Publié le 1 Juillet 2020
Un Vénézuélien qui traverse Bogota en criant s'il y a "quelqu'un en vie".
Mais, comme il le dit, il semble que parfois il n'y a pas de vie, "que le coronavirus se soit fait ici", dans ces quartiers bourgeois encastrés dans les montagnes humides et verdoyantes des Andes.

Diego Martorell a 27 ans et a trois enfants. Il est l'un des migrants vénézuéliens touchés par la pandémie, qui a gelé l'économie informelle. Sa solution: aller crier dans les rues pour obtenir de l'aide en échange de sacs poubelles.
L'histoire de Diego Martorell est celle de millions de Vénézuéliens venus en Colombie en raison de la crise dans leur pays et qui sont désormais touchés par les conséquences de la pandémie de coronavirus.
Père de trois enfants, diplômé en gestion et possédant une certaine expérience du théâtre, le Vénézuélien a décidé d'emmener son charisme dans les rues des quartiers de la classe moyenne supérieure de Bogotá.