culture gay

Publié le 23 Juillet 2013

Yanis Marshall fait bouger le Tout-Paris en talons très très haut qui transportent et font vivre la sexualité de chacun et de chacune dans des déhanchés endiablés qui laissent rêveur. 

Yanis Marshall est là pour créer le changement et réinventer son art. Sa particularité est qu'il est l'un des seuls hommes en France à danser et proposer des cours de danse en talons ! C'est un jeune homme plein d'ambition, qui mène sa carrière seul en prenant lui-même ses décisions. Aujourd'hui, à seulement 22 ans il est l'un des meilleurs espoirs de la danse en France.

Yanis Marshall, chorégraphe, professeur et danseur, commence la danse dès son plus jeune âge chez sa maman (directrice d'association). A seulement 15 ans, il obtient son EAT (Examen d'Aptitude Technique) en danse Jazz avec les honneurs.

Il intègre la troupe du « Roi Soleil » avec Kamel Ouali, Benjamin de la troupe, il n'a alors que 16 ans. Yanis poursuit sa carrière de danseur avec la comédie musicale « Les Dix Commandements » et bien d'autres spectacles. En 2009, à tout juste 20 ans, il rencontre Sheryl Murakami au Broadway Dance Center à New York City. C'est là qu'il tombe amoureux du Street Jazz à l'américaine et qu'il décide de le développer en France.

Grâce à sa formation pluridisciplinaire, il enseigne aujourd'hui le Street Jazz, le Lyrical Jazz et le Cabaret en talons au Studio Harmonic à Paris et en stages partout en France. Face à des publics de niveaux différents, Yanis Marshall fait preuve d'une grande capacité d'adaptation.

Depuis peu on peut le voir en tant que candidat sur M6 et W9 dans l'émission « La Meilleure Danse » où il défend ses propres chorégraphies.

Suite a cette expèrience, c'est la chanteuse Jenifer qui le repère, il devient alors son nouveau chorégraphe, notamment pour le clip "Sur Le Fil". La même chose se reproduit aussitôt avec la chanteuse Lorie qui lui demandera de chorégraphier son clip "Le Coup De Soleil" et de s'occuper de toute sa promo télé, concerts...
 
 
Existe-t-il une culture gay ?

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Culture gay, #Gay, #hors catégorie, #Yanis Marshall

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Publié le 6 Juillet 2013

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Apoyá en el quicio de la mancebía, 
miraba encenderce la noche de Mayo.
Pasaban los hombres 
y yo sonreía,
hasta que en mi puerta paraste el caballo.
Serrana me das candela
y yo te dije gaché.
Ay ven
y tómame mis labios
y yo fuego te daré. 
Dejaste el caballo
y lumbre te dí 
y fueron dos verdes luceros de Mayo tus ojos pa' mí.

Ojos verdes,
verdes como,
la albahaca.
Verdes como el trigo verde
y el verde, verde limón
Ojos verdes, verdes 
con brillo de faca
que se han clavaito en mi corazón

Pa mí ya no hay soles, 
lucero, ni luna,
No hay más que unos ojos que mi vida son.
Ojos verdes, verdes como
la albahaca.
Verdes como el trigo verde
y el verde, verde limón.

Vimos desde el cuarto despertar el día,
y sonar el alba en la torre la vela.
Dejaste mi brazo cuando amanecía 
y en mi boca un gusto a menta y canela.
Serrana para un vestido yo te quiero regalar. 
Yo te dije está cumplio,
no me tienes que dar ná.
Subiste al caballo
te fuiste de mí, 
y nunca otra noche
mas bella de Mayo han vuelto a vivir.

Valverde-leon-Quiroga

Ojos Verdes - Miguel de Molina

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Rédigé par Last Night in Orient

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Publié le 6 Juillet 2013

A Yiddishe Mame (א יידישע מאמע en français La Maman juive) est une chanson du folklore juif ashkénaze, chantée en yiddish de génération en génération. Il s'agit d'une merveilleuse interprétation en arabe du regretté Salim Halali.

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Salim Halali est né dans une famille originaire de Souk Ahras. Son père est d'origine Ottomane et sa mère, Chalbia une judéo-berbère d'Algérie. À quatorze ans, il quitte le cocon familial, et débarque en 1934 à Marseille4.

