Le cinéma belge est subventionné à partir de 1964. Jean-Pierre Dardenne, né le 21 avril 1951 à Engis, et Luc Dardenne, né le 10 mars 1954 aux Awirs, sont deux frères belges qui réalisent leurs films en commun. Ils sont également scénaristes et producteurs. Ces as du cinéma belges subsidié sont parmi nous. Leurs volontés est de créer de puissantes subjectivités populaires. Merci pour ce moment intense de journalisme.
Réflexion de Jean Louis Donnay: Frères Lumière (02/01/2018)
“Alors qu'à la grande satisfaction des Nations-Unies supervisant l'opération, les réfugiés soudanais sont massivement rapatriés dans leur pays par le HCR - information qui ne date pas d'hier mais qui est plus que jamais occultée par la presse -, la Belgique se divise chaque jour un peu plus sur le cas Francken.
Pas plus tard que ce matin, Le Soir, par la plume de sa bobo d'éditorialiste en chef, invite le gouvernement belge, "pour se grandir, à avouer une faute" tout en publiant une carte rouge des très gauchisants frères Dardenne appelant à la démission notre Secrétaire d'Etat.
Voilà donc, après les syndicats, après les partis d'opposition, après les antifas, après les "jeunes anticapitalistes", le monde des arts qui monte aux créneaux, selon un processus parfaitement huilé par les démocrates auto-proclamés qui ne s'y étaient pas pris autrement pour tenter vainement, avec l'appui des stars hollywoodiennes aujourd'hui contraintes à porter la ceinture de chasteté, de déstabiliser Donald Trump dans sa marche victorieuse vers le Capitole.
Place donc ce matin à l'avis de nos deux Emile Zola du XXIe siècle qui, abondamment biberonnés comme les médias au suc des subsides publics, passent sans transition de la culture (du navet) à l'engagement politique.
On n'en attendait guère plus de ces oscarisés de la bobosphère cannoise s'inspirant du misérabilisme et de la sinistrose wallonne pour produire des films pseudo-culturels d'une rare subjectivité et d'un tel ennui que, hormis le cercle des initiés et des ayant-droits, nul ne se presse aux guichets pour les découvrir.
Quelle légitimité faut-il donc accorder à ces Dupont-Dupont des salles obscures que nous invitons sur-le-champ à aller faire leur cinéma ailleurs que sur une tribune politique à moins qu'ils n'entendent se présenter aux prochaines élections sur la liste d'Elio et de ses chers camarades?
Mais nous entendons que, dans leur manœuvre éperdue de subversion, Le Soir, La Libre, RTL et la RTBF ne manqueront pas bientôt d'ouvrir leurs pages et leurs antennes à d'autres Dardenne en puissance. Au jeu des cartes blanches, parions qu'on reverra bientôt fleurir les avis de Marc Uyttendaele, d'André Flahaut, de Laurette Onkelinx et autres nanas du nirvana socialo-écolo-humaniste. En attendant ceux de Pirette, des frères Taloche ou, qui sait, de Kompany. Et quand il n'y en aura plus, il y en aura toujours, prêts à joindre leur voix au concert assourdissant des gauchos. Tiens, paraît qu' Omar Sy, Jamel Debouzze et Nicolas Bedos sont déjà sur les rangs..."