civilisation

Publié le 22 Novembre 2018

Le seigneur de Sipán régna probablement au cours du III siècle et décéda à l'âge d'approximativement 40 ans

Le seigneur de Sipán régna probablement au cours du III siècle et décéda à l'âge d'approximativement 40 ans

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Culture mochica, #Pérou, #civilisation, #2018

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Publié le 24 Avril 2018

Vers 300 avant JC, les tribus Zapotèques vivaient dans la plus importante vallée de la région d'Oaxaca. Décidant de s'unir, elles fondèrent une cité en rasant le sommet d'une imposante colline, dominant de 400 m la vallée. : Monte Alban.

La religion zapotèque était polythéiste. Les divinités principales étaient Cocijo, Coquihani et un dieu chauve-jaguar anonyme. Cocijo est le dieu de la pluie et avait une tête non humaine, mais dans le village ils avaient une vénération particulière (peut-être parce que la pluie dépend de lui, la récolte dépend de la pluie, et la vie du peuple dépend de la récolte) ). Coquihani est le dieu du soleil, du ciel et peut-être le roi des dieux zapotèques. Le dieu bat-jaguar est probablement le dieu de la vie et de la mort, comme le dieu chauve-souris Camazotz, de la religion maya. l Museo Nacional de Antropología en México, D. F.

La religion zapotèque était polythéiste. Les divinités principales étaient Cocijo, Coquihani et un dieu chauve-jaguar anonyme. Cocijo est le dieu de la pluie et avait une tête non humaine, mais dans le village ils avaient une vénération particulière (peut-être parce que la pluie dépend de lui, la récolte dépend de la pluie, et la vie du peuple dépend de la récolte) ). Coquihani est le dieu du soleil, du ciel et peut-être le roi des dieux zapotèques. Le dieu bat-jaguar est probablement le dieu de la vie et de la mort, comme le dieu chauve-souris Camazotz, de la religion maya. l Museo Nacional de Antropología en México, D. F.

Vers 300 avant JC, les tribus Zapotèques vivaient dans la plus importante vallée de la région d'Oaxaca. Décidant de s'unir, elles fondèrent une cité en rasant le sommet d'une imposante colline, dominant de 400 m la vallée. : Monte Alban.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Mexique, #Religion, #zapotèques, #Civilisation, #Oaxaca

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Publié le 20 Février 2018

A quoi ressemblait le Pérou avant l'emblématique civilisation des Incas ? Les Mochica étant une société sans écriture, c'est essentiellement grâce à sa culture visuelle riche et abondante, pour ainsi dire unique dans les Andes anciennes, que nous pouvons explorer certains aspects de leur monde symbolique. Les principaux motifs dépeints sont des humains, des animaux et des êtres surnaturels ainsi que des activités de combat cérémoniel, de sacrifice humain, de chasse et de danse. Les différentes activités, y compris les rituels complexes, et les sujets sont élaborés dans un style clair, ce qui les rend facilement identifiables. Ils sont inscrits, modelés, gravés ou peints sur des supports aussi variés que les murs des édifices cérémoniels, les corps, les vêtements, les objets des individus de haut rang ou encore les offrandes d’objets en céramique. Ces représentations avaient pour principale fonction de promouvoir les valeurs et les intérêts de la classe dirigeante.

La culture moche (parfois appelée mochica) est une culture précolombienne qui s'est étendue tout au long de la côte nord péruvienne, à peu près entre l'an 100 et l'an 700 ap. J.-C. Elle était contemporaine de la culture Nazca qui occupait la côte sud péruvienne, se situant chronologiquement entre l'ère Chavín (horizon ancien) et l'ère Chimú. La brillante culture des mochicas est contemporaine des Maya de la Mésoamérique et précède de plus de huit siècles le célèbre empire des Incas.

