Publié le 13 Avril 2022
Les revues que George Garnir écrit pour le Théâtre Royal de l'Alcazar, (rue d'Arenberg, 5) entre 1890 et 1893, en collaboration avec Luc Malpertuis, font courir les foules. Par la suite, faisant cavalier seul, il ne cesse d'approvisionner ces amusants spectacles de fin d'année, éphémères comme l'actualité qui les alimente, condamnés à l'oubli le jour même où ils ne sont plus à l'affiche. À cet égard, Garnir n'entretient aucune illusion ; on s'en avise à la lecture de ses délicieux Souvenirs d'un revuiste (1926).