droits de l’homme

Publié le 16 Mai 2019

La stérilisation forcée est une violation des droits de l'homme qui se produit lorsqu'une personne est stérilisée après le rejet de la procédure, lorsqu'elle est appliquée à son insu ou lorsque la personne n'a pas la possibilité de donner son consentement éclairé.

La dictature d’Alberto Fujimori au Pérou a mis en pratique un crime contre l’humanité à grande échelle: la stérilisation forcée de plus de 300 000 femmes autochtones.  l’Opus Dei (« Œuvre divine ») qui, au Pérou comme dans de nombreux États latino-américains, jouit d’une grande influence dans la hiérarchie religieuse, au sein du patronat et dans les cercles politiques. Cette organisation est inlassablement identifiée en Amérique latine aux dictatures catholiques, le 28 juillet 1990 Alberto Fujimori, homme politique péruvien d’origine japonaise est élu président de la République, son mandat durera jusqu’au 22 novembre 2000. Durant ce mandat il a privé les citoyens péruviens de plusieurs de leurs droits fondamentaux notamment la liberté de presse et a été accusé de violation des droits de l’homme notamment de génocide et de crime contre l’humanité en raison du programme de stérilisation forcée mis en place.

En 1995, Fujimori a annoncé la mise en œuvre du Programme national de santé de la reproduction et de planification familiale (PNSRPF), une stratégie de santé publique visant à réduire le taux de natalité dans les régions les plus marginalisées du Pérou.

Des centaines de milliers de femmes ont été soumises à la stérilisation forcée dans le cadre du programme supposé de contraception chirurgicale volontaire (AQV). Ils partageaient tous deux caractéristiques communes: ils étaient autochtones et avaient un faible niveau de revenu.

En effet, la Sendero Luminoso, organisation maoïste extrêmement violente, recrutait la plupart de ses membres et soutiens auprès de cette même communauté (outre son malthusianisme à vertu économique, le projet de “Contraception Surgicale Volontaire”, pratiqué la plupart du temps sans anesthésiant, toujours par soucis scrupuleux d’économie, s’inscrivait donc également dans une optique de guerre contre le terrorisme).

La banque mondiale a elle octroyé un prêt d’aide au développement de 150 million de dollars au Pérou à condition de contrôler sa croissance démographique. Pour cette institution, c’était même une condition préalable à l’obtention d’un prêt pour tous les pays en crise.

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Publié dans #Pérou, #Alberto Fujimori, #Stérilisation contrainte, #Religion, #politique, #droits de l’homme

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Publié le 30 Mars 2018

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) souligne que les reconductions régulières de l’état d’urgence en Turquie ont mené à de graves violations des droits de la personne. Le rapport fait état de cas de torture, de mauvais traitements, de détentions arbitraires, de privation arbitraire du droit au travail, ou encore d’atteintes à la liberté d’association et d’expression.

Les services du Haut-Commissaire Zeid avancent un nombre « ahurissant » d’arrestations dont près de 160.000 personnes arrêtées depuis le début de l’état d’urgence. Il note aussi que 152.000 fonctionnaires ont été renvoyés, « dont beaucoup de manière arbitraire ». Des enseignants, juges et avocats ont été renvoyés ou poursuivis. Le rapport note également qu’environ 300 journalistes ont été arrêtés pour « apologie au terrorisme » ou « d’appartenance » à des organisations terroristes.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Turquie, #Tourisme, #2018, #droits de l’homme

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