conchita piquer

Publié le 9 Janvier 2022

Suspiros de España est le nom d'un pasodoble de tradition espagnole écrit par le compositeur de zarzuela Antonio Álvarez Alonso, originaire de Martos dans la ville espagnole de Carthagène, en 1902.

En 1938, José Antonio Álvarez Cantos (es) (1897-1964), neveu du compositeur, y ajoute des paroles, chantées par Estrellita Castro dans le film homonyme, qui sont ensuite modifiées et reprises par d'autres grandes figures, telles que Conchita Piquer1. Sa mélodie, articulée en tonalité mineure, exprime une profonde nostalgie du pays de tous les Espagnols qui ont émigré à cette époque2 et devient l'une des pièces les plus célèbres de la musique espagnole.

Selon le musicien originaire de Carthagène García Segura, l'origine de cette oeuvre serait la suivante3 :

Le Maître Álvarez Alonso donnait des concerts lors des veillées du café La Palma Valenciana, dans la grande rue de Carthagène. Une nuit, à la fin de la performance, il fit part à ses amis d'une mélodie de pasodoble qu'il avait écrite sur une table du café, et qui reçut un accueil très favorable4.

Il s'était arrêté devant une confiserie nommée España, située en face du café, et remarquant une pâtisserie typique appelée "soupirs" (noisettes caramélisées), s'en est inspiré pour intituler sa mélodie Soupirs d'Espagne5.

Cette version de l'origine a été écartée par l'historien Fernández García, qui affirme que la mélodie n'a pas pu être présentée au café La Palma Valenciana de Carthagène, puisque Álvarez Alonso meurt en 1903 et que le café n'a pas ouvert ses portes avant 19116.

Le pasodoble a été présenté par l'Orchestre du 3e Régiment d'Infanterie de Marine dirigé par Ramón Roig i Torné, le jour de la Fête-Dieu de 1902 sur la place de Saint-Sébastien de Carthagène7. Les ordres militaires empêchaient que le chef Roig cédât la direction à Antonio Álvarez Alonso, en raison de son statut de civil. Une plaque commémorative est installée sur la place.

Références

  1.  Meseguer, Manuel Nicolás: La intervención velada: El apoyo cinematográfico alemán al bando franquista. Murcia: Universidad de Murcia, 2004. (ISBN 84-8371-463-9)
  2.  (es) « Canciones con historia: El origen de 'Suspiros de España' | Onda Cero Radio » [archive], sur www.ondacero.es,  (consulté le )
  3.  GARCÍA SEGURA, Alfredo. Músicos en Cartagena. Datos Biográficos y Anecdóticos. Cartagena, 1995. (ISBN 8487529291).
  4.  (es) « El origen de «Suspiros de España», el popular pasodoble compuesto en una hora » [archive], sur abc,  (consulté le ).
  5.  (es) « Canciones con historia: El origen de 'Suspiros de España' | Onda Cero Radio » [archive], sur www.ondacero.es,  (consulté le ).
  6.  https://www.laopiniondemurcia.es/cartagena/2016/08/14/palma-valenciana/760154.html [archive]
  7.  (es) Memoria de Cartagena, « Te contamos la historia de "Suspiros de España". » [archive], sur Memoria de Cartagena,  (consulté le )

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Publié le 24 Juillet 2021

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Y Sin Embargo Te Quiero, #Conchita Piquer, #Zambra, #1959

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Publié le 6 Juillet 2020

La copla la plus emblématique de Conchita Piquer, à l'ombre des charniers de la terreur de Franco.

Cette chanson a la particularité de combiner des vers avec un rythme de la valse avec celui du tango.

 

La vieja historia de su amor:
Mira mi brazo tatuado
Con este nombre de mujer
Es el recuerdo del pasado
Que nunca más ha de volver
Ella me quiso y me ha olvidado
En cambio, yo, no la olvidé
Y para siempre voy marcado
Con este nombre de mujer

Él se fue una tarde, con rumbo ignorado
En el mismo barco que lo trajo a mí
Pero entre mis labios, se dejó olvidado
Un beso de amante, que yo le pedí
Errante lo busco por todos los puertos
A los marineros pregunto por él
Y nadie me dice, si está vivo o muerto
Y sigo en mi duda buscándolo fiel

Y voy sangrando lentamente
De mostrador en mostrador
Ante una copa de aguardiente
Donde se ahoga mi dolor

Mira tu nombre tatuado 
en la caricia de mi piel
A fuego lento lo he marcado 
y para siempre iré con él
Quizá ya tú me has olvidado, 
en cambio, yo no te olvidé
Y hasta que no te haya 
encontrado sin descansar te buscaré

Escúchame marinero
Y dime que sabes de él
Era gallardo y altanero
Y era más rubio que la miel
Mira su nombre de extranjero
Escrito aquí, sobre mi piel
Si te lo encuentras marinero
Dile que yo, muero por él

Concepción Piquer López (Valence, 8 décembre 1906 - Madrid, 12 décembre 1990), aussi connue sous le nom de Concha Piquer, fut une chanteuse de coplas et une actrice espagnole qui eut une carrière artistique internationale.

Biographie
Concepción Piquer López est née au sein d'une famille pauvre qui comptait 4 enfants décédés prématurément.

A l'âge de 11 ans, la jeune Concha fait ses débuts au théâtre Sogueros à Valencia. Elle étudie le chant avec le maestro Laguna. Elle jouait à el Grao, Gandía, et sur les scènes des théâtres Valenciens : Apolo et Kursaal.

En 1922, à l'âge de 14 ans, elle monte à New York et chantera notamment avec Eddie Cantor, Al Jolson et Fred Astaire.

En 1933, elle prend pour époux le torero Antonio Márquez.

Elle a rencontré le poète et écrivain Rafael de León et Antonio Quintero et Manuel López-Quiroga Miquel qui ont créé une série de spectacles où ils ont présentés des chansons devenues populaires.

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Publié dans #Tatuaje, #Conchita Piquer, #1941, #Copla, #Xandro Valerio, #Rafael de León, #Manuel Quiroga

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