Publié le 13 Novembre 2020
Un coup d'Etat déguisé.
II s'agit de la pire crise au Pérou depuis la fuite d'Alberto Fujimori au Japon en 2000, ce qui aura de graves conséquences sur la stabilité économique et politique. Nous convenons que les élections d'avril 2021 seront une excellente occasion de renforcer la démocratie.
La Commission inter-américaine des droits de l'homme (CIDH) s'est dit préoccupé par l'effondrement de l'ordre constitutionnel au Pérou.
Dans une déclaration officielle, ils ont écrit: «La CIDH fait observer que la demande était justifiée dans une enquête en cours qui est en cours de discussion dans le système de justice pénale. Bien que la CIDH rejette tout acte de corruption pour ingérence dans l'exercice et l'exercice des droits de l'homme, ces actes doivent faire l'objet d'enquêtes, de jugements et de sanctions dans le strict respect des garanties judiciaires de la procédure pénale. «Dans la même lettre, ils ont exprimé la nécessité pour le Pérou de tenir des élections présidentielles dans les délais impartis. C'est la même position adoptée par d'autres pays comme le Chili, le Paraguay et l'Uruguay, qui n'ont pas reconnu et félicité le Merino, mais n'ont demandé qu'une bonne transition. Silence important.
Plusieurs appels à manifester ont fleuri sur les réseaux sociaux, dans la foulée de la destitution, et plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées dans la soirée à Lima, frappant sur des casseroles pour dénoncer le vote du Parlement.
Sur des pancartes, les manifestants s’en sont pris au «Congrès putschiste», d’autres affirmant : «Merino, tu ne seras jamais président».