 

Salim Halali dans les années 1930

Vers 1937, Salim Hallali va à Paris et connaît le succès dans les clubs parisiens de flamenco. Sa rencontre à Paris avec l'artiste algérois de music-hall Mohamed el Kamel (de son vrai nom Mohammed Hamel) fut déterminante. Ce dernier a écrit les premières chansons de Salim Halali comme Andaloussia (J'aime une fille andalouse), Sevillane, Taâli, Ardjaâ lebladek, Bine el barah oua el youm (Entre hier et aujourd'hui), Mounira (prénom d'une de ses sœurs), Nadira, El ouchq saïb, El qelb chahik etc. Plus tard, Mohand Iguerbouchène lui a composé une cinquantaine d'autres chansons. En 1938, il fait une tournée européenne et ses disques de flamenco en arabe connaissent le succès en Afrique du Nord. Parmi ses autres succès figurent Al ain zarga (L’œil bleu), Mahenni zine (La beauté m'a troublé) Habibti samra (Ma brune bien-aimée) et Sidi hbibi.

Pendant l'occupation allemande, Salim Halali vit avec sa jeune sœur Berthe, rue François Miron dans le quartier du Marais à Paris. Ils seront dangereusement concernés par les rafles allemandes. Berthe (âgée de moins de 17 ans) sera arrêtée, internée à Drancy le , et déportée le  de la même année par le convoi n° 59 à destination du camp d’extermination d’Auschwitz avec son jeune fils, Claude, né le , un bébé de moins de 7 mois.5

Salim échappera aux rafles allemandes grâce au fondateur et premier recteur de la Grande Mosquée de Paris Si Kaddour Benghabrit, qui parvient à dissimuler ses origines juives en lui fournissant une fausse attestation de musulman et en gravant le nom de son défunt père sur une tombe anonyme du cimetière musulman à Bobigny (Seine-Saint-Denis)6. En effet, le , le ministère des Affaires étrangères à Vichy note que « les autorités d’occupation soupçonnent le personnel de la mosquée de Paris de délivrer frauduleusement à des individus de race juive des certificats attestant que les intéressés sont de confession musulmane. L’imam a été sommé, de façon comminatoire, d’avoir à rompre avec toute pratique de ce genre »7.Si Kaddour Benghabrit naquit à Sidi Bel Abbès (Algérie) en 1868. Il était intellectuel et non docteur en foi. Il a à son actif plusieurs ouvrages, était aussi mélomane, oudiste et violoniste. Il engage Salim Halali au café maure de la mosquée où il se produit en compagnie de grands artistes tels Ali Sriti et Ibrahim Salah. Après la guerre, il renoue avec le succès et suscite même l'admiration de l'égyptienne Oum Kalsoum. Salim Halali, fut considéré comme chanteur de variétés et non de musique arabo-andalouse puisqu'il n'avait pas eu de formation formelle dans ce domaine.

En 1947, il crée à Paris un cabaret oriental, Ismaïlia Folies, dans un hôtel ayant appartenu à Ferdinand de Lesseps et situé dans la prestigieuse avenue Montaigne. En 1948, il en crée un second, Le Sérail, rue du Colisée.

En 1949, il s'installe au Maroc et rachète un vieux café dans le Maarif, quartier cosmopolite de Casablanca qu'il transforme en un prestigieux cabaret, Le Coq d'Or. Le cabaret est fréquenté par les familles riches du pays et des personnalités de passage. Le Coq d'Or est détruit dans un incendie et Salim revient alors en France, à Cannes, au début des années 1960.

Salim Halali, homosexuel, était connu pour son goût des soirées fastueuses dans sa villa où il faisait venir un éléphant dans ses jardins. Musicalement, il donne un tournant à sa carrière en sortant un 33T en français et en donnant un spectacle à la salle Pleyel à Paris au début des années 1970. Alors que le succès est au rendez vous, Salim Halali décide de se retirer. Dans les années qui suivent, il donne des concerts à Paris, Montréal et Casablanca. En 1993, après avoir bradé sa magnifique Villa Saint-Charles (Rue Saint-Charles à Cannes) il décide de finir ses jours dans une maison de retraite à Vallauris dans l'anonymat le plus complet.

Délaissé mais aussi interdisant à tous qu'on lui rende visite hormis à quelques amis proches, il meurt à Cannes en . Selon ses derniers vœux, ses cendres ont été dispersées au jardin du souvenir du crématorium de Nice.

L'auteure-compositeur et interprète Fishbach a repris un de ses titres, La babouche sur son album À ta merci.

http://img.over-blog.com/298x299/1/50/59/42//salim-collector.jpg

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Rédigé par Last Night in Orient

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