Chiez Nous, MR, les deux faces d'une même pièce. De quoi le Racisme est-il le nom quand le MR et son centre Gogol s'attaque au wokisme ? Le quart-monde réagit.
Le racisme anti-noirs encore désigné sous le vocable « négrophobie » est la forme de racisme qui bénéficie le moins de visibilité sociale et médiatique. Que ce soit en Europe ou plus spécifiquement en Belgique, cette forme de racisme et la lutte qui en découle viennent en dernière position en termes de présence ou de prise en charge dans la société. Cette invisibilité sociale et médiatique est due essentiellement à des raisons historiques, sociales et politiques.
Le blackface est un mode de stylisation du corps qui implique le « noircissement » et l'exagération des lèvres, des cheveux et des traits phénotypiques associés aux personnes d'origine africaine.
Les militants décoloniaux dénoncent plusieurs personnages folkloriques en particuliers : les Noirauds, les Basoulous de Basècles, le Sauvage d’Ath, Magnon dit le « diable cornu » et le Père Fouettard, compagnon de Saint Nicolas lors de la distribution annuelle de cadeaux aux enfants sans oublier les chars négrophobes du carnaval d'Alost dont les autorités locales ont même défendu leur cas auprès de l’Unesco en mettant en avant la notion de liberté d’expression.
Grimé de noir, le “Sauvage” est décrit sur le site officiel de la Ducasse d’Ath comme un personnage qui “témoigne du goût de l’exotisme du 19e siècle”. Apparu en 1856, ce personnage symbolisait surtout la fascination malsaine des Occidentaux de l'époque par rapport aux populations d'Afrique subsaharienne, considérées comme "des sauvages" (le nom du personnage ne doit rien au hasard). "Le Sauvage est un personnage grimé de noir et affublé de toute une série de signes avilissants tels qu’attribués aux Noirs par nos sociétés racistes à travers l’histoire", dénonce l'association Bruxelles Panthers. "Gros nez, grosses lèvres rouges, tenues « tribales », boucle dans le nez, chaînes au cou et aux poignets, etc. ; à cela s’ajoute un comportement agité". En effet, son rôle est de "faire rire le public et faire peur aux enfants" .
Le racisme anti-noirs encore désigné sous le vocable « négrophobie » est la forme de racisme qui bénéficie le moins de visibilité sociale et médiatique. Que ce soit en Europe ou plus spécifiquement en Belgique, cette forme de racisme et la lutte qui en découle viennent en dernière position en termes de présence ou de prise en charge dans la société. Cette invisibilité sociale et médiatique est due essentiellement à des raisons historiques, sociales et politiques.
Ce genre de traditions de négrophobie qui souillent la réputation de la Belgique. Cet héritage esclavagiste et colonial belge a laissé de graves séquelles qui nourrissent, encore en 2019, de forts préjugés de mythes. J'ai cru que la société belge avait tourné la page de la colonisation, ce n'est pas le cas.
Didier Reynders est fier d'être un "Noiraud". En Belgique, en plus des séquelles laissées dans la société par l’esclavage, la colonisation belge au Congo, au Rwanda et au Burundi a créé une propagande puissante soutenue par des appuis politiques, sociaux, économiques et financiers conséquents. Cette propagande a laissé un héritage qui entraîne encore de nos jours des préjugés sur la perception du Noir par les autres composantes de la société.
…nous avons dit, dans notre traité sur la Poétique, combien il y a d’espèces de plaisanteries, dont une partie s’accorde avec le caractère de l’homme libre, l’autre non: vous devez donc veiller à n’en prendre que ce qui est en harmonie avec votre personne. L’ironie est plus digne de l’homme libre que la bouffonnerie; par le rire, l’ironiste cherche son propre plaisir, le bouffon celui d’autrui.
Le collectif Bruxelles Panthers a écrit à l'UNESCO pour demander le retrait de la Ducasse d'Ath du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. La raison : la présence dans le cortège du "Sa...
Décidément, le racisme et la négrophobie en Belgique, quand bien même certains s'évertueraient à les nier, ont encore de beaux jours devant eux. Le racisme n'est pas inné, il se transmet. Un...
Décidément, le racisme et la négrophobie en Belgique, quand bien même certains s'évertueraient à les nier, ont encore de beaux jours devant eux. Le racisme n’est pas inné, il se transmet. Un racisme "pernicieux" bien ancré. Ce personnage "sauvage"(...) est symptomatique du problème que nous avons en Belgique avec l'histoire coloniale de notre pays.
Un carnaval sans racisme favorise le respect entre les personnes et une société ne se développe pas si une partie de sa population est déshumanisée et ses droits bafoués.
Lorsque l'égalité d'accès aux droits et la promotion de la citoyenneté gagnent, toute la société est gagnante.
L'Unesco "ne cessera d'être vigilante face à toutes les formes de menaces qui pèsent sur la dignité et les droits humains", explique-t-elle dans un courrier envoyé à l'association Bruxelles ...
Dans nos sociétés de plus en plus diversifiées, l’UNESCO accomplit chaque jour sa mission humaniste qui est d’accompagner les peuples en vue de mieux se comprendre et d’œuvrer ensemble pour aboutir à une paix durable. L'UNESCO contribue également à permettre aux gens de créer et d'utiliser des connaissances pour construire des sociétés justes et inclusives. En février 2019, les Nations Unies ont invité le pays à s'excuser publiquement pour les erreurs et les atrocités commises dans le passé au cours de cette période. Les historiens néonégationnistes utilisent un ensemble de procédés pour faire barrage à toute reconnaissance du caractère fondamentalement criminel de la colonisation belge.
En Amérique latine, on vit avec les idoles. Elles font partie de notre univers culturel et leurs apports ont contribué à créer une musique populaire caribéenne. Elle est une véritable thérap...
Las Brussels Panthers, un colectivo antirracista de Bélgica, centró su foco de atención en el tradicional festival de gigantes y dragones. ¿El motivo? Un personaje que utiliza la población de ...