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Publié le 11 Février 2016
Surréaliste, mais ce scandale artistique se passe à Bruxelles en pleins préparatifs de la fête de Saint Valentin. Ce scandale est voulu par des parlementaires exrémistes qui s'insurgent en réaction de rejet ou de controverse suscitée par cette œuvre d'art publicitaire, dans le cadre de sa présentation. Les Machiviavel de village qui s'insurgent sont tous des personnalités du monde politique bruxellois.
L'histoire de l'art est ponctuée de scandales retentissants, depuis les nudités du Jugement dernier de Michel-Ange jusqu'aux performances de l'art contemporain, en passant par l'exposition de l'Olympia de Manet.
Il me semble par contre que la dynamique (idéologique et politique) de censure ici dénoncée, à très juste titre et de belle manière, n'est pas du fait des mouvements féministes, des internautes-objets (de marketing) ou autres inconditionnels de la violence/du sexe/etc qui n'acceptent pas l'équivalent (et moins) s'il s'agit d'une pub pour biscuits.
A mon sens, le grand responsable est l'obscurantisme et l'accroissement de ses adeptes dans la population spectatrice, la sphère politique et donc décisionnaire.
Si nous réduisons toute création - quelle qu'elle soit - à des considérations idéologiques ou politiques et si nous sommons les artistes de se justifier en permanence, nous courons le risque de voir un jour l'art s'aseptiser afin de ne froisser personne. Nous pourrons toujours nous consoler avec un biscuit Dandoy.
La polémique Dandoy révèle la triste tournure que prend notre époque
Puis-je oser déclarer, sans me voir immédiatement clouer au pilori, que j'ai trouvé la publicité Dandoy réussie ? Ou déclarant ceci, je me pose de factodans le camp des immondes "machistes ...