eugene delacroix

Publié le 25 Juin 2022

Eugène Delacroix, en 1832, se rend en Afrique du Nord avec l'ambassadeur de France, le comte de Mornay. Un jour à Tanger, les deux se sont cachés dans un grenier et à travers les fissures d'une fenêtre à volets ont été témoins de la frénésie des Aïssaouas. La tourmente de cet événement est transmise dans cette représentation aux couleurs vives et vigoureusement brossées des fanatiques se précipitant dans la rue.

 

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Publié dans #Aïssâwa, #Soufisme, #Eugène Delacroix, #Tanger

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Publié le 1 Octobre 2018

Les convulsionnaires de Tanger (Eugène Delacroix, 1837)

Les convulsionnaires de Tanger (Eugène Delacroix, 1837)

Ce tableau bruyant, presque assourdissant, est le pendant mystique de L'assassinat de l'évêque de Liège. Delacroix a assisté à la scène à travers les persiennes d'une fenêtre close. Voici l'explication qu'il donne dans le livre du salon de 1838 : "Ces fanatiques portent le nom d'Ysssaouïs, de celui de Ben Yssa, leur fondateur. A de certaines époques, ils se réunissent hors des villes; et s'animant par la prière et par des cris frénétiques, ils entrent dans une ivresse véritable, et répandus ensuite dans les rues, ils se livrent à mille contorsions et souvent à des actes dangereux".

On comprend que Delacroix, qui a contribué à réintroduire le cri dans la peinture, ait été fasciné par ces scènes.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Art, #Eugène Delacroix, #Exotisme dans l'art, #Maroc, #Religion, #fanatisme

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