Un des rares documents sur des tentatives de civilisations, fictives ou inachevées qui illustre bien le mouvement Superstudio. Dans la mise en scène théâtrale et ironique d’un nouveau mode de vie ou dans la représentation et l’enregistrement de l’histoire racontée d’un projet architectural et social en suspens.
La “Singoletta”, la nonna del Segway disegnata nel 1962 da Walter Molino. La Domenica del Corriere est un journal hebdomadaire italien fondé à Milan et qui a paru de 1899 à 1989. Avec La Tribuna illustrata et l'illustrazione italiana, la revue fait partie des hebdomadaires illustrés les plus lus en Italie depuis la fin du xixe siècle jusqu'à l'arrivée de la télédiffusion. Bien que la représentation soit probablement plus une prédiction liée aux déplacements à pied, elle s’accorde assez étrangement avec les craintes actuelles concernant le coronavirus.
Walter Molino est un dessinateur de bande dessinée et illustrateur italien né le 5 novembre 1915 à Reggio d'Émilie et mort le 8 décembre 1997 à Milan. Il a notamment illustré en 1939-1940 dans L'Audace les deux premiers épisodes de Virus, il mago della foresta morta, une des meilleures bandes dessinées italiennes d'avant-guerre. Virus est un savant fou qui tente de conquérir le monde avec l'aide de son serviteur hindou Tirmud.
Opposé au rationalisme et à la primauté du design sur la fonction sociale et culturelle de l'architecture, l'anti-design met l'accent sur l'étude des besoins des individus sur toute autre considération. Inspirés par l' Art Nouveau, l'Art Déco, le Pop-art et l'art kitsch, ils ont produit une série de designs irrévérencieux qui remettaient en question la fonctionnalité et le bon goût du design précédent. Ils ont également conçu des projets pour les villes utopiques du futur, où la technologie libérerait les êtres humains du travail manuel.
Le projet de Superstudio consiste en des concepts qui se situent à la croisée de l'architecture, dudesign, de l'artet de l'anthropologie. Cette aventure pousse les associés du mouvement a tenter des approches de réflexion sur les façons d'habiter le monde transformé en tenant compte de différents critères et notamment les évolutions techniques1. Ce groupe d’architectes, nourris de lacontre-cultureet deMarx, et de l’écologieavant l'heure, revendiquaient une pratique conceptuelle et iconoclaste de l’architecture2qui tentaient de trouver des réponses aux questions existentielles de l’urbanisation galopante ainsi qu'à lasociété de consommationnaissante3.
En1967, Natalini établit trois catégories de recherche future : l'« architecture du monument », l'« architecture de l'image » et l'« architecture technomorphique ». Beaucoup de leurs projets furent publiés dans le magazineCasabella, allant de lafictionà laséquence illustréeou auxphotomontages4. Le travail de l'agence eut un impact prépondérant dans l'évolution duDesign radical.
Le projet de Superstudio consistent en des concepts qui se situent à la croisée de l'architecture, dudesign, de l'artet de l'anthropologie. Cette aventure pousse les associés du mouvement a tenter des approches de réflexion sur les façons d'habiter le monde transformé en tenant compte de différents critères et notamment les évolutions techniques1.
Ce groupe d’architectes, nourris de lacontre-cultureet deMarx, et de l’écologieavant l'heure, revendiquaient une pratique conceptuelle et iconoclaste de l’architecture2qui tentaient de trouver des réponses aux questions existentielles de l’urbanisation galopante ainsi qu'à lasociété de consommationnaissante3.
Superstudio n’a jamais rien construit, sauf des meubles« encombrants ».Un refus de produire que le chercheur en histoire de l’art Ross K. Elfline, dans l’article « Superstudio and the “Refusal to Work” » (revue Design and Culture, 8:1, 2016), a proposé de relier à l’« opéraïsme » et au « refus du travail » deToni Negri5.
Natalini écrivait en 1971 : « ...si le design est plutôt une incitation à consommer, alors nous devons rejeter le design ; si l'architecture sert plutôt à codifier le modèle bourgeois de société et de propriété, alors nous devons rejeter l'architecture ; si l'architecture et l'urbanisme sont plutôt la formalisation des divisions sociales injustes actuelles, alors nous devons rejeter l'urbanisation et ses villes... jusqu'à ce que tout acte de design ait pour but de rencontrer les besoins primordiaux. D'ici là, le design doit disparaître. Nous pouvons vivre sans architecture. »6.
Officiellement le collectif s’est dissous en 19827. Après cette expérience, les deux architectes ont fait des choix de carrière différents. Ils se sont retrouvés grâce aux expositions organisées comme la rétrospective « Superstudio 50 » présentée au MAXXI de Rome en 2016 et à la Power Art Station deShanghaien 20188.
" Avec sa silhouette frêle et élancée, CTF était celui qui allait le plus de l'avant. Aujourd'hui nous attendons qu'il nous parle de son nouveau voyage ", c'est avec ces mots qu' Adolfo Natalin...