colonialisme

Publié le 30 Octobre 2023

En Belgique, le Musée royal de l’Afrique centrale, à Tervuren, a restreint l’accès à une exposition sur ses archives photographiques coloniales. La direction a estimé que les images sélectionnées par l’artiste burundais Teddy Mazina n’étaient pas assez replacées dans leur contexte, et a décidé de n’ouvrir l’exposition « My Name Is No-Body » que pour deux journées de visites guidées, en présence de l’artiste. Celle-ci devait au départ être accessible librement au public. Mais finalement le musée en a décidé autrement et ne la proposera qu’en présence de l’artiste.

On y trouve dans l’exposition des photos d’archives du musée sur les habitants des anciennes colonies belges en Afrique centrale, mais ces photos et les légendes d’époque qui décrivent les personnes de couleurs avec des clichés.

Dès la fin du XIXe siècle, l'appareil photo a été l'un des instruments privilégiés de l'expansion de l'Europe, servant non seulement à la documenter mais aussi à contrôler les populations colonisées.

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Publié le 27 Juillet 2023

La photographie a été l’un des outils de la domination coloniale. Ces photographies contribuent à mettre en lumière les violations des droits de l'homme.

Sur une des cartes postales, on y voit des hommes enchaînés entrain de creuser des tombes pour les "noirs". Ceux-ci sont qualifiés de prisonniers !

Sur une des cartes postales, on y voit des hommes enchaînés entrain de creuser des tombes pour les "noirs". Ceux-ci sont qualifiés de prisonniers !

Lettre de Lucien pour Bebert

Lettre de Lucien pour Bebert

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #1938, #Congo belge, #Colonialisme, #Photographie coloniale, #Alice Seeley Harris, #Droits de l'homme

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Publié le 20 Mars 2023

Quand on prend le soin de lire les polémiques anti-woke, on réalise à quel point le monde politique et médiatique a merveilleusement bien lavé les cerveaux toutes ces années. Il est devenu cool et sympa d’être contre les “wokes” sans même savoir de quoi il retourne. Nouvelle étiquette à la mode après “bobo-gauchiste” et “bisounours” (désormais passé de mode), le woke est le nouveau coupable de tous les maux de la société. De quoi permettre aux néo-réac’ de pouvoir enfin assumer une posture anti-sociale, anti-minorité, anti-écologie, anti-tout-ce-qui-sort-de-la-norme sans grand effort intellectuel.

“Wokisme” : le nouveau fantasme réac pour rester dans le déni.

Un spectre invisible. Comme le juif, le communiste, le bobo-gauchiste, et toutes les caricatures imaginées par les réactionnaires et les xénophobes, ils sont partout et nulle part à la fois.

Dérivé du verbe anglais «wake» (réveiller), le wokisme désigne le fait d’être éveillé face aux discriminations ethniques, sexuelles, sociales ou religieuses. Le terme trouverait ses origines aux États-Unis à la fin du 20e siècle au sein du mouvement pour l’accès des Noirs aux droits civiques. Martin Luther King rappelait alors aux étudiant·es de rester «éveillé·es» et à «être une génération engagée». Le terme sera récupéré en 2014 suite au meurtre de Michael Brown, un jeune Afro-américain de 18 ans non armé, par la police qui générera une vague de contestations dénonçant le racisme «systémique» des États-Unis envers les Noirs. Initialement positif, le terme est progressivement devenu péjoratif et utilisé, au départ par les mouvements d’extrême droite puis par une partie du monde politique, pour stigmatiser et dénigrer les personnes dites «progressistes».

 

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Wokisme, #Racisme, #extrême droite, #Homophobie, #États-Unis, #Colonialisme, #Centre Jean Gol, #Culture gay

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