 à 20 personnes. Ces colonies étaient nomades, se déplaçant d'un village ou d'un campement temporaire à un autre selon les saisons et les possibilités de chasse tout au long de l'année. Lors de la  conférence de Berlin de 1885 qui partagea l'Afrique , le roi Léopold II de  Belgique a été autorisé à prendre possession de l'État indépendant du Congo. Afin de rentabiliser sa possession, Léopold a commencé à exploiter les ressources de la région, notamment le caoutchouc, et a imposé le travail forcé aux habitants, notamment les Pygmées Mbuti, qui ont souvent été renforcés par des coups, des amputations et des meurtres.

Lorsque Benga, un adolescent, est revenu d'une chasse à l'éléphant et a découvert que toute sa famille et son village avaient été massacrés par la Force publique, l'armée privée du roi Léopold créée pour faire respecter les quotas de production de caoutchouc. Benga, désormais seul et sans défense, a été kidnappé par des marchands d'esclaves et mis au travail comme ouvrier dans un village agricole.

En 1904, Benga a été libéré par un missionnaire américain et anthropologue amateur Samuel Phillips Verner qui était sous contrat avec la  Louisiana  Purchase Exposition pour ramener des pygmées pour qu'ils fassent partie d'une exposition humaine à la foire. Verner a trouvé Benga et a négocié sa libération des marchands d'esclaves pour une livre de sel et un rouleau de tissu. Verner a également recruté d'autres Africains pour l'exposition et le groupe a été amené à Saint-Louis en juin 1904.

Les Africains se sont affichés et Ota Benga est devenu un « performer » particulièrement populaire qui a attiré des foules immenses. Exposés en même temps avec le chef Apache Geronimo, les deux se sont liés d'amitié. Pour ses efforts, Verner a reçu une médaille d'or en anthropologie à la fin de l'expédition.

Verner et Benga retournèrent en Afrique centrale à la fin de l'Exposition mais Benga, sentant qu'il n'appartenait plus, choisit de revenir avec l'anthropologue aux États-Unis en 1906. Verner emmena Benga au zoo du Bronx où il fut initialement engagé pour aider avec les animaux. Les responsables du zoo ont cependant commencé à l'exposer dans la Monkey House où il a de nouveau attiré de grandes foules. Alors que Benga s'est avéré une « attraction » populaire, un groupe d'ecclésiastiques noirs de New York dirigés par le révérend James H. Gordon, a demandé sa libération. 

Fin 1906, Benga, 23 ans, a été remis à la garde du révérend Gordon qui l'a placé dans l'asile d'orphelins de couleur Howard de New York  .

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