Publié le 20 Juin 2020
Le Musée national de l'esclavage a été créé en 1977 par l'Institut du patrimoine culturel, dans le but de faire connaître l'histoire de l'esclavage en Angola. Une petite maison avec trois pièces. Ne payez rien à l'entrée.

Le musée rassemble et expose des centaines de pièces utilisées dans la traite négrière. Les livres abordent différents aspects de la traite négrière entre la côte africaine, américaine et caribéenne, l'évolution historique dans le nouveau monde des captifs, ainsi que la perpétuation dans cette région de leurs cultures d'origine, leur nouvelle organisation sociale, la néo-création artistique et littéraire.
Considéré comme une institution de recherche scientifique, il est distribué dans cinq espaces différents, à travers lesquels un voyage à travers l'histoire de la traite négrière peut être fait.
En 2014, dans le cadre des activités FENACULT, une exposition permanente de certains objets utilisés dans la torture et la détention d'esclaves a été inaugurée, ainsi que d'autres de l'époque, accompagnée d'une explication de leur utilisation.
L'exposition comprend des photos qui représentent certaines cérémonies, telles que le baptême des esclaves, avant leur départ pour l'Europe ou l'Amérique, la souffrance du processus d'embarquement et de débarquement, et une collection d'armes utilisées par les colonisateurs
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les côtes angolaises ont été l'un des principaux points de départ de la traite négrière. Une réalité qui fait partie de l'histoire de ce pays, un passé qu'il ne faut pas oublier, afin de bâtir sur lui un avenir meilleur.