Publié le 24 Janvier 2018
Ma vie commença dans un petit pays, en un petit village, et dans un petit monde (..) j’aime dire que mon village était si petit que seul une vache et moi rentrions dedans » écrit-elle. Sa mère, Herminia venait d’une « bonne famille espagnole » et son père, Francisco, était costaricain « Et puisque je dois le dire presque par tout, je le dirai : mes parents ne me voulaient pas. J’en ai souffert.
Chavela Vargas (Isabelle Vargas Lizano) est une chanteuse costaricienne née le 17 avril 1919 au Costa Rica dans la province d'Heredie. Elle est également sous le nom de la Llorona (la Pleureuse).
La chanson ranchera est un genre musical très prisé par les hommes et sensuel à la fois. Elle reste une exception très remarquée ! Vétue avec les ponchos rouges très masculins, fumant comme un homme, buvant comme un homme et portant le pistolet. En 2000, devant la télévision colombienne, elle fait son coming out et affirme notamment sa préférence sexuelle.
Figure d'indépendance et de force, Chavela Vargas est une des premières femmes à porter des pantalons et à rendre publique son homosexualité : « J'ai du me battre pour être moi-même et pour être respectée. Je suis fière d'assumer que je suis lesbienne. Je n'en parle pas trop, mais je ne nie pas. J'ai du affronter la société et l'église, qui dit que les homosexuels sont condamnés. C'est absurde ! Comment peuvent-ils juger quelqu'un qui est né comme ça ? Je n'ai pas appris à être lesbienne, personne ne m'a appris à être comme je suis. Je suis née comme ça. Je n'ai jamais couchée avec un homme. Jamais. Oui, je suis vierge et je n'ai pas honte. Mes Dieux m'ont fait comme ça » confie-t-elle au journaliste Vange Leonel.
Sa conduite extrêmement libérale, son extravagance et son franc parlé lui ont valu d'être haïe par certains de ses contemporains et adulé par d'autres : l'écrivain Juan Rulfo, le compositeur Agustin Lara, ou encore les peintres Frida Khalo et Diego Riveras, la présentent comme leur muse. La diva Vargas mène une vie mondaine et fréquente également Bette Davis, ou Elizabeth Taylor...
Une chanson de Chavela Vargas dit : « On revient toujours sur les lieux du passé où l'on a aimé la vie ».
Elle a des admirateurs dans le monde entier, parmi lesquels Pedro Almodóvar et Joaquín Sabina, qui ont tous deux déclaré qu'ils souhaitaient l'épouser. Elle est immortalisé par une chanson de Joaquín Sabina dans le titre "Por el boulevard de los sueños rotos".
En avril de 2010, à 91 ans elle présente un album intitulé Por mi culpa qui inclu des duo avec ses grands amis: Eugenia León, Lila Downs, Joaquín Sabina, La Negra Chagra et Mario Ávila avec lequel elle a composé "¿A dónde te vas paloma?" et le violoncelliste Jimena Giménez Cacho.
1. La Llorona 00:00
2. Paloma Negra 05:10
3. Macorina 08:19
4. Un Mundo Raro 10:54
5. Simón Blanco 14:01
6. No Volveré 17:58
7. La Noche de Mi Mal 21:26
8. Manzanita 24:22
9. Verde Luna 28:01
10. Negra María 32:08
11. La Churrasca 36:52
12. Niña Isabel 39:19
13. Quisiera Amarte Menos 42:09
14. La China 43:42
15. Desdeñosa 46:47
16. Pena Mulata 49:54
17. Golondrina Viajera 52:47
18. Aquel Amor 55:55
19. Maringá 57:41
20. Rayando el Sol 59:39
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La Llorona est une Xunca, une femme convertie en lune, une déesse. - LNO
J´ ignore si ce mot chunca emprunte à la langue Zapotèque ou s'écrit "chunca", "xunca", ou "yunta",...Les différentes versions de La Llorona sont composées en vers alternés de 11 et 8 pieds,...
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Chavela Vargas - La Despedida - LNO
Último track de su disco Cupaima (2007). Óyeme yo como mujer como tú soy inmensamente dulce, dulce como tú tierra como tú mujer como tú. Amo todo lo que se reparte en música como decía Neru...
http://musique.arabe.over-blog.com/2017/06/chavela-vargas-la-despedida.html