chanson francaise

Publié le 14 Mars 2018

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Publié le 10 Mars 2018

Et moi pour la juger que suis-je

Pauvres bonheurs pauvres vertiges
Il s'est tant perdu de prodiges
Que je ne m'y reconnais plus
Rencontres Partances hâtives
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent

Comme des soleils révolus

Louis Aragon, Le Roman inachevé, Poésie/Gallimard, Paris, 1980, p. 72-75

Est-ce ainsi que les hommes vivent? est une chanson de Léo Ferré sur un texte extrait du poème Bierstube Magie allemande de Louis Aragon figurant dans le recueil Le Roman inachevé (1956). Le décor est celui de la Bierstube, de la maison close, un petit monde confortable replié sur lui-même et cependant ouvert sur l'extérieur. C'est la magie frelatée, l'illusion amoureuse du bordel qu'évoque Aragon. "Le dragon" qui plante le couteau en Lola est la relation d'un fait-divers révélateur : brutalité de l'armée d’occupation ou misère affective ou sinistre punition d'un souteneur ?

Version rare, live avec chœur à l'Alhambra

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Léo Ferré, #Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, #Chanson française

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Publié le 9 Mars 2018

À l'occasion de la Journée internationale des femmes 2018, la photographe et vidéaste belge Charlotte Abramow réalise un clip pour l'interprétation de Brassens

Ce poème serait issu d'un recueil composé en 1911, publié en 1913, et que Georges Brassens aurait découvert en 1942 et mettra 12 ans à mettre en musique, et laissé globalement 20 ans sur son étagère.

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

Paroliers : Antoine Pol / Georges Charles Brassens / Joel Favreau

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