La civilisation Mochica a développé une société hiérarchisée avec des dirigeants, des guerriers, des spécialistes du rituel, des artisans, des agriculteurs et des pêcheurs.

Il est probable qu’au moment de leur apogée, vers les ve et vie siècles ap. J.-C., les Mochica ne connaissaient pas d'autres groupes socialement aussi élaborés. Cette société a manifesté sa puissance et son opulence par l'ampleur de ses temples, la luxuriance de ses palais de briques en terre crue, ornés de fresques murales polychromes, et par la grandeur de ses villes peuplées de tisserands, de céramistes, de métallurgistes et d’autres artisans...

La société Moche était divisée en classes et hiérarchisée : un puissant seigneur était à la tête du royaume, le pouvoir se transmettant probablement par hérédité. Les classes les plus importantes étaient celles des guerriers, des prêtres et des administrateurs. Venaient ensuite les commerçants, artisans et bâtisseurs, puis les pêcheurs, paysans, etc. Le schéma urbain de la ville de Moche, par exemple, est typique de cette organisation, répartissant les habitats par quartier en fonction des classes et de l'importance des classes dépendait la distance à la huaca del Sol (les prêtres, guerriers et administrateurs étaient les plus proches de la huaca).

Durant toute l'existence de la ville de Moche, ses habitants n'ont cessé de construire les deux huacas : à peu près tous les cent ans, le plus haut étage de la huaca de la Luna était condamné, les couloirs comblés et on élargissait la base, construisait un nouvel étage au-dessus du précédent, élevant la rampe d'accès, de façon que seul ce nouvel étage soit encore accessible. À la disparition des Moches, la pyramide comptait 6 degrés et environ 600 ans d'existence.

Du ier au viiie siècle de notre ère, les Moché ou Mochica ont développé un État, c’est-à-dire une organisation sociale, politique et économique centralisée et hiérarchisée, sans pourtant avoir connu les principales innovations techniques et intellectuelles que l’on associe souvent à l’émergence des « civilisations » et des États : pas de roue, ni monnaie ni écriture, ni économie de marché…

On suppose que le régime de l'État moche était théocratique, le seigneur étant également prêtre. La cohésion de la société, largement dépendante de la force militaire, devait reposer sur une puissante caste de guerriers au service de la théocratie.

Le centre religieux était la huaca de la Luna, où les prêtres et le seigneur effectuaient toutes sortes de cérémonies. Le principal dieu se nommait Ai-apaec, Créateur mais aussi « décapiteur » (El Degollador en espagnol), que l'on trouve représenté sur de nombreuses céramiques et fresques de temples. Il prend souvent la forme d'une araignée, ou encore d'une créature ailée ou d'un monstre marin. Lorsque le corps est entièrement représenté, on le voit toujours tenant dans une main un couteau, et de l'autre une tête tenue par les cheveux. On pense qu'il s'agit d'allusions à des rituels de sacrifices humains pratiqués sur la huaca de la Luna. La réalité de ces sacrifices ne fait pas de doute, de nombreux ossements humains ayant été découverts au sommet de la huaca.

Cet impressionnant portrait d’un homme borgne fut trouvé dans une tombe du site de Huaca de la Luna. Cette ville de la côte nord désertique compta quelque trente mille âmes. L’archéologue Santiago Uceda Castillo, le commissaire de l’exposition, y dirige des fouilles depuis vingt-six ans. Pour lui, « le façonnage de la céramique des Moche atteint une perfection comparable à celui des statues grecques ».

Cet impressionnant portrait d’un homme borgne fut trouvé dans une tombe du site de Huaca de la Luna. Cette ville de la côte nord désertique compta quelque trente mille âmes. L’archéologue Santiago Uceda Castillo, le commissaire de l’exposition, y dirige des fouilles depuis vingt-six ans. Pour lui, « le façonnage de la céramique des Moche atteint une perfection comparable à celui des statues grecques ».

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Rédigé par Last Night in Orient

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