culture mexicaine

Publié le 4 Avril 2018

Les esquites ou "chaska" sont des snacks populaires dans tout le Mexique. Les magasins et les étals qui vendent du maïs ont tendance à vendre aussi des esquites. Le mot esquites ou ezquites vient du nahuatl ízquitl, du icehqui 'au toast (en comal)', sont des grains de maïs bouillis dans l'eau avec du sel, de l'épazote (Dysphania ambrosioides) et d'autres herbes odorantes, et parfois des cuisses de poulet. Ils sont préparés en faisant frire des oignons et des piments verts coupés en beurre, puis en ajoutant du maïs, de l'eau ou du bouillon de poulet et du sel. Cette nourriture est habituellement vendue la nuit dans les stands de rue et dans les festivals populaires, les places publiques et les foires.

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Publié le 16 Mars 2018

Parmi les aspects culturels les plus importants et les plus anciens du Mexique, il y a la peinture, déjà présente dans le Mexique préhispanique dans les bâtiments et les codex, et pendant la colonisation dans les couvents. Au XXe siècle, il a atteint une renommée mondiale avec des artistes qui ont exprimé des critiques sociales dans leurs œuvres, tels que les muralistes: David Alfaro Siqueiros, José Clemente Orozco et Diego Rivera. A côté de Rivera, mais avec une indépendance artistique, se trouve Frida Kahlo, dont le travail est plein de sentiments et de douleur, étant elle-même le thème central de ses peintures. D'autres artistes éminents sont José Luis Cuevas, Rufino Tamayo et Francisco Toledo.

 

Day of the Dead, sculpture de Miguel Linares en papier mâché représentant Frida Kahlo et Diego Rivera. Collection du Musée des enfants d'Indianapolis.

Day of the Dead, sculpture de Miguel Linares en papier mâché représentant Frida Kahlo et Diego Rivera. Collection du Musée des enfants d'Indianapolis.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Frida Kahlo, #Diego Rivera, #Culture mexicaine, #Art mexicain, #Mexique

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Publié le 8 Mars 2018

De la mer nous les virent arriver
mes frères emplumés
c'étaient les hommes barbus
de la prophétie attendue

« La malédiction de Malinche » est l'une des chansons les plus représentatives du mouvement de la nouvelle chanson. Il a été écrit par le chanteur mexicain Gabino Palomares en 1975. La Malinche, de noblesse nahualt, fut vendue comme esclave et devint la maîtresse de Cortés qu'elle aida à conquérir la région occupée par le Mexique actuel. Figure forte de l'histoire mexicaine, elle est aussi appelée Malintzin (en nahuatl), Doña Marina, ou la Chingada selon qu'on la considère mère de la patrie ou traîtresse.

"La malédiction de Malinche", dénonce l'exploitation européenne et nord-américaine des peuples autochtones latino-américains. Mais par-dessus tout, cela met en évidence le racisme et le classisme dont souffrent les populations autochtones dans leur propre pays. C'est une forte critique du malinchisme latino-américain, c'est-à-dire de la préférence pour les cultures européennes ou nord-américaines au détriment de la culture nationale.

De nos jours, le mot « malinchista » est utilisé au Mexique pour identifier les compatriotes qui ont trahi leurs origines et leur pays : ceux qui mélangèrent leur sang et leur culture avec les Européens et les autres influences étrangères. 

Pour reprendre les mots de Jan musicologue Fairley, « La Malédiction de Malinche » est « l'une des chansons les plus importantes de l'Amérique latine. » A été interprété, entre autres, par Amparo Ochoa et le groupe Los Folkloristas et traduit en plusieurs langues.

De nos jours et dans différents genres, elle est comparée à la figure de la Vierge Marie, de La Llorona (figure folklorique de la femme en pleurs) et avec les soldaderas mexicaines (des femmes qui combattirent au côté des hommes pendant la Révolution mexicaine) pour sa valeur

Del mar los vieron llegar 
mis hermanos emplumados
Eran los hombres barbados 
de la profecía esperada.
Se oyó la voz del monarca 
de que el dios había llegado.
Y les abrimos la puerta 
por temor a lo ignorado.

Iban montados en bestias 
como demonios del mal
Iban con fuego en las manos 
y cubiertos de metal.

Sólo el valor de unos cuantos 
les opuso resistencia
Y al mirar correr la sangre 
se llenaron de vergüenza.

Porque los dioses ni comen 
ni gozan con lo robado
Y cuando nos dimos cuenta 
ya todo estaba acabado.

Y en ese error entregamos 
la grandeza del pasado
Y en ese error nos quedamos 
trescientos años esclavos.

Se nos quedó el maleficio 
de brindar al extranjero
Nuestra fe, nuestra cultura, 
nuestro pan, nuestro dinero.

Y les seguimos cambiando 
oro por cuentas de vidrio
Y damos nuestras riquezas 
por sus espejos con brillo.

Hoy, en pleno siglo veinte 
nos siguen llegando rubios
Y les abrimos la casa 
y los llamamos amigos.

Pero si llega cansado 
un indio de andar la sierra
Lo humillamos y lo vemos 
como extraño por su tierra.

Tú, hipócrita que te muestras 
humilde ante el extranjero
Pero te vuelves soberbio 
con tus hermanos del pueblo.

Oh, maldición de Malinche, 
enfermedad del presente
¿Cuándo dejarás mi tierra..?
¿cuándo harás libre a mi gente?